"Quand les marchands
s’accoquinent avec les barons et les grands argentiers, le peuple n’a
plus qu’à verser son obole à fonds perdus."
Quand ce sont les mêmes, ils n’ont pas
besoin de « s’accoquiner », puisqu’ils ne font que gérer
leur business, comme le faisait Pasqua à Neuilly avant de passer la
main à Sarkozy et d’adouber Balkany à Levallois-Perret. Les
« subventions » ne sont qu’un jeu d’écriture qui permet de
mettre dans la poche gauche ce qu’on a sorti de la poche droite.
En ce qui concerne les « associations »,
le statut « loi 1901 » mène à tout : il permet aux
organismes à « but non lucratif » de bénéficier d’un type
de comptabilité et d’une fiscalité particuliers, mais il a est
aussi utilisé d’une manière abusive, pour « capter » des
subventions comme vous l’expliquez (et ce à très grande échelle
pour les ONG). En plus, il sert de cadre juridique aux institutions
financées par l’état sans pour autant créer des postes de
fonctionnaires, et donc déployer des envergures à géométrie
variable en fonction de la « conjoncture ». Les ressources de
ces fausses associations ne sont d’ailleurs pas des « subventions »,
mais carrément des lignes budgétaires des finances . Leurs
dirigeants ne sont pas élus, mais désignés par les ministères de
tutelle.
Ne parlons pas de ceux qui perçoivent
une subvention pour leur troupeau de moutons alors qu’ils n’ont qu’un
cochon d’inde dans leur salle de bains.