La réduction du nombre de parlementaires et la limite des mandats dans le temps va en tout cas permettre de poursuivre le renouvelement et éliminer les députés de 90 ans accrochés à leurs sièges comme des moules.
Le mieux pourtant serait d’aller plus loin et de mettre le Sénat dans la grande lessiveuse aussi : marre de voir le club des recalés du suffrage universel venir en septembre donner des leçons de morale politique.
L’ideal serait cela :
- Une assemblée de 499 élus, choisis sur scrutin de liste sur 2 tours, comme aux régionales
- Seuil d’élimination : 5 %. Seuil de fusion : 12 %.
- Au 2è tour : 30 % des sièges vont au parti qui a obtenu le plus de voix, le reste est réparti en proportion, ce qui permet d’avoir une majorité claire et une bonne représentativité.
- Un Sénat de 100 ou 150 élus : 2 ou 3 par département, quelqu’ en soit sa population
- Scrutin majoritaire à 2 tours, au suffrage direct
- Interdiction de candidater pour la députation et le sénat en même temps. Un élu d’une assemblée doit passer son tour pour une législature s’il veut passer de l’un à l’autre.
- Le président du Sénat est choisi parmi les élus de l’assemblée et perd son droit de vote ou se voit confier un double vote : pas de bloquage par ex-eaeco donc.
Pour les deux assemblées : pas plus de deux mandats consécutifs et pas plus de quatre au total.