Effectivement, j’ai souvent fait la même expérience, je préfère baragouiner un « kitchen english » avec un touriste qu’essayer de comprendre un Irlandais qui croit que je parle bien parce que je prononce deux ou trois mots correctement ! Entre non-natifs, on articule davantage, on parle lentement (on cherche nos mots...), on évite les tournures idiomatiques (on en connaît très peu...), on est tranquilles quoi !
De plus, aucune raison d’avoir la honte, la difficulté des langues est très largement sosu-estimée : les gens ayant un niveau fluide sont très rares, et c’est toujours le fruit de circonstances particulières (familles biculturelles, expatriés, raisons professionnelles, etc).