L’Iran (en farsi : Erian Shar = « le pays des aryens ») n’existe pas. En tous cas certainement pas dans ses frontières d’aujourd’hui.
Les perses, qui sont des indo-européens, comme les européens, et qui s’en vantent jusqu’à le revendiquer dans le nom de leur pays, ne représentent qu’à peine 50% de la population totale de ce fameux « Erian Shar » !
Il faudrait demander aux azéris (qui sont des turcs), ou aux turcmènes (qui sont encore des turcs) qui ont été annexés par l’Iran avec la complicité des russes, alors que ces deux peuples disposent chacun de leur état national (l’Azerbaidjan et le Tukkmenistan), ce qu’ils pensent du fait d’habiter contre leur gré dans un pays qui s’appelle « le pays des aryens » !!
Il y a plus de différence entre un azéri et un perse, qu’entre un perse et un allemand nazi !
Nicolas Sarkozy ne prépare pas seulement l’introduction d’une dose de proportionnelle pour faire plaisir à Bockel et à Kouchner et faire exploser définitivement « l’union de la gauche ».
Il prépare aussi l’interdiction à tous les membres de la fonction publique de se présenter à des élections, sans avoir au préalable démissionné et renoncé à tous les privilèges qui s’y attachent.
On constate en effet, une fois de plus, que le Parlement est composé à plus de 70% par des fonctionnaires, qui sont les seuls à pouvoir se présenter à des élections sans perdre aucun risque du point de vue de leur carrière ou de leur retraite. Ce qui fait :
1) Que le Parlement n’est pas représentatif de la diversité de la nation.
2) Que les fonctionnaires votent en tant que parlementaire et de la main droite, les impôts qu’ils dépenseront de la main gauche en tant qu’agent de l’Etat. Ils sont à la fois à la foire et au moulin et il ne faut pas s’étonner que les impôts augmentent sans cesse.
Le remodelage de la vie politique est en marche et Sarkozy n’hésitera pas un instant à donner un grand coup de pied dans la fourmilère. C’est pourquoi on le déteste tant à gauche !
La proportionnelle, plus la neutralité de la fonction publique, voilà deux mesures qui suffiront à changer le paysage politique et à mettre un terme au clivage droite/gauche, qu’on a imposé au pays sur des bases idéologiques qui n’ont plus lieu d’être aujourd’hui et dont les électeurs ont assez, comme le montre la percée étonnante effectuée, au grand dam de la caste politico-médiatique qui gouverne le pays, par le candidat François Bayrou.