Il est extrêmement intéressant de constater que nos prévisionnistes autoproclamés nous annoncent le plus souvent des catastrophes !
Celà en dit plus long sur eux, que sur notre monde qu’ils prétendent « analyser ».
Mais n’est-il pas vrai que lorsqu’on veut sauver le monde et passer comme le nouveau Messie, il faut commencer par annoncer que ce monde ne s’en sortira pas sans nos avis éclairé ?
Car sinon à quoi servirions-nous ?
« Il y a trop de grands hommes dans le monde, il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs, conducteurs de peuples, pères des nations. Trop de gens se placent au dessus de l’humanité, trop de gens font le métier de s’occuper d’elle ».
Frédéric Bastiat (La Loi), 1850.
Et puis les annonces de fin du monde ont ceci de très avantageux, on peut les renouveler à l’infini à chaque fois que la réalité les a démenti.
Il suffit de repousser un peu la date annoncée.
Puisqu’il faut appeler les choses par leurs noms, appelons cela du charlatanisme.
C’est à des fils comme celui-là que l’on s’aperçoit qu’il va y avoir dans quelques mois des élections où certains vont perdre gros s’ils se font battre pour la quatrième fois de suite. Tandis qu’une autre aimerait bien faire mieux que son papa.
A lire aussi une interview assez rigolote d’Hélène de Yougoslavie dans le journal Le Monde, qui a l’air assez satisfaite de pouvoir emmerder son mari. Les séparations sont parfois éprouvantes et donnent souvent lieu à des tragédies personnelles épouvantables.
Le journal Le Monde est donc à la manoeuvre et quelques autres qui font partie de la même écurie.
Pas la peine de demander qui est à la télécommande.
A noter aussi qu’une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine des fuites qui ont permis au même journal de connaitre le contenu complet d’une conversation téléphonique en violation du secret de l’instruction, et d’en faire une interprétation biaisée, sans que personne d’autre ne puisse avoir accès au compte rendu pour en vérifier la pertinence !
Le journaliste a le devoir de protéger ses sources, peut-être, mais la justice a aussi le droit de savoir qui est le fonctionnaire qui téléphone au journaliste pour prostituer la justice au profit d’une campagne électorale.
Il serait étonnant que ce soit encore une fois le juge d’instruction lui-même qui trahisse ainsi sa charge.
On ne voudra pas le croire !
On ne voudra pas le croire, mais il y a eu un précédent.
En revanche, il ne serait pas étonnant que les résultats des sondages d’opinion très précis dont dispose la classe politique ne donne pas des résultats très satisfaisants pour ceux dont les domestiques se donnent aujourd’hui autant de mal pour influencer le public.
Le Juge d’Instruction Van Ruynbecke est un peu tête en l’air et il oublie trop souvent de fermer son coffre. Il a dû perdre la clé.
Il est vrai aussi qu’il croyait bon de chercher les bénéficiaires de soi-disant versements figurant sur des « listings », qui était des faux grossiers confectionnés par des amateurs sur un tableur Excel acheté chez Prisunic et qu’il faisait semblant de croire authentiques !!!
Il ne fait aucun doute que la Justice est instrumentalisée par la politique, tout au moins une partie des Juges le sont.
Il n’y aura aucune réponse à cette histoire inventée de toutes pièces.
Car des gens qui disent « Nous avons violé le secret de l’instruction et c’est pour celà que nous vous accusons de violer le secret de l’instruction » (! !!????), ce n’est pas sérieux.
Cette affaire fera un flop, comme l’affaire Clearstream, comme l’affaire Woerth, comme l’affaire Bettancourt, comme l’affaire Lagarde......
Et le plus rigolo est que le Parti Socialiste, qui télécommande toute l’opération comme de bien entendu, reproche à Hortefeux d’avoir accès au dossier d’instruction d’un juge !
Et ils prétendent, pour couronner le tout, qu’il save qu’Hortefeux a accès au dossier du juge, couvert normalement par le secret de l’instruction, parce que les journalistes du Monde, qui sont aussi des militants socialistes, ont eu accès, selon eux, au contenu d’une conversation téléphonique qu’Hortefeux aurait eu avec Gaubert.
On ne saura pas si Hortefeux a eu accès au dossier du Juge, mais ceux qui l’accusent ont eu manifestement accès au dossier s’ils n’ont pas purement et simplement inventé l’affaire, et il le reconnaissent indirectement en accusant le Ministre.
Encore une fois, tout ceci n’est pas sérieux et doit s’analyser comme une péripétie d’une campagne électorale qui s’annonce musclée, et dans laquelle la justice est instrumentalisée, pour ne pas dire corrompue, par une campagne politique !