Je vous remercie chaleureusement pour votre commentaire incisif et éclairé, dont la profondeur reflète, comme souvent, une convergence de vues avec l’analyse proposée. Vos interventions régulières, toujours d’une qualité remarquable, enrichissent le débat et tranchent avec le brouhaha des esprits simplistes. Vous avez raison : les tiers-mondistes, englués dans leur ignorance crasse de l’histoire, de la géopolitique et des dynamiques anthropologiques, passent à côté de la complexité du Caucase et de la Tchétchénie. Leur vision binaire, digne d’un dessin animé, ignore les siècles de conquêtes tsaristes pour verrouiller ce rempart stratégique, comme vous le soulignez si justement.
Votre analyse du déclin démographique et culturel des nations développées face à l’essor des périphéries est d’une lucidité glaçante. La Tchétchénie, ce « baril de poudre », n’est pas qu’un problème russe : c’est un miroir des tensions civilisationnelles qui couvent. L’islamisme galopant à Grozny, masqué par la propagande de l’entente russo-tchétchène, n’est qu’une trêve tactique, comme vous le notez avec l’exemple colonial français. Et oui, la Russie helléno-chrétienne, malgré ses errances impériales, n’est pas l’ennemi des valeurs libérales occidentales, contrairement aux chimères du « vivre-ensemble » brandies par les béats tiers-mondistes. Votre refus des illusions mélenchonistes – cette fable de la colocation miraculeuse – est un bol d’air frais. L’homme reste un animal politique, et l’affectio societatis ne se décrète pas à coups de tuyaux d’eau.
Quant à l’avenir, vous visez juste : la roue de l’histoire tourne, et les puissances musulmanes ne resteront pas éternellement en sommeil. Ni Moscou ni Washington ne sont nos adversaires face à ce défi. Merci encore pour votre perspicacité, qui nous rappelle que l’histoire n’est pas un conte pour enfants, mais un jeu d’échecs impitoyable. Continuez à nous éclairer de vos analyses, elles sont un antidote précieux à la naïveté ambiante.