Je suis assez d’accord avec cette analyse. Manque peut-être un petit chapitre sur les pressions que subit probablement déjà Trump de la part de tous les fonds de pension et sociétés qui ont acheté des terres ou ont des intérêts en Ukraine, c’est-à-dire comme dans la plupart des guerres, la convoitise des ressources du Donbass : terres agricoles, minerais rares, industrie. Les USA pompent toujours du pétrole en Irak...
Sur le sujet de la ligne de front, les deux camps n’ont pas la même définition des négociations : la Russie, en position de force, veut des négociations qui incluent la notion de sécurité pour eux, à savoir la neutralité militaire du reste de l’Ukraine, tandis que les USA et ses soutiens imaginent une ligne de front permettant de réarmer l’Ukraine ... justifiée par la nécessité d’une sécurité pour l’Ukraine ! Je vois mal comment Trump va pouvoir concilier ces deux demandes de sécurité fortement antagonistes.Je crois aussi qu’Odessa peut être un élément de négociation, genre ville ouverte, gardant un accès à la mer pour l’Ukraine restante, les russes la considérant (à juste titre à mon avis) comme une ville russe. Aucun occidental ne proposant de référendum à Kharkov ou Odessa dans le cadre des négociations : demander son avis au peuple doit être être contraire à nos valeurs !
Comme Jelena, je crois que le sort des armes va dans les prochains mois décider de tout ça, d’autant que la Russie vient de révéler de façon spectaculaire qu’elle disposait d’un échelon de dissuasion non nucléaire quasiment inarrêtable... calmant illico les velléités otanesques d’intervention.