On est à côté du problème, en servant la tarte à la crème de la violence des banlieues. La violence est partout dans le monde, et avec nos autoroutes de l’information chacun en est informé.
La première violence qui désespère, qui bloque l’éducation, qui tue, est celle des délocalisateurs qui détruisent notre économie. La violence de ceux qui ont détruit l’accès facile aux soins que nous avions hier pour remplacer les services publics de santé et qui a comme conséquence un accueil difficile aux urgences. La violence des fabricants, vendeurs, politiques qui ont permis les ravages de l’amiante ou du Médiator. La violence de ceux qui ont déclenché une guerre en IRAK, mais avant eux nous avions eu la violence d’autres guerres (y compris nos conquêtes coloniales ou l’inquisition). Les millions de torturés, d’affamés, d’assassinés sont là.
La banlieue c’est du pipeau, on n’y torture pas, on n’y tue pas en masse, et on n’y est pas décoré pour l’avoir fait.
Tant qu’existera la violence des prédateurs financiers, des violeurs et pédophiles sacerdotaux ou autres, des affameurs, des pillards d’argent public qui manque pour le « social », il restera sain que la violence se développe partout y compris en banlieue.
Les discours ne changeront rien, il faudra des actes.