@ Rudy Reischstadt, Asp Explorer et les quelques esprits éclairés de ce fil
J’ai tendance à penser qu’il ne sert à rien de vouloir démontrer la folie absolue qui anime le complotisme dernier cri. Dommage que les délires du Da Vinci Club aient été plus faciles à démonter, parce que plus vendables, que les pages à royalties de M. Meyssan, qui a décidément mal tourné, si tant est qu’un jour il eût une démarche d’honnête homme.
De fait, comme le rappelait un intervenant, après Roswell, le 11/09. Et de fait, le silence et les retards de l’administration US auront ouvert une voie royale aux hypothèses les plus folles.
Ça rapporte. En effet, quoi de mieux, lorsqu’on se veut un artiste maudit, un penseur incompris, un journaliste puissant-qui-influence-des-gouvernements-à-base-de-sources-trop-oufs-pour-être-mentionnées-parlez-moins-fort-je-vous-prie , soit un homme en mal de reconnaissance, que de s’emparer de l’événement qui, au plan géopolitique mondial, fut à la fois révélateur (de la faiblesse impensable de l’Empire américain), déclencheur (des croisades bushistes) et emblématique (de crispations pas vraiment larvaires) ?
Aucun argument rationnel ne peut venir à bout de cette jubilation paranoïde qui donne un sens à quelques vies en mal d’engagements.
Nous ne serons en tout cas condamnés qu’à subir des « votes négatifs ».