Je dois vous avouer que j’ai dû vérifier que ma manière de définir la nécessité correspondait à la votre... Et ce n’était pas tout à fait le cas !
Alors je vais essayer de penser suivant la définition académique de la nécessité.
Vous écrivez :
« Soyez d’accord avec l’observation suivante : si personne ne contemple l’univers : l’univers n’existe pas. »
Si vous êtes d’accord avec cette observation, il faut donc considérer que la 1ère entité contemplant l’Univers (connu de l’humain) est l’atome !
En effet, si l’atome n’est pas cette 1ere entité contemplant l’Univers, celui ci n’existe pas, et s’il n’existe pas il ne peut évoluer. En d’autre termes, la contemplation de l’Univers par l’atome est la 1ere petite nécessité. Une fois que j’ai admis la nécessité que l’atome doit contenir la capacité contemplative de l’Univers pour que celui ci existe et évolue, je dois considérer que cette dernière est le fait de sa volonté, car l’atome n’a pas obligation à évoluer vers une structure plus complexe pour exister. Par contre, si je considère que sans mouvement évolutif l’atome perd le sens de son existence, alors oui, je reviens à la nécessité d’évolution de l’atome pour continuer à faire exister l’Univers par la nécessité contemplative. Mais entre les deux petites nécessités, j’ai introduit le choix, celui de poursuivre l’évolution et celui de ne pas la poursuivre. Sans cette notion de choix je ne peux introduire le hasard dans le système car en effet, la nécessité ne fait pas de place au hasard.