Saluton ! Coïncidence, mon article sur l’apprentissage précoce des langues est sorti le même jour. J’y signalais que certains linguistes (ceux à qui on ne donne pas la parole dans les médias...) proposaient, plutôt qu’un choix précoce de la langue étrangère, anglais le plus souvent, allemand parfois, de faire une initiation linguistique plus large, d’apprendre par exemple l’alphabet cyrillique, grec, arabe, quelques idéogrammes chinois et leur principe, etc. la spécialisation ne devant avoir lieu que bien plus tard, comme en musique ou en sport.
Je ne l’ai pas mentionné mais personnellement, je pense aussi que cette initiation peut aller de pair avec un an d’espéranto, dont je confirme les qualités propédeutiques : on l’apprend tous en famille depuis deux ans. Comme tu l’as dit, avec deux tiers de racines latin-grec et un tiers germaniques, ce n’est pas du temps perdu, d’autant plus qu’on dispose alors d’une langue internationale (très minoritaire certes, comme on ne va pas manquer de nous le rappeler) dont l’usage plus large pourrait résoudre bien des problèmes dans l’Union européenne et dans le monde.