Les officines de propagande islamiste qui sont à l’oeuvre sur Internet ont encore frappé !
1) Ben Laden n’existe pas.
2) S’il existe c’est un agent de la CIA.
3) ou bien c’est un agent du Mossad.
4) Ce sont donc les américains eux-mêmes qui ont commis les attentats du 11 Septembre.
5) ou bien ce sont les « sionistes ».
Une propagande à deux balles, qui est loin de valoir la propagande antiaméricaine de Joseph Goebbels pendant la dernière guerre.
Avec une nouvelle recrue quand même : Christine Boutin !!
Et disons le pour finir : ces attentats ont eu au moins une heureuse conséquence qui est la libération des peuples chiite et kurde en Irak.
La fin du système de sécu à la française est proche.
La meilleure preuve est que personne n’ose plus demander aux cotisants les montants qui seraient pourtant nécessaires pour équilibrer les dépenses. On se borne aujourd’hui à tenter de limiter les dépenses par des demi-mesures qui ne modifient pas fondamentalement le fonctionnement de la machine à fabriquer du déficit.
On menace bien, de temps en temps, de surtaxer « les riches », les entreprises, ou les poissons rouges. De taxer « le capital », « les rentiers », les chats et les chiens, mais sans grande conviction.
On sait bien que toute nouvelle surtaxe ne ferait qu’augmenter la fraude, qu’augmenter le prix du travail et développer le chomage et qu’encourager les victimes à s’enfuir en courant.
On en est au point ou toute augmentation du taux des prélèvements diminuerait le total des montants que l’on prélèverait, car les bénéficiaires savent très bien qu’on les prend pour des cons et que le système est en train de vivre ses derniers instants, c’est dailleurs la raison pour laquelle tout le monde cherche à en profiter pendant qu’il est encore temps.
Le système a tout simplement atteint ses limites. A moins d’envoyer la Tcheka ramasser toutes les récoltes de force dans les campagnes.
Sera-t-il possible de le réformer ? Rien n’est moins sûr, car tous ceux qui en profitent prétendent être « pauvres ». L’argument est définitif : comment faire pour s’attaquer aux « pauvres », n’est-ce pas manquer de coeur ?
Comme le système est obligatoire, comme tous les systèmes soviétiques, on est tous coincé. Il ne reste plus qu’à s’organiser pour être absent le jour où il faudra déclarer la banqueroute et trouver des couillons pour effacer l’ardoise.
Encore un dernier commentaire : Comment faire pour dépenser en frais médicaux un euro de plus que le montant des cotisations que l’on a versé ?
Impossible d’y arriver, la plupart du temps, en ne comptant que sur ses vraies maladies ! On est pas maladif à ce point là !
La solution est très simple : Il ne reste plus qu’à consommer des frais médicaux lorsqu’on est pas malade.
Et c’est bien ce que font la pluplart des gens, qui consultent des médecins, ou qui bouffent des médicaments, homéopathiques ou autres, qui ne soignent aucune maladie, car ils ne sont pas malades !
Il y a aussi tous ceux qui se mettent en arrêt maladie, pour prolonger leurs vacances, l’imagination des hommes est sans limite, surtout lorsqu’il s’agit de gratter du pognon et ceux qui sont les plus imaginatifs sont ceux qui prétendent ne pas gagner assez d’argent.
Parbleu ! N’est-ce pas une raison suffisante pour essayer de gratter tout ce qu’on peut ?
La sécu à la française est un système qui est condamné à mort, puisque c’est une machine à fabriquer des déficits !
En effet, en bon acteur économique parfaitement au fait de la logique libérale, chaque consommateur de soins médicaux cherche à maximiser son profit et à minimiser ses pertes, c’est à dire, en l’occurrence, à dépenser, en soins médicaux, au moins un euro de plus que le montant des cotisations qu’il a versé au système.
En espérant que son voisin sera assez stupide pour dépenser un euro de moins, afin que le système reste en équilibre.
C’est ce qu’on appelle : la « mutualisation des risques ».
Comme tous les consommateurs cherchent à baiser leur voisin en même temps, le résultat des courses est strictement conforme à ce qu’on est en droit d’attendre : Tout le monde est baisé, car tout le monde baise tout le monde sans aucune exception. Et le système est donc forcément en déséquilibre. Perpétuellement.
Il ne reste plus alors qu’à faire appel aux contribuables pour solder les comptes, ou à recourir à l’endettement, et nous entrons alors dans une deuxième course pour attraper les jobards, au cours de laquelle chacun fait en sorte de ne pas contribuer à la couverture du déficit, pour le laisser à la charge des autres.
Tout est bon pour y parvenir : fraude fiscale, évasion des capitaux, fuite à l’étranger. Le fin du fin consistant à refiler tout simplement le mistigri à la génération suivante, qui est encore au berceau, et qui ne peut donc pas protester.
Comment un tel système pourrait-il survivre ? C’est un système fait pour des saints, pas pour des français !
Faites à présent un tour au service des urgences dans un hopital public, un soir à dix heures. Vous prierez ensuite le ciel de ne jamais tomber malade à cet heure-là !
Et un Bandol sans « e » sera encore mieux. Avec le couscous, j’aime bien le « gris de Boulaouane », un vin algérien très remarquable qui doit être vendangé en cachette (enfin, je suppose).