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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

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  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 8 février 2013 00:15

    Ahhh ! Michel, je comprends mieux

    Le quiproquo est ici :
    Vous considérez que Y est plus traceur de la lignée des mâles parce qu’il ne peut venir que de mâles

    Alors que le X peut venir aussi bien de la mère que du père




    Mais moi, je ne vois pas le Y plus retraçant parce qu’il existe une autre particularité :
    En plus de l’ADN du noyau, il y a aussi un ADN (différent) dans les mitochondries
    Or, si les ovules ont des mitochondries (comme les cellules somatiques) les spermatozoïdes n’en ont pas.
    On peut très bien retracer la lignée des mères avec cet ADNmt



  • easy easy 7 février 2013 20:59

    Oui,

    Mais dans le même temps que les vieux schèmes se délitent, je pense que les gens vont aussi exiger les uns des autres des engagements, des contrats synallagmatiques personnalisés. Ce sera la contractualisation de tout (Car il y aura encore bien des choses qu’on ne pourra pas faire seul ou avec quelqu’un de volatile) 



  • easy easy 7 février 2013 17:04

    @ Michel

    Je ne comprends pas ce que vous avez dit
     
    Si vous avez dit qu’un enfant a besoin d’un test ADN pour être certain que sa mère est sa mère (D’autant qu’elle pourrait l’avoir porté mais avec un ovule d’une autre) je réponds oui. Et je suis convaincu que des enfants vont bientôt exiger des vérifications à la première dispute.

    (Je crois qu’il a va bientôt surgir une sorte d’association -gérée par des adultes- qui parlera au nom des enfants pour réclamer mille choses nouvelles. Des procès d’enfants contre parents, il va en pleuvoir)


    **** Avec le test du chromosome Y, il est maintenant tout à fait justifié que le nom de père soit transmis au nouveau né(e), et que celle- ci le perde au profit de son mari qui transmettra à son fils son patronyme. ****


    Je ne pige pas qui est « celle-ci »

     **** Car le chromosome , propre au mâle, permet de prouver scientifiquement l’ appartenance à une lignée paternelle, et donc à un ancêtre mâle unique. ****

    Je ne pige pas.
    On peut aussi bien prouver une filiation par la paire XX d’une fille que par la paire XY d’un garçon
    Je ne vois pas en quoi Y serait plus marqueur
     



  • easy easy 7 février 2013 12:19


    Question très pertinente

    Elle démontre que les Mosos de Chine avaient tout compris.

    Sauf mélange de bébés, un enfant sait toujours qui est sa mère et réciproquement.
    Le père n’en sait rien.
    Les Mosos misent alors toute la filiation sur la mère. Et pour compléter en sorte de père, ils y ajoutent le frangin de la mère quand elle en a un. C’est l’oncle maternel du gosse qui est appelé père. Chacun sait bien qu’il n’est pas le géniteur mais le considère éducateur.
    Chaque homme Moso est père de neveux biologiques.
    Du coup, les Mosos couchent avec qui ils ont envie et personne n’en souffre. 
     
    Ailleurs, les enfants peuvent avoir pour père un type d’un autre totem habitant un autre village et n’ayant jamais connu la mère. Là encore, le père est conçu et perçu autrement qu’ici.

    Ici, le père est celui qui vit sous le même toit que la mère.
    Ici, la question de toit commun au couple est très déterminant. Les interdictions de l’inceste, dans le monde, sont beaucoup plus liés à une problématique de « même toit » qui génère alors des conflits, qu’à une problématique génétique. Tant Cléopâtre était belle.
     


    Ici c’est le toit commun, donc la vie en commun d’un couple, alors fixe, donc fidéliste, qui est le déterminant 
    En tous cas avant que les tests ADN ne viennent foutre le boxon

    Ici, un mari doit donc policer sa femme, lui poser une ceinture de chasteté quand il s’absente longtemps
    En tous cas avant que la pilule ne viennent foutre le boxon

    Ici on entre dans des rages folles quand on se découvre cocu. Alors on tue ou on joue des sales tours, on se venge.

    Ici, toute la structure familiale a été fondée sur la confiance et la fidélité. Ce qui peut faire illusion jusqu’au jour où, par implantation d’une puce rapporteuse, chacun se saura cocu.
    En attendant cette puce rapporteuse, les mémoires des smartphones et les tests ADN font déjà la moitié du boulot de flicage

    Ici, un enfant (parce que ses camarades aussi) grandit en installant sa psyché sur le concept de parents fidélistes. Sa psyché se fissure, s’effondre quand il découvre que ce n’est pas le cas (Christopher McCandless avait fugué à 22 ans pour cette raison) 
     

    Ici, comme chacun commence à piger qu’il se fera forcément pincer d’adultères, surgissent des contrats de mariage.
    De l’extérieur on semble se marier comme tout le monde (et on en retire une autorité car on devient prescripteur de morale en devenant chef de famille) mais en réalité, il y a un contrat connu des seuls conjoints qui stipule que le libertinage est admis. Des enfants vont naître en se croyant enfants de fidélistes alors que ce ne sera pas du tout le cas.
    (Ça fait un moment que les enfants de vedettes se sont faits une raison tout en souffrant de ne pas faire partie de la norme des enfants nés de parents fidélistes)

    Ici, il surgit de multiples souffrances parce qu’on a contruit trop de choses sur des idéaux au lieu de les construire sur la réalité banale.

    Oui, ici on est vraiment, profondément traumatisé, mais de choses artificielles.
    Oui, ici on est en grande souffrance mais pour des raisons qui feraient rigoler d’autres.

    (Les anthropologues du XIXème siècle ont eu un mal fou à nous dire la vérité du Monde, à nous montrer que bien d’autres faisaient autrement)


    Ici, trop de choses sont bâties en château de cartes



  • easy easy 6 février 2013 18:57

    Je vois beaucoup d’intelligences dans ce papier

    J’aurais envie de rebondir sur cent points 

    Mais je vais plutôt soumettre à votre examen un argument que vous n’avez pas abordé



    Que nous couchions avec des kangourous, des robots ou nos fils, il restera tout de même toujours un nerf social pour lequel chacun se battra encore, celui de la morale (au sens large)

    Les homos sont globalement déjà prescripteurs sur la mode ou l’art
    Mais, toujours globalement, ils ne sont pas prescripteurs de morale (sauf exceptions récentes où quelques uns crient « Oh la honte, lui là, il est homophobe ! » )

    Ainsi YSL, Bergé et Dave étaient prescripteurs de la mode mais pas de la morale et s’en satisfaisaient. 

    Les homos n’étaient pas prescripteurs de morale mais avaient donc longtemps souffert de ne pas l’être.
    (Dans l’intervalle, les Juifs sont devenus de forts prescripteurs de morale, ainsi que les Musulmans)
     

    Les grands prescripteurs de morale étaient autrefois les gens de l’Eglise et les aristocrates dont le roi. Ils étaient talonnés par quelques penseurs seulement bourgeois.
    Il y avait aussi les précepteurs, les maîtres compagnons, les grands professionnels ou artisans. 
    Sous l’Ancien régime, les parents de la gueusaille étaient peu prescripteurs face à quiconque, y compris face à leurs enfants. A la maison, ils ne faisaient que répéter le verbatim les prescriptions des grands prescripteurs. 
     
    Après 1880, ont émergé les instituteurs comme grands acteurs de prescription morale. Et finalement, les parents le sont devenus aussi mais face à leurs seuls enfants. 
    Tout le monde est devenu prescripteur à commencer par monsieur et madame Michu. 
    Internet a favorisé cette diffusion de la prescription morale et désormais tout le monde dit sa vision de sa morale et fait la morale aux autres.

    Les homos qui avaient conquis de l’autorité dans le domaine de la mode, qui ont grand rôle dans la consoculture, se retrouvent cependant au plus bas de l’échelle des prescripteurs de morale

    Comme depuis Internet il devient dans la définition de chacun, même des rappeurs, même des dealers, même des taulards, même des terroristes, même des pirates, de prescrire une morale, il devenait pressant pour les homos de trouver un biais pour devenir aussi des prescripteurs de morale reconnus. 

    Dans l’éventail des possibilités à portée de main et à effet immédiat, il y a le fait, pour les homos, de devenir parents.
    Du jour au lendemain, quand on est parent, quand on a charge de jeune âme, on est automatiquement reconnu prescripteur de morale. D’autant que « Trop de parents ne savent pas éduquer leurs gosses »

    Le mariage, en ce qu’il leur permettrait d’adopter et de se présenter en couple éducatif, leur offrirait l’accès à ce rang d’autorité morale.
    A lui seul, le mariage, par la transcendance qu’il trimballe, parce qu’il annonce le début d’une entreprise procréative et éducative, offre bien plus sûrement que le PACS, une allure de prescripteur d’office

    Au bilan, le mariage seul + l’adoption seule (en ses mille formules) offrirait aux homos une autorité morale inédite. Enfin, mariés et parents, ils ne subiraient plus la morale des autres, ils participeraient à part entière à la morale 


    Un cran derrière, le fait de pouvoir parader en parent, induit aussi la transmission du nom, la transmission d’une nationalité et confère des allures de citoyen participant non plus à la consoculture mais à la culture séculaire, à l’Histoire du pays (y compris au travers de la position de soldat, de parent de soldat en cas de conflit)

    En somme, s’il y a bien une problématique d’image dans notre pays, elle n’est pas exactement physique sinon pour quelques beaux, elle n’est pas pécuniaire, elle est morale.
    L’autorité morale est accessible à 100% des gens qui éduquent des enfants. C’est elle qui chacun cherche a conquérir par tous les biais possibles.
    (Le déferlement des gens sur les affaires Polanski, DSK, Depardieu, atteste cette lutte de chacun pour tenir la hampe de la morale)


    Or cette évolution du chacunmoralisme a déjà touché les enfants.
    Eux aussi se mettent à faire la morale.
    Actuellement, ce n’est pas encore flagrant chez les jeunes (encore que bien des profs me démentiraient. Bien des parents contestés par leurs gosses aussi).
    Mais les vieux enfants font clairement et très publiquement la morale à leurs parents. Il y a de plus en plus de gens de 30 ou 40 ans qui font procès à leurs parents. Les cas Sheila Bardot Herzog l’illustrent. Même le cas Depardieu contient de ça dans le filigrane de son drame.

    Les homos ont bien raison de viser le mariage et l’adoption mais les enfants commencent à refuser d’être les derniers à ne pas avoir un statut de prescripteur de morale. 

    Je pousse le bouchon en posant que les robots toys seront alors pucés pour dire eux aussi la morale. Eux aussi pourront accuser

    Les bestioles seront donc les sempiternelles cocues de la morale.

     

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