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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 29 janvier 2013 19:19

    Un corpus d’exemples ?
    Vous n’aurez pas à vous casser la tête puisque chacun convient que nous sommes (à toutes échelles) organisés en termitière (les termites sont plus spécialisés que les fourmis ou les abeilles). Mais de manière cent fois plus spécialisée.

    Il y a 20 ans, il était convenu que si l’on voyait un accidenté, on faisait ceci cela pour essayer de le sauver.
    De nos jours, si t’es pas spécialisé, tu n’as pas le droit d’y toucher.

    Pour empêcher une gamine de 6 ans qui frappe son prof, il faut être policier en uniforme et en patrouille de 3
     
    De cette hyper spécialisation ou fonctionnarisation, nous sommes très conscients et d’accord.
    Nos paysans étant ceux d’entre nous qui sont les plus polyvalents


    La question que nous pouvons nous poser c’est si cette spécialisation qui nous fait des oeillères est chouette ou pas, efficace ou pas, agréable à vivre ou pas, optimiste ou pas. 

    Nietzsche semblait trouver ça décadent



  • easy easy 29 janvier 2013 18:58


    ****L’argument « on disait bien que xxxx était impossible », est une fumisterie intellectuelle, on en est pas au début de l’humanité en train d’être fasciné par une éclipse.****

    Oui

    Sous Képler, il y avait 6 personnes au monde disposant d’un télescope tel le sien

    Il était très possible de découvrir des inédits avec de nouveaux instruments

    De nos jours les instruments sont répartis dans le Monde par milliers



    On peut toujours proposer un instrument nouveau mais on en fait alors un descriptif, un dessin clair et on le soumet. Il est très facile pour les millions de scientifiques du Monde d’en évaluer la pertinence et l’intérêt.

    On peut aussi proposer un concept nouveau (tel celui que vient de pondre Kim Dotcom), même sous seule forme papier. Mais là encore, il peut être expliqué clairement et chacun peut en juger de la pertinence.

    On peut enfin découvrir quelque réaction ou molécule nouvelle mais on doit alors la montrer aux scientifiques, pas aux Bidochons de Trifoullis les Oies.


    Les fusion froidistes n’ont ni proposé un appareil neuf, ni proposé un concept neuf, ni montré une réaction neuve. 
    Ils ont seulement raconté avoir vu un truc épatant dans leur casserole mais sont infoutus de le prouver, de le reproduire ou le le faire réaliser par d’autres.


    La merveille dépend donc de leur personne.
    Leur personne est magique

    Ils sont dans la position des philosophalistes qui prétendaient avoir trouvé un trésor infini dans leur athanor et en détenir la recette.

    Les crédules demandent à être initiés. 
    Il leur faut écouter le maître. 
    L’or ne sort pas de l’athanor mais de la bouche du maître.
    Il faut payer le maître pour entendre le bruit de l’or sortir de sa bouche.



  • easy easy 29 janvier 2013 17:59

    ***Actuellement, même si c’est un grand bazar, il me semble bien qu’il y ait piétinement, certes pas physique mais : » à chacun sa merde" ! Non ?***


    Sous l’Ancien Régime, il y avait obligation pour les gueux de participer à 100 sortes de fêtes liturgiques par an (oui ils avaient des congés). Messes et processions incluses. S’y ajoutaient les corvées communales. Il y avait donc une implication de chacun dans la chose publique, extinction d’incendies, enterrements, milice et combats compris.
    Depuis la FONCTION, ou spécialisation, chacun se concentre sur sa fonction et a très logiquement moins à faire avec la chose publique (sauf pour lui réclamer) 


     

    **** Et la situation rend cette attitude tout à fait naturelle : nous n’avons plus le loisir de nous intéresser à la chose publique ! Non ? ****

    C’est la fonction ou spécialisation qui a fait ça
    (Et dès l’école on interdit aux enfants de s’entraider. Interdiction de copier)



  • easy easy 29 janvier 2013 17:25

    Je trouve :

    Que les comiques de son genre ont surgi de la démocratie (et aussi de l’absurde né au XIXème siècle lorsque les gens se sont sentis coincés entre Eglise et Science) 
    Que ces comiques allaient donc à se déguiser en absurdes ou idiots

    Et que vers 1980, ces clowns Blancs ont disparu pour laisser la place à des clowns nés de l’immigration méditerranéenne 

    Que nos comiques Blancs actuels vont davantage à se moquer directement des politiques que de la nature humaine. Ils sont devenus plus pamphlétaires

    Si ça se trouve, nos actuels clowns Beurs vont passer à leur tour pamphlétaires et il n’y aura plus de clown jouant les idiots.



  • easy easy 29 janvier 2013 16:52

    Bon sujet que le « sauve-qui-peut » 

    Je trouve que vous péchez de généralisation sur un sujet très protéiforme 

    Je vais exposer différents cas


    Commençons par un cas-contexte carrément sans « sauve-qui -peut »
    C’était vers 1976, du jour au lendemain, vers le 15 décembre, la station des Arcs 1800 s’ouvre pour la première fois (peut-être 2000 lits neufs) 
    Dans les mois qui ont précédé, 500 personnes (futurs moniteurs de ski, futurs commerçants, futurs adminstratifs, architectes, maçons, plombiers, ...) se sont affairés à la fabriquer cette station ex nihilo. Avant cette ouverture et dans les années qui suivirent, la station formait, pour ceux qui y vivaient, une sorte de Lune ou d’île, détachée des problématiques du monde et l’ambiance y était archi optimiste. Chacun avait mille problèmes à résoudre mais il n’y avait pas une once de défaite dans l’air.
    « Sauve-qui-peut » inconnu.
    (Ce serait bien que chacun puisse vivre ce genre de situation au moins pendant les premières années de sa vie active) 




    Bazar de la charité 1897 (Un an avant la mort de Sissi). Dans cet endroit, sont rassemblés des stands tenus par des dames de rang élevé qui exposent des bidules afin de rentrer des sous pour les pauvres. Lorsque l’incendie démarre, s’il y a plus de femmes que d’hommes derrières les stands, il y a plus d’hommes que de femmes dans les allées. Avant l’incendie, on a donc un ensemble de gens qui sont tous dans une démarche, à ce moment là, altruiste et généreuse envers la gueusaille. Lorsque l’incendie démarre, pas une seule personne ne s’occupe à éteindre les premières flammes. Chacun est très habillé, il n’y a ni pompier ni moyen de lutte contre les incendies.
    Les morts sont en fait des mortes (deux hommes morts, un vieux médecin et un gamin)

    Les hommes étaient en pantalon, les femmes en robes à crinolines. Celles qui couraient dans les allées ont été bousculées et piétinées par les hommes. 
    Il s’agit ici d’un sauve-qui-peut hystérique-seconde (car j’estime qu’il y a des hystéries longues, moins visibles)
    Il a été rapporté des cas de dames ayant disons aidé d’autres dames en se sacrifiant. Il n’a été rapporté aucun cas d’homme aidant qui que ce soit.
    Dans ces cas d’hystérie-seconde, je ne commenterais pas, je ne jugerais pas parce qu’il me semble que ce n’est pas maîtrisable ou éducable



    Ghetto de Varsovie. Là il y avait aussi de quoi hystériser mais pas à la seconde. On hystérisait-mois. Et bien on a vu de tout. Il y en a qui ont marché sur les autres, qui ont vendu ou dénoncé les autres pour s’en sortir. On en a vu qui sont sortis et rentrés tous les jours en passant par des trous afin d’approvisionner leur famille en bouffe (Martin Grey). On en a vu qui se sont évadés en groupes. Et on en a vu qui n’ont fait qu’introduire des armes pour se battre jusqu’au bout sans plier. Toutes sortes d’attitudes depuis le « sauve-qui-peut » le plus égoïste au « sauve-qui-peut » le plus altruiste.

    Entre l’incendie du Bazar de la charité et le Ghetto de Varsovie, on pourrait placer le naufrage du Titanic qui a provoqué une hystérie-heure et qui a démontré plusieurs sortes de « sauve-qui-peut » 



    Concernant la bourse, tous les krachs ont des allures d’hystérie-heure et donnent à penser qu’il n’y a que des « sauve-qui-peut » égoïstes. Et c’est plutôt vrai.
    Mais à bien y regarder, on peut voir des gens qui ont risqué gros pour sauver le navire entier. Ainsi, en 1907, il y a eu une crise bancaire (frappant la confiance entre banques) ; JP Morgan et Rockefeller ont osé mettre leur fortune sur la table pour rassurer tout le monde (et ça a été encore très limite). 


    Là, vous nous parlez plutôt du « sauve-qui-peut » qui résulte de l’hystérie-décennie qui frappe notre peuple et consorts. Cette hystérie étant très sourde, elle ne provoque pas des mouvements très visibles mais elle est trop longue alors elle épuise et ce qui se produit le plus ce n’est pas du vandalisme accéléré, du piétinement les uns sur les autres en manière de panique d’incendie mais plutôt un retrait de chacun. 
    Ce retrait ou repli sur soi généralisé n’est pas égoïste ni pervers au sens individuel. Il produit des effets pervers m’enfin ce n’est qu’un mal décroissanciste. Ce n’est pas plus affreux que ça. 

    Le « sauve-qui peut » actuel, si on tient à le schématiser, à dire qu’il est commun à tous, est essentiellement du découragement, de la perte d’optimisme, et ne conduit qu’à un retrait de soi, non à un piétinement des autres. Ce qui est piétinement des autres c’est quand par exemple certains arrachent les métaux des installations collectives. Ça existe, mais c’est marginal. Le grand mouvement d’ensemble consiste plutôt à un retrait sans plus. 


     

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