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frédéric lyon 1er juillet 2007 04:50

Le débat sur le « créationnisme » est avant tout le signe d’une terrible régression.

Et l’on voit un crétin illuminé, le dénommé Paradisial, sauter sur tous les fils pour y répandre sa propagande théologique, comme la vérole sautait sur le bas-clergé au Moyen-Age.

En se basant sur une collection d’élucubrations, débitées il y a mille quatre cents ans par une arabe illettré qui se prenait pour Jésus-Christ !

Un plagiaire qui a pompé sur tous les grands délirants qui l’ont précédé, tout en prétendant que sa copie était bien meilleure et bien plus authentique que les originaux sur lesquels il a copié.

Un faussaire, qui se croyait meilleur peintre que Rubens ou que Matisse, qui se prétendait inspiré par l’Ange Gabriel lui-même. Et qui est remonté au ciel, assis sur un cheval ailé, qui volait aussi bien que Dumbo le petit éléphant !

Et tous les enseignements que la science des hommes a pu tirer, grâce au travail acharné d’une longue chaine de savants auprès desquels le pauvre Paradisial paraitrait tel qu’il est vraiment, c’est à dire tel un âne bâté qui ne sait même pas qu’il est un âne, devrait être remis en question !

Même le pire des théologiens chrétiens n’ose pas s’attaquer aujourd’hui aux enseignements de la science, mis à part quelques évangélistes abrutis du Middle-West avec qui Paradisial se sentirait finalement à son aise.

Un âne musulman qui ne craint pas de reprendre le flambeau de l’obscurantisme et qui nous aide, malgré lui, à comprendre pourquoi la civilisation de ses ancêtres est aujourd’hui parvenu dans l’impasse, et meurt dans une giclée de sang.



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