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Commentaire de easy

sur Curiosité ou sécurité ?


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easy easy 16 décembre 2012 20:28

Je vais reparler ici de notre devise en parlant aussi de l’hypnose

Le principe de l’hypnose paraît mystérieux à tous, (Beaucoup n’y croient pas)

Il est simple et je vais m’appuyer sur la vidéo Mesmer chez Métro
pour l’expliciter

Il me semble que comme pour le mainstream, il serait temps que nous ayons une mise en perspective de ce qu’est l’hypnose car l’air de rien, nous sommes constamment sous petites hypnoses.



L’hypnose idéale, parfaite, est celle produite par Mesmer, ceux du music-hall et par les médecins du genre

Je prends donc le cas illustré par Mesmer / Métro que vous pourrez trouver en vidéo sur le Net


La veille, il est annoncé dans le journal Métro qu’un hypnotiseur va venir faire une démonstration.
Depuis la veille, tout le personnel y pense, le soir en s’endormant tous pensent à ce qui va se passer le lendemain.
Ils sont déjà tous à 5% sous hypnose tant leur esprit focalise dessus.

Le jour J arrive.
Mesmer est annoncé dans l’ascenseur, chacun ne pense plus qu’à ça et ne parle plus que de ça. Ils sont tous à 10% sous hypnose et s’il survient un bruit insolite dans la rue, il n’y en a déjà plus un seul qui y fera attention.
Il y en a même deux ou trois qui ont déjà oublié de passer un coup de fil pourtant urgent.

Mesmer les réunit et leur annonce clairement qu’il va les hypnotiser et en dit les détails qui seront visibles selon cette focalisation. Tout le monde, patron compris l’écoute, personne ne l’interrompt, il commande et tous les esprits boivent ses paroles. Ils sont tous à 15% sous hypnose.

Il demande 10 volontaires.
Dix personnes disposées à lui obéir se détachent du groupe principal. Dès la seconde où un volontaire s’est avancé, il s’est engagé devant la mase et ne peut plus se ressaisir parce que ce serait ridicule. Cette impossibilité de reculer en raison du ridicule lui fait exclure automatiquement de changer d’attitude. Alors il la maintient vers l’obéissance.

Le groupe principal est déjà coupé du mainstream de la rue, il est réduit à un mainstream très étroit, personne ne pense à quoi que ce soit d’autre.

Alors les dix qui s’en détachent sont encore plus isolés du mainstream de la rue. Si par exemple il y avait un incendie dans les couloirs, les premiers à réagir seront ceux qui se tiennent le plus loin de Mesmer, ce ne seront pas ceux du groupe de dix qui sont déjà hypnotisés à 70%.


Puis Mesmer en appelle un premier et il lui dit tout ce qu’il y a de plus bête et fondamental. Posez le pied ici, là, très bien, posez la main ici, parfait. Il s’agit d’indications sur l’équilibre. Nous tenons debout sans y penser alors que ce n’est pas facile. Or là, Mesmer demande au cobaye de penser à cet équilibre pourtant intinctif. C’est parce que nous ne pensons pas à notre équilibre ni à notre respiration ni à notre regard que notre pensée reste disponible à autre chose, au mainstream par exemple.

Mesmer demande à son cobaye de penser à des choses qui ne sont pas à penser. Le cobaye est à 100% sous hypnose.

Il peut alors lui ordonner le lâcher prise complet, le fruit est mûr, il n’a plus qu’à en amortir la chute.
Pendant ce temps, les autres cobayes se sont imaginés à la place du premier cobaye, et sont passés à 90% sous hypnose. Mesmer peut les convoquer à toute vitesse et ils vont passer à 100% en un éclair





Dans la vie de tous les jours maintenant.

Un ami ne dit, viens me rejoindre à une soirée extra.
Il me tente, je lui fais confiance, je m’habille et me présente à l’adresse en question que je découvre totalement.
Je sonne, j’espère que mon ami sera là etc.
Je suis tendu vers l’espoir que ça va continuer.
La porte s’ouvre, lui a l’air à l’aise, moi j’ai les yeux qui roulent partout pour découvrir la chose nouvelle, soudain mon ami me dit « Fais attention Easy, ne marche pas sur ce tapis, ce serait offense, marche plutôt sur celui-là, ce sera bien vu »
Me voilà à lui obéir au millimètre. Ensuite il me présentera à des gens en me disant quelle attitude avoir et je vais constamment lui obéir. Je vais oublier toutes mes affaires urgentes, père et mère, femme et enfants, etc

C’est de l’hypnose partielle.

Dans une entreprise il se passe constamment ce genre de chose.
Dans les réunions aussi etc




En 1789, 1792, les révolutionnaires étaient mal comme on dit.
Ils ne savaient pas du tout où ils allaient.
Quelques uns tel Lafayette avaient des références avec la démocratie américaine, avec la révolution anglaise, mais pour autant, ils balisaient. Le peuple pouvait très bien faire n’importe quoi. Il fallait très vite focaliser son attention sur quelque pendule, drapeau, musique mais surtout objectif


Le concept d’égalité (zéro caste) était hyper neuf pour 98% des Français et faisait très peur à la gueusaille qui n’avait jamais été préparer à prendre des décision importantes.

Ce seul concept aurait théoriquement dû nous suffire ; Mais il était d’allure si aposématique pour tant de gens (puisque jusque là il leur était profondément interdit de se croire à caste égale avec les aristocraties, y compris à travers les fondamentaux religieux) que les révolutionnaires paniqués l’ont entouré de deux concepts extirpés d’une position dormante, non-dite, où ils jouaient déjà plein rôle.

Ils ont entouré l’Egalité aposématique de « marchez » et de « respirez »


Jamais personne n’a été libre de tuer ou voler. La liberté chacun, dans tout pays, est un concept creux ou mou, qu’il est impossible de brandir en absolu. La fraternité c’est pareil. Tous les peuples ont toujours pratiqué une fraternité molle, ineffable, au cas par cas. Il n’est impossible d’en faire un absolu puisque déjà des vrais frères se tapent dessus.

L’égalité n’a pas de perspective contrairement à la liberté ou même la fraternité. L’égalité est un endroit, très facile à obtenir et une fois qu’on là, ce poit mort, bien rien.

Les deux autres concepts bien qu’étant en meilleure place dans le fonds de caisse, peuvent s’ils sont érigés en haute valeur, posséder une direction à prendre, toujours perfectible. Ce sont deux concepts ayant une possible dynamique

Egalité c’est fait et il n’y a plus rien à y faire de majeur et reste alors à exploiter au mieux individuel cette liberté brandie en idéal.

Il n’y a que deux libertés possible à développer, celle de la pensée voire du dire et celle de s’enrichir.

Cette devise n’offre qu’une unique dynamique individuelle possible : vers le dire plus et vers le gagner plus.


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