@lecoindubonsens
Bonsoir
Pourquoi me fâcher ?
Je suis au contraire ravi qu’un Agoravoxien aussi curieux que moi se donne la peine de commenter et questionner plutôt que de trancher dogmatiquement, pour repousser toute idée sortant des sentiers battus, encombrés par ceux qui sont incapables de penser par eux-mêmes.
Mes réponses :
— Il ne peut qu’y avoir dégradation, dès lors que le nombre de pauvres augmente ; quel que soit le nombre de ceux qui échappent à la pauvreté. Si un jour il pouvait n’y avoir plus qu’un seul pauvre, il serait de trop.
— Merci de bien vouloir reconnaître la logique sur laquelle je m’appuie . Mais ce n’est pas 70% de pauvres que compte notre société, c’est 86%, pour 14% de riches. Pourcentages déterminés par un calcul des plus simples, faisant appel aux propriétés du polyèdre qu’est la pyramide. Voir à ce sujet Méthodologie :
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html
— L’écart avait la même signification, par simple relativité. La pauvreté et la richesse, c’est comme le froid et le chaud : c’est le ressenti qui compte. Et celui qui a froid se souci moins du nombre de degrés que du fait que pendant qu’il se les gèle, d’autres ont chaud. Non ?
Ceci dit, vous ne tenez aucun compte d’autres considération, liées au caractère structurel de la condition humaine. Je me permets donc de me répèter, pour vous donner du grain à moudre.
— Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans
toute leur relativité.
— Structurellement,
une moitié de la richesse de l’humanité se partage entre 14% de
ses représentants (les riches), alors que 86% de cette même
population (les pauvres) se partage l’autre moitié.
— Sans
pauvres point de riches et réciproquement.
— Chacun
est le pauvre ou le riche, de plus pauvre et de plus riche que soi.
— Si
l’enrichissement n’a pas d’autres limites que celles des
ressources dont le tirent ceux qui le convoitent, la pauvreté a la
sienne, qui est le niveau zéro de la richesse, lequel coïncide avec
la base de la pyramide sociale, là où survivent structurellement la
multitude des pauvres profonds, vivant avec moins de 2$ par jour
(source ONU).
— Si
richesse et pauvreté sont des états distribués selon les hasards
de la naissance de chacun, quels que soient les aléas de son
existence par la suite, il en résulte qu’ils sont incontournables,
quels que soient les effets de toute redistribution, spontanée comme
contrainte. Mais la pauvreté profonde, à la différence de la
pauvreté « ordinaire », peut être éradiquée.
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2014/08/la-pyramide-sociale-inversee-ou-le.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/01/eradiquer-la-pauvrete-profonde.html
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/11/pauvrete-et-richesse-essai-de.html
À
celles et ceux dont la colère aveugle nourrit
les maux dont ils se plaignent
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2022/12/quand-les-robots-supprimeront-lesclavage.html
Cordialement
NB. J’ai déjà posté une réponse à votre post, mais pour des raisons qui m’échappent (erreur de manip de ma part ?), j’ai constaté qu’elle ne figurait pas à sa place. Ce qui précède est donc une réitération.