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Commentaire de Patrice Bravo

sur Contre la menace russe, l'Europe cherche désespérément des recrues


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Patrice Bravo Patrice Bravo 22 mars 16:20

@Astrolabe

oulala Gastrolabe ! Des lecteurs ne peuvent pas ouvrir le lien https://www.recheckingmedia.org/le-business-tres-lucratif-de-conspiracy-watch/ mais ils veulent en savoir plus sur ​Le business très lucratif de Conspiracy Watch (Conàchier Watch)


Le business très lucratif de Conspiracy Watch




1. Une influence disproportionnée au prétexte d’une « expertise » pseudo-scientifique

À lire nos médias de grands chemins où il intervient souvent, « l’expertise » de Rudy Reichstadt pour lutter contre le « fléau » du « complotisme » ne ferait aucun doute. Lui-même s’est félicité devant le Sénat que son association bénéficie d’une légitimité « unanimement reconnue pour le sérieux de son action et la solidité de son travail ». Rudy Reichstadt n’a pourtant aucune qualification pour prétendre à cette autorité. Son expérience se limite à un diplôme de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, ainsi qu’une modeste carrière à la Mairie de Paris. D’autant que le thème dont il se dit « expert » n’existe pas en tant que discipline académique et suscite plutôt des réserves parmi les chercheurs. Le politologue Julien Giry, spécialiste des phénomènes de fausses rumeurs en ligne et maître de conférences à l’Université de Tours, estime que les « complotologues » médiatiques comme Rudy Reichstadt ont « confisqué l’expertise avec un discours de catastrophisation fondé sur du prêt-à-penser, sans aucune base empirique, alors que leurs positions sont marginales dans le champ universitaire » (Marianne, 2021). Les chercheurs Coralie Le Caroff et Mathieu Foulot soulignent que « la littérature scientifique concernant le complotisme est assez limitée et ne permet pas d’accéder aux modalités concrètes de production et de réception des discours conspirationnistes », se révélant « rapidement (…) une catégorie fourre-tout » (1). Même du côté des scientifiques partisans de la lutte contre le « complotisme », à l’instar de Sébastien Dieguez et Sylvain Delouvée, on admet qu’on « ne sait pas exactement en quoi il consiste, ce que peut bien être sa “structure monologique” (…). Il n’existe pas à ce jour de “théorie” psychologique définitive et consensuelle du complotiste » (2).


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