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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur Mélenchon : un trésor de la Nation chez Ruquier


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 25 novembre 2012 21:21

Il est, dans la crise qui nous occupe, l’un des seuls à ne pas vouloir résoudre la crise de la dette par une cure d’austérité qui va l’augmenter.

Plus la compétitivité augmentera, plus la crise s’accentuera. De ce côté là, le temps est avec lui. Mais pour occulter les vrais problèmes et leurs non-solutions actuelles, on montre l’étranger, on culpabilise le salarié, ou on organise de faux débats.

La crise actuelle consiste à ruiner les classes moyennes pour alimenter la finance. Faire disparaître le travail réel d’Europe pour le remplacer par les services d’un côté, l’information (dans son sens large), de l’autre. Le travail réel étant réservé aux quasi-esclaves asiatiques.

Dans ce sens là, nous serons parfaitement compétitifs lorsque le coût du travail sera nul. Comme aux États-Unis où on fait travailler des prisonniers. Mais les États seront parfaitement ruinés.

Je l’avais trouvé plus clair lors d’une émission sur la 5, mais le style même de l’émission le permettait. Je regrette qu’il n’ait pas parlé de la BCE (ou de façon trop succincte), qui est l’une des clefs majeures de la crise (le fait que les États ne puissent pas lui emprunter directement), même s’il l’a évoqué en parlant de Merkel.

De fait, il est le seul en France à proposer une politique économique soutenable.

Tous les autres nous enfoncerons dans une spirale infernale qui nous conduira à devenir un pays du tiers monde. Et ceci à très court terme.

J’imagine que de cette analyse, Jacques Généreux n’est pas absent.


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