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Commentaire de Christian Labrune

sur L'endettement mondial dans la métahistoire du monde ? La perfectibilité du monde dans l'essence de la pensée, l'exemple du Hirak algérien


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Christian Labrune Christian Labrune 29 avril 2019 09:50

Cette métaphysique occasionnaliste a été développée par l’école ash’arite et aoptée au XI—XIIe siècle par Al Ghazali.

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@popov

Je l’ignorais totalement, et ça me fend le coeur d’être assuré de devoir mourir idiot, mais je vais quand même pouvoir grâce à vous combler cette lacune. Merci.
On ne songerait évidemment pas à rapprocher le XVIIe siècle classique d’un monde musulman et d’un islam qu’il découvrait à peine, mais il est de fait que la métaphysique de Malebranche, succédant à celle de Descartes mais incapable d’en appréhender l’ironie décapante, devait conduire nécessairement à ces sortes d’aberrations. Si Dieu existe, tel que les religions le révèlent et le définissent, et si on pousse à bout, à partir de ce postulat, en recourant à une logique scientifique naissante, les conséquences de ce qu’elles ont posé (ce que fait aussi Leibniz) Dieu se suffit entièrement à lui-même, et l’homme est de trop pour l’éternité. Cela équivaut, bien évidemment, à un raisonnement par l’absurde, mais il faudra attendre le XVIIIe siècle pour qu’on puisse être en état de s’en rendre compte.


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