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Commentaire de Giuseppe di Bella di Santa Sofia

sur Le patriarche Kirill de Moscou, l'éminence grise du Kremlin : entre foi, espionnage, argent, luxe et pouvoir


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@ETTORE

Oh, pas de diversion, dites-vous ? Alors pourquoi cette nouvelle pirouette vers la pauvreté prêchée par les religions et un État italien non nommé : le Vatican, je présume ? Vous jonglez avec les concepts comme un camelot sur la place Rouge, mais restons sur Kirill, voulez-vous ? Ce n’est pas juste un « représentant de Dieu » qui aime les montres Breguet et les datchas à millions. On parle d’un ex-agent du KGB, surnommé « Mikhaïlov » dans des archives suisses déclassées, d’un trafiquant de tabac ayant amassé des centaines de millions de dollars et d’un patriarche qui bénit des tanks en qualifiant l’invasion de l’Ukraine de croisade contre les « gay prides ».

Vous voulez philosopher sur la richesse et la luxure ? D’accord, mais Kirill ne donne pas ses biens aux pauvres, il pose avec des généraux et soutient un régime autoritaire qui censure 280 prêtres orthodoxes réclamant la paix. Les indulgences médiévales ou les confessions comme outil d’espionnage ? Amusant, mais ça ne change rien au fait que Kirill est un rouage du Kremlin, pas un ascète en quête d’âme pure.

Quant à cet État italien, si c’est une pique au Vatican, son train de vie est un autre débat. Ici, on parle d’un prélat qui fait rimer foi avec pouvoir, pas charité. Alors, on reste sur Kirill, ou vous avez encore un kopeck de diversion à glisser ?


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