« de la légitimation du pillage de ressources naturelles du fait de leur inexploitation.. »
Excusez-moi de vous dire que je ne comprends pas votre logique :
Vous commencez par me parler de « pillage des ressources naturelles », puis vous me parlez de « vol de voitures ».
Or un vol de voiture et un vol. Tandis que l’achat d’un barril de pétrole à soixante dix dollars est un achat payé rubis sur l’ongle.
Comprenez-vous le sens des mots ?
Que pensez-vous du veinard qui touche ces soixante dix dollars, alors qu’il n’a strictement RIEN fait pour les gagner ?
Et qui a le culot de se plaindre ?
Nous on s’en fout Monsieur Borat, car nous avons de quoi payer. Mais qu’en pense un Malien, dans le fond de son coeur ?
Puis vous me parlez d’Améridiens qui se « développaient à leur rythme ».
A leur rythme ? C’est à dire à zéro kilomètres à l’heure ?
Le problème provient justement du fait que dans ce monde, certains prétendent vouloir « se développer à leur rythme », c’est à dire ne pas se développer du tout et ne pas procéder aux réformes nécessaires pour se développer, mais veulent tout de même toucher le pognon du pétrole et des autres ressources naturelles, lorsqu’ils en ont, ou faire raquer ceux qui se sont développés aux prix de grands efforts, lorsqu’ils n’en ont pas.
Soit en allant s’installer chez eux, sans autorisation préaliable pour se faire entretenir. Soit en restant chez eux et en réclamant des « aides » ou des « remboursements ».
Appellons les choses par leur nom : Ce sont de petits escrocs.
Nous en avons marre de nous faire traiter de « pillards » par des mendiants.
1) Les européens ont pillé l’Afrique. Les européens n’ont rien pillé du tout, ils ont exploité des ressources naturelles, car ces ressources avaient une valeur POUR EUX, alors que ces ressources n’avaient aucune valeur pour les africains. Et la meilleure preuve qu’elles n’avaient aucune valeur, est que les africains n’avaient pas songé à les mettre en exploitation.
Si les africains avaient connu les utilisations qu’on pouvait faire de l’acier, ils auraient exploité eux-mêmes les gisements de minerais de charbon et de fer qui sont nécessaires pour fabriquer de l’acier dans des hauts-fourneaux.
Si les arabes avaient connu les utilisations qu’on pouvait faire du pétrole, ils auraient mis eux-mêmes leurs gisements de pétrole en exploitation afin de le raffiner pour produire des carburants ou des matières plastiques.
Pourquoi, dans ces conditions ne pourrait-on pas dire que les européens ont enrichi les pays qui possèdent ces matières premières ? Après tout, ils ont conféré une valeur à des ressources qui n’en avaient aucune.
Aujourd’hui les pays producteurs de pétrole encaissent, sans effort, des richesses colossales parce que les anciens colonisateurs achètent et sont prêts à payer au prix fort, un liquide qui n’a, sans eux, aucune valeur, parce qu’il est si nauséabond qu’on ne peut pas le boire.
Les colonisateurs ont créé de la valeur là où il n’y en avait pas et ils partagent cette valeur avec ceux qui n’ont rien créé du tout et qui étaient assis sur un tas d’or qu’ils ne souçonnaient même pas.
2) Personne ne songe à dire que les africains ou les arabes sont des êtres inférieurs, ou des paresseux, ou des corrompus.
En revanche, il ne faut pas hésiter à dire que les sociétés dans lesquels ils vivent, et qu’ils se sont créés pour eux-mêmes, sont des sociétés immobiles et stériles.
C’est là qu’est leur responsabilité et leur devoir est de réformer leurs coutumes, leurs croyances et leurs façons de penser, afin de les adapter au monde dans lequel ils vivent.
Celà signifie qu’ils doivent s’inspirer de ce que nous avons fait avant eux, que celà leur plaise ou non, car ce n’est pas nous qui allons nous inspirer d’eux : les résultats qu’ils ont obtenu ne sont pas assez concluants.
Et s’ils ne veulent pas s’inspirer de nous, qu’ils s’inspirent des chinois ou des japonais, nous n’exigerons pas qu’on nous verse un copyright.
S’ils se mettent un instant à notre place, ils verront ce que nous voyons de plus en plus clairement : il y a une différence de comportement entre un chinois, ou un vietnamien, d’une part, et un arabe ou un africain, d’autre part.
Que ce soit chez eux, ou chez nous.
Et nous ne pouvons pas nous empêcher de penser que ces différences dans les comportements expliquent les différences de résultats. Nous allons vers une situation où le reste du monde EXIGERA de meilleurs résultats et ira voir sur place pourquoi les résultats ne sont pas meilleurs.
Qu’est-ce que ça peut bien nous foutre que vous nous accusiez d’être des « néo-colonialistes » ? Nous ne sommes même pas sûrs qu’il s’agisse vraiment d’une insulte !
En effet, et je crois avoir posté plusieurs messages sur Agoravox pour défendre l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, lorsque ce sujet a été traité à l’occasion d’un article publié ici.
Il se trouve que je connais un peu la Turquie, notamment la région d’Izmir et de Denizli, ainsi que le « Chateau de Coton », qui est situé entre les deux.
Mais ce n’est pas la seule raison, bien sûr.
La véritable raison est que j’aime beaucoup le Chiche Kebab. J’en ai un excellent en bas de chez moi et ça m’embêterait beaucoup qu’il s’en aille.
Non, il y a d’autres raisons plus solides :
1) La Turquie connait un développement très remarquable, avec des taux de croissance proche de 10%, comparable aux taux chinois. Ce qui prouve sa capacité de développement. Il est à noter que la Turquie ne dispose que de très peu de ressources naturelles et qu’elle se développe grâce à son travail.
2) Une partie non négligeable de la population Turque est attachée au principe du Kemalisme de laïcité de l’Etat. C’est à dire à des principes de gouvernement non théocratiques.
3) Le Parti islamique au pouvoir, qui vient de remporter les élections, me parait pour le moins modéré. Je suis tout prêt à le considérer, jusqu’à preuve du contraire, aussi inoffensif et compatible avec la Démocratie, que les partis de la Démocratie Chrétienne Italien, ou Bavarois.
4) Des négociations de longue haleine sont en cours avec la Communauté Européenne, on ne sait pas encore qu’elle en sera le résultat, mais je ne suis pas partisan de les arreter de façon prématurée. Attendons plutôt de voir avant de prendre des positions hostiles à l’entrée de la Turquie en Europe.
De toutes les façons l’avenir de l’Europe se trouve à l’Est, vers l’Asie Centrale Turcique et la Sibérie Russe.