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Claude Courty

Claude Courty


Franc-tireur de la pensée libre. Lanceur d'alerte démographique.
Humaniste rationaliste, dénataliste ; chercheur indépendant en sociologie, agnotologie, écologie, pauvrologie.
Fondateur de la “Pyramidologie sociale”.
Les certitudes sont les vérités des sots, dont chacun porte sa part selon sa crédulité et sa liberté de pensée ; les pires de ces certitudes étant érigées en dogmes, dans le déni de réalités factuelles et chiffrables concernant les fondamentaux de la condition humaine, pourtant accessibles au premier venu. C'est ainsi que d’une extrême à l’autre, l’immense majorité des croyances, doctrines et idéologies dans lesquelles baigne l’humanité, s'obstinent dans la poursuite de ce déni de réalité.
Pour me joindre : Formulaire de contact figurant en bas de la page d'accueil du blog 
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/ ou en commentaire des articles qui y sont publiés.

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  • Premier article le 02/09/2011
  • Modérateur depuis le 02/11/2011
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Derniers commentaires



  • Claude Courty Claude Courty 22 août 2023 15:33

    « Tout être humain est avant toute autre activité ou toute autre considération un consommateur » Gaston Bouthoul (1896-1980), in Traité de sociologie, éditions Payot 1968, tome II, p.180. Et parce qu’il doit impérativement se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort, comme en attestent les marchés du prénatal et du funéraire. Il se double ensuite d’un producteur, dès qu’il est en âge de travailler, devenant ainsi un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement.

    Plus le nombre de ces agents a augmenté au cours des millénaires, plus leurs besoins se sont accrus, outre ceux qu’ils se sont inventés toujours plus nombreux, plus ils ont produit, consommé ; ont échangé et se sont enrichis, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de gestion de ressources non renouvelables comme de déchets, ou de pollution, les atteintes à l’environnement ont ainsi toujours augmenté avec la population humaine, ses besoins et leur industrie telle que nécessaire à leur satisfaction, ajoutant de la sorte aux effets des caprices d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

    Tous les malheurs du monde que l’homme a la capacité de maîtriser en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de sa société, selon lequel :

    1° – Les hasards de sa naissance et l’héritage génétique, social et culturel qui en résulte, assignent à chacun sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient : les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite ; les effets de la compassion la plus sincère éprouvée pour les plus déshérités ; les corrections et compensations que puisse offrir la société à ces derniers

    2°– Richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité. Sans riches point de pauvres et réciproquement ; le bonheur étant une richesse qui se partage comme toute autre.

    3° – Pour des raisons purement structurelles, toujours liées au caractère pyramidal de toute société fondée sur l’interdépendance hiérarchisée de ses membres, comme l’est celle de l’humanité, les pauvres s’y multiplient à une cadence qui est moyennement 6 fois celle des riches.

    C’est dans ces conditions, que sous la pression des centaines de milliers d’êtres humains qui viennent de nos jours s’ajouter quotidiennement à leur population mondiale, leur pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.

    Or les êtres humains, en dépit de la conscience qu’ils ont d’eux-mêmes – à moins que ce soit précisément pour cette raison – prêtent peu attention à ces réalités. Sous l’emprise croissante de sentiments et d’émotions que leur dictent d’obscures peurs ataviques et une angoisse existentielle augmentant avec le nombre et les difficultés de gouvernance qui en découlent, ils préfèrent, à l’observation de faits et chiffres incontestables, les dogmes lénifiants de croyances religieuses fondées sur le mystère et les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs. Ceci d’autant que depuis qu’ils existent, certains d’entre eux ont compris les avantages qu’ils pouvaient tirer, de cette spiritualité – faculté par laquelle chacun tente de s’expliquer ce qui lui est inaccessible et que seule une patiente démarche rationnelle semble en mesure de révéler.

    https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html



  • Claude Courty Claude Courty 22 août 2023 12:03

    @Claude Courty

    Correctif

    Le malheur étant au bonheur ce que la richesse est à la pauvreté, si des moteurs entraînent nécessairement un ensemble dynamique comme l’Économie, ce sont ses pilotes qui en déterminent l’évolution. Or, quels qu’aient été de tous temps leurs valeurs de référence, nous voyons le niveau de malheur où ils ont conduit l’humanité et tout ce qui en dépend depuis toujours, en attendant la fin à plus ou moins long terme pour tout et pour tous.

    Bonsoir



  • Claude Courty Claude Courty 19 août 2023 21:02

    @JPCiron

    Le malheur étant au bonheur ce que la richesse est à la pauvreté, si les moteurs sont partie d’un ensemble la direction et les pilotes en sont d’autres, mais quels que soient ces derniers et leurs « valeurs », nous voyons le niveau de malheur où ils ont conduit l’humanité et tout ce qui en a dépendu, en attendant la fin à plus ou moins long terme pour tout et tous.

    Bonsoir.



  • Claude Courty Claude Courty 19 août 2023 14:46

    @Claude Courty

    Omission 
    Voir, au sujet du 1er § de mon post ci-dessus :
    « Notre empreinte écologique »
    Mathis Wackernagel, Wiliam Rees
    Éditions « écosociété »  Montréal  2008



  • Claude Courty Claude Courty 18 août 2023 17:43

    @JPCiron

    Contrairement à votre affirmation, il existe bel et bien une échelle commune aux économies primitives et actuelle. Elle est celle des ressources nécessaires à leur fonctionnement, dont nous savons que l’humanité a consommé en 2023, en moins de six mois, ce que la Terre lui offrait pour l’année entière .

    Dans les sociétés primitives comme dans la moderne, chaque être humain s’est toujours distingué par les hasards de sa naissance et son héritage génétique, social et culturel, quels que que soient les aléas de son existence par la suite. Et ça a été le cas des sociétés primitives tant qu’elles ne se sont pas exonérées de la loi de sélection naturelle, dont l’effet majeur était d’en réguler la démographie – comme pour les autres espèces, jusqu’à ce que l’homme s’en mêle –, avec toutes conséquences sur leurs besoins et la gestion des ressources nécessaires à leur subsistance.

    Puis l’économie est devenue un système au service et aux mains de l’homme. C’est ainsi qu’elle a perdu son caractère naturel, au sens premier du terme, par l’exercice de la volonté humaine et de sa capacité de toujours améliorer sa condition qui le distinguent des autres espèces animales, et qu’il l’a organisée, depuis l’extraction jusqu’à la transformation et la consommation des ressources propres à satisfaire ses besoins, puis leurs échanges, dépassant le troc par l’invention de ce facilitateur que furent et demeurent les monnaies et autres moyens de paiement.

    Depuis, sous l’effet d’un progrès scientifique et technique considérable, ayant favorisé un accroissement incontrôlé de sa population, assorti de ses besoins, vitaux et superflus, est apparue la mondialisation, qui n’est rien d’autre qu’une économie démesurée, achèvant le pillage de la planète.

    L’histoire de l’humanité se confond de la sorte dorénavant, chaque jour plus étroitement, avec celle de l’indissociable binôme population/économie, celle-ci étant conditionnée par celle-là, et non l’inverse.

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