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Hervé Hum

Hervé Hum

Chacun doit être son dernier maître et son premier disciple. Telle est ma devise. Ma conviction est que nous sommes devant la porte d entrée d une nouvelle dimension de conscience d être. Soit nous y entrons, soit nous périssons. Cette porte s'est ouverte fin 2012....

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  • Premier article le 17/07/2012
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Derniers commentaires



  • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 16:51

    @Seth

    de mon point de vue, ce n’est pas tant une question de culture que de connaissance et de conscience.

    Perso, je n’ai pas lu le capital en dehors de certains passages clés, mais lorsqu’on maîtrise le principe de causalité c’est inutile, car les mêmes causes entraînes les mêmes effets.

    Bref, lorsque Adam Smith dit que la nature offrant tout ce quelle contient, seul coûte le travail pour l’exploiter, la transformer et la transporter, on a déjà donné le socle de l’économie, c’est à dire, où seul les êtres travaillent, que ce soit des humains ou des animaux.

    A partir de là, la question est de savoir qui travaille, selon quels critères de valeur d’échange afin de calculer le mode de redistribution. Mais dès lors où un petit nombre entend exercer sa prédation sur le temps de vie d’autrui, alors, il devra obligatoirement mettre en place les outils qui lui permettent d’exercer cette prédation et de trouver le moyen de le faire accepter par ceux qui devront donner de leur temps de vie à sens unique.

    Le communisme, ce n’est pas l’égalité, c’est l’équité de l’échange tel que le montre Marx. L’égalité consistant à donner à tous la même chose étant une forme d’iniquité appelée aussi parasitisme. Qui est une forme de prédation, mais de forme différente. L’astuce pour les super prédateurs humains étant alors de désigner à la vindicte populaire les parasites pour faire oublier leur prédation. L’autre étant de désigner l’ennemi extérieur et d’en appeler à la formule magique « la patrie en danger ».



  • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 16:33

    @Aristide

    Difficile à dire, un cas qui me semble être très proche du communisme, est la confédération iroquoise.

    La constitution interdisait la prise de pouvoir personnel.

    La structure sociale était matriarcale. Admettait la hiérarchie et l’accumulation, mais la limitait dans le temps. Le principe du mérite personnel était le socle de la société, sachant que le mérite personnel interdit son appropriation par autrui à son profit, fondement du système capitaliste sans lequel celui-ci est vide.

    Cela dit, votre idée est de montrer qu’un régime communiste au sens propre serait impossible dans nos sociétés.

    Elle est effectivement quasiment impossible à atteindre dans un monde en conflit perpétuel, puisque cela exige d’avoir des chefs de guerre. Impossible dans un monde où l’argent travaille, alors que seul l’humain travaille contre salaire. Impossible avec le dogme de la propriété privé devant la responsabilité individuelle et collective.

    Mais pour autant, on ne saurait parler de régime communiste ce qui est fondamentalement un régime capitaliste, différent seulement par sa forme de domination et d’exercer la prédation

    On ne saurait donc définir ce qu’on considère comme du mauvais capitalisme comme du communisme et désigner comme du capitalisme ce qui correspond à la forme de prédation qu’on privilégie. Et où tout repose dans l’art de faire croire que la prédation du mérite d’autrui à son profit est un mérite en soi, alors que c’est comme dire que le voleur mérite son butin pour avoir su le voler.

    Ainsi, d’un capitalisme de la tyrannie d’un tout petit nombre qui contrôle l’appareil d’Etat et réduit la bourgeoisie à l’état de petit fonctionnaires de l’outil de production, à celui de la tyrannie d’un petit nombre qui contrôle l’appareil de production et réduit les fonctionnaires au contrôle de l’appareil d’état à leur service plus ou moins exclusif. On change certes de forme, mais pas de principe, ni de régime de la dictature d’un petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne.



  • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 14:43

    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

    Si on considère que ce sont les actes qui définissent les mots et non l’inverse, alors, il n’y a jamais eut de pays avec un régime communiste, du moins, en occident.

    Si on devait s’en tenir aux mots pour définir les actes, alors il faudrait libérer tous les prisonniers en prison, sauf exception de ceux qui se disent coupables.

    Puisque tout le monde sait bien que la prison est remplit d’innocents !

    un dictateur, par définition, c’est celui qui capitalise le temps de vie des individus constituant le peuple à ce qu’il définit comme son profit.

    Or, le principe fondamental du capitalisme est la prédation du temps de vie d’autrui à son profit, alors que le communisme l’interdit formellement.

    Le communisme, par définition, c’est la souveraineté du peuple qui n’admet pas de tuteur, mais uniquement de porte parole ou de coordinateur, mais qui interdit la prise de pouvoir personnel ou même collégial.

    Le seul cas où la prise de pouvoir est justifié, c’est l’état d’urgence ou de guerre, car cela nécessite un chef de guerre.

    Mais cela implique de facto de passer sous régime dictatorial et qui normalement dure le temps de l’état d’urgence. Mais si vous faites en sorte que l’état d’urgence soit permanent, alors, vous justifiez la dictature permanente. D’où l’intérêt de jouer aux pompiers pyromanes.

    Bref, tout dictateur qui veut justifier sa dictature, doit gouverner sous l’état d’urgence permanent, que ce soit sur le plan politique ou économique et évidemment, militaire.

    Après, un régime peut mettre l’aspect économique, politique ou militaire, ou même religieux en avant, mais fondamentalement le but est strictement identique, exploiter, exercer sa prédation sur le temps de vie d’autrui à son profit.

    Un menteur, un manipulateur utilisera toujours le ou les mots qui lui permettent de prendre et conserver le pouvoir.



  • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 13:59

    Faire passer une forme de capitalisme pour du communisme, voilà une marque de fabrique des propagandistes des capitalistes.

    Parce que par définition, le communisme interdit la prise de pouvoir personnel ou d’un « petit nombre qui fait travailler le grand, est nourrit par lui et le gouverne »

    Citation de Voltaire parlant du capitalisme monarchique et qui est valable pour le capitalisme bourgeois.

    Ceausescu ou l’URSS de Staline et cie, c’est le capitalisme du petit père des peuples, celui qui substitue à la bourgeoisie, des fonctionnaires d’Etat se contentant d’une petite plus-value, parce que le petit père des peuples est un tyran au sens où il ne faut pas qu’une tête autre que la sienne dépasse du lot.

    Mais tout cela est du pur capitalisme et en aucune manière une forme quelconque d’un régime communiste, celui-ci étant par définition la démocratie réelle et véritable.

    La souveraineté du peuple, c’est la mise en commun du pouvoir et qui interdit de facto son appropriation par une ou un petit nombre qui fait travaille le grand, est nourrit par lui et le gouverne.



  • Hervé Hum Hervé Hum 16 décembre 2024 10:28

    @sylvain

    même en 1900, la notion d’autonomie industrielle vaut pour les propriétaires ou actionnaires de cette même industrie et non pour les travailleurs.

    En 1900, les conditions des travailleurs étaient infiniment pire que celles après la seconde guerre mondiale, alors, vous la voyez où vous votre souveraineté du point du vue du travailleur ?

    Ce qui ne change pas, c’est le fait que la nation, avant elle le royaume ou la patrie ou l’empire, sont des concepts dont l’unique but est de permettre à un petit nombre de faire travailler le grand, être nourri par lui et le gouverner sur le même principe mafieux de défense contre l’ennemi extérieur.

    C’est que voyez vous, pour le souverain d’un peuple, payer un impôt à un autre que lui même est le fait qu’il n’est pas souverain, mais le vassal d’un autre.

    Le seul argument, il en existe pas d’autre, pour justifier de sa domination sur la populace est via l’état d’urgence, la menace ou état de guerre qui nécessite toujours d"avoir un ou des chefs de guerres et de devoir se soumettre à eux volontairement et même d’interdire toute opposition qui contesterait cette dictature.

    Bref, un capitaliste mondialiste est un capitaliste ignorant des conditions de sa propre domination. Mais le capitaliste instruit des conditions de sa propre domination ne sera jamais mondialiste tant qu’il y aura des travailleurs à exploiter, il devra toujours jouer les pompiers pyromanes.

    La limite indépassable est celle où il y a au moins deux empires qui se font face, c’est ce que j’appelle la limite orwellienne.

    La ploutocratie mondiale se dispute juste pour savoir entre l’impérialisme avec deux ou trois blocs se faisant face ou s’il vaut mieux en revenir à la situation du XIXème siècle.

    Mais tant qu’il y a la guerre ou menace de guerre, cela reste finalement accessoire.

    enfin, tant que la guerre civile ne vient pas risquer de tout remettre en cause.

    Etc...

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