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Commentaire de Christian Labrune

sur Salafisme un mal que la France n'ose pas éradiquer


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Christian Labrune Christian Labrune 14 décembre 2018 20:42

@Moderatus,

Vous avez raison de rappeler ces quelques notions concernant le salafisme, auxquelles il faudrait ajouter les théories des Frères musulmans portées à leur plus haut point de radicalisation dans les écrits d’un Sayyied Qutb dont les attentats autour du Bataclan avaient été la plus stricte application : tout ce qui procède de la jahilya, c’est-à-dire d’un monde antérieur à la révélation du Chamelier, doit être systématiquement détruit. Les divertissements profanes : la musique, les terrasses de café où l’on peut même -comble de l’horreur ! - voir des femmes, tout cela est haram et ne doit pas plus continuer à exister que les ruines de Palmyre ou les grands bouddhas de Bamiyan.


Les imbéciles qui gouvernent la France peuvent aisément savoir tout cela : quatre ou cinq heures de lecture suffisent pour qui est muni d’un cerveau. Mais j’en entendais un, hier, qu’on interrogeait sur une chaîne d’information à propos des mesures qu’il conviendrait de prendre contre les plus dangereux des « fichés S ». Son argumentation débile était la suivante : nos lois ne le permettent pas. L’objectif de ces terroristes, ajoutait-il, serait de nous obliger à adopter des lois plus répressives, mais ce serait tout à fait contraire à nos valeurs.


Comme si les lois étaient intangibles et ne devaient pas nécessairement être modifiées quand l’état des choses n’est plus du tout celui qui a inspiré le législateur. Je n’avais pas entendu le début de l’entretien. Il apparaissait à la fin que le bonhomme était du parti de Macron dont on ne peut même pas dire, désormais, qu’on ait à attendre le pire : le pire, nous l’avons déjà sous les yeux.


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