@amiaplacidus
Vous devriez cesser d’intervenir sur des sujets que vous ne maîtrisez absolument pas, vous en devenez pitoyable !
1) le Dassault actuel n’est pas le fils à papa assisté que vous décrivez, il a créé une vraie filière, Dassault Système, à l’origine pas vraiment vraiment soutenu par sa famille, et qui aujourd’hui est une pépite mondiale dans sa spécialité et qui engrange des bénéfices.
2) La branche aviation de Dassault génère beaucoup de bénéfices grâce à ses avions civils. Les Falcon sont les avions privés les plus cotés au monde...
3)La branche militaire ne perd pas d’argent et ce malgré le fiasco du Rafale. Du moins pour l’instant. En effet, la gros de son activité consiste à moderniser et entretenir des appareils plus anciens qui volent toujours et pas que des Dassault, mais aussi des avions américains et russes.
Concernant le rafale, c’est l’Etat français qui impose d’avoir son mot à dire sur les pays à qui Dassault vend ses avions militaires. C’est l’Etat français qui impose (depuis Chirac) à Dassault de ne pas payer de pots de vins et de commissions à des intermédiaires décisionnaires alors que tous leurs concurrents le font. C’est l’ Etat français qui a décidé de prendre en main les négociations de vente d’avions militaires, directement de gouvernement à gouvernement. Cette décision date de de Gaulle et la contrepartie, c’est justement que l’Etat s’engage à payer les avions plus cher que le prix du marché pour indemniser ces contraintes.
Lorsque vous réclamez que l’Etat ne paie plus ses avions militaires plus cher que leur prix d marché, vous réclamez la libéralisation du marché. Et vous savez quoi ? Ben j’suis d’accord avec vous ! Soit le rafale est un avion qui trouve son marché sans l’intervention de l’Etat français et il a sa place et Dassault le vend à qui l’achète sans que l’Etat s’en mêle, soit il n’est pas viable, on ferme la ligne et Dassault continue de gagner du pognon avec ses falcon....