La pauvre Ségolène a ce rapport au pouvoir si particulier qu’ont les femmes hystériques avec le Phallus.
Entre le désir et le dégoût.
Comment faire, dans ces conditions, pour ne pas rendre son propre pouvoir détestable ?
Elle est aujourd’hui dans son meilleur rôle, qu’elle joue à la perfection. Elle a mâté les hommes de sa maison, et pense qu’elle mâtera bien la France.
Les médias mesureront, une fois de plus, leur audience réelle, ainsi que leur influence électorale, au soir du deuxième tour.
Il y a fort à parier qu’ils seront aussi déçus qu’au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2002 !
Si j’étais annonceur, je demanderais une réduction des tarifs que me facture mon agence de publicité. Il est évident que l’impact réel des messages publicitaires est grossièrement surévalué, par les agences qui fabriquent les messages, ainsi que par les médias qui les diffusent.
Et celà est vrai pour la publicité commerciale comme pour la publicité politique.
Il y a toute une économie du monde de la communication qui repose sur du vent, c’est le cas de le dire !
Pauvre Bayrou, dépassé par un succès inespéré, dont il n’est pas l’artisan, quoi qu’il en pense !
18 % des votes sans l’avoir vraiment mérité, seulement parce qu’il était là !
Il est en train de tout gâcher en montrant qu’il n’est rien d’autre qu’un politicard comme le autres.
Et Ségolène, prête à se foutre à poil pour recueillir les voix centristes dont elle a besoin depuis que l’extrème gauche est entré en phase terminale !
Ségolène Royal est le candidate de la caste politico-médiatique qui a confisqué la République et qui règne sur la France à partir du boulevard Saint-Germain.
Or, cette candidate est en danger d’être battue !
Comme Lionel Jospin en 2002.
Et la caste risque de s’apercevoir, encore une fois, que les medias ont une influence toute relative sur les votes !
Le matracage n’en sera que plus intense et François Bayrou fait une grosse erreur en entrant dans ce jeu-là.
Il avait une position stratégique formidable, et il la gache en démontrant, une fois de plus, qu’il n’a pas l’envergure.
Pourtant les électeurs lui ont tendu la perche de façon inespérée : 18% des voix !!!!!!!
L’association de la Turquie à l’Europe sera dictée par la Géographie, par l’Histoire, par la Politique et par l’Economie.
C’est pourquoi l’opinion publique comptera pour peu de chose dans les décisions qui seront prises.
1) Par la Géographie : L’Europe de l’Ouest n’est que l’extrémité d’une petite péninsule de l’immense continent eurasiatique qui englobe l’Asie Centrale turque (et la Sibérie russe).
2) Par l’Histoire : La Turquie (et la Russie) font partie intégrante de l’Histoire europénne, à laquelle elles participent toutes deux depuis le quinzième siècle, au moins.
3) Par la Politique : L’Europe a un intérêt politique à reconstruire un nouvel « Empire Ottoman » en Asie Centrale et au Moyen-Orient, face à la montée des désordres dans la monde arabe du fait de la montée du fondamentalisme musulman. Désordres qui seront aggravés par la dispartion progressive de la rente pétrolière et par l’agravation de la misère et de la violence qui s’en suivront.
4) Par l’Economie : A l’Est de l’Europe se trouvent d’immenses régions en Asie centrale (Turque) et en Sibérie (Russe) qui regorgent de richesses et de matières premières qui ont été peu exploitées, voire même pas exploitées du tout, car l’ancienne Union Soviétique, qui en était la maitresse, n’avait pas la puissance démographique, ou économique, pour le faire. L’Europe devra profiter de cette situation unique dans le monde, avant que d’autres n’en profitent à sa place.
Voilà ce que le réalisme nous dictera, ou dictera aux décisionnaires, loin de tous les préjugés idéologiques qui encombrent les esprits de ceux qui pensent que la politique est dictée par les émotions.