Selon Philip K. Dick, ce sont les gens simples qui s’opposeront au pouvoir fou : « Les gens ne peuvent pas vivre de cette manière, ébranlés par les puissances politiques et économiques. Un jour il y aura la résistance. Une résistance forte et désespérée. Et pas des hommes forts et puissants mais des petites gens, des chauffeurs de bus, des épiciers, des laveurs de vitres, des serveurs, … »
Rappelons néanmoins ceci : Par les révoltes et les massacres on n’arrive jamais à quoi que ce soit. Très peu de temps après, c’est encore pire. Après chaque révolution, ce sont les mêmes désordres, les mêmes malhonnêtetés, les mêmes gaspillages, les mêmes injustices… Les victimes et les bourreaux ont changé de camp, mais il y a toujours des victimes et des bourreaux. Alors où est le progrès ?
Ce ne sont pas les transformations extérieures qui produiront les véritables améliorations. C’est la mentalité humaine qu’on doit changer, c’est là, surtout, qu’il faut faire la révolution.
NB : Dans le Livre de Tobie, L’Ange incognito qui va servir de guide, de « Compagnon de route », à Tobie dit qu’il se nomme Azarias ; ce nom formé sur le terme hébreu « ezer », qui signifie « aide », est aussi employé dans la Genèse pour désigner la femme que le créateur donne comme « aide » à Adam. C’est le secours prodigieux que Dieu propose à l’homme seul ou en détresse afin de le relever.
Le vilain crapaud ne devient-il pas le beau prince lorsque la princesse l’embras(s)e ?
Embras(s)ement !