Entièrement d’accord avec vous, Tibérius.
Faire de bonnes études en souffrant de pauvreté, ou en étant salarié, c’est un gros challenge que peu mènent à terme, ou alors en deux fois plus de temps qu’un camarade soutenu financièrement et qui ne connaît pas ce genre de préoccupations. Ou alors, il faut que la cellule familiale, même si elle ne peut garantir cela, soit un havre de paix, un refuge. Nombre d’enfants d’immigrés issus de cultures où la solidarité familiale est forte réussissent malgré un handicap premier. Pour réussir, il faut pouvoir se concentrer sur son projet, d’apprentissage, de vie.
Simplement, comme on peut l’observer sur ce type de fil, la simple mention de « réussite » est déconsidérée, désignée comme une maladie honteuse.
Le problème est plus d’ordre politique et philosophique que d’ordre économique, dans ce cas. Des séquelles de Mai 68 ?