Violences quotidiennes au collège de Blanquefort qui fait grève. Pas de vagues ?

par Jean-Luc ROBERT
vendredi 6 janvier 2023

Le collège de Blanquefort est-elle le témoin d'un pays où l'autorité de l'Etat est remise en question par la jeunesse partout sur le territoire ? Certains journalistes commencent à se poser des questions sur cette éducation jugée trop laxiste.

L'absence du père au sens figuré, l'absence d'une figure d'autorité castratrice et séparatrice (comme l'expliquait F. DOLTO elle- même), est-elle préjudiciable à notre société moderne ?

Blanquefort est probablement le résultat d'une décadence : 40 années de lâcheté où les responsables d'établissements ont cédé face aux parents refusant que les enseignants fassent leur travail de la manière la plus juste et honnête qui soit, mais aussi 40 années où l'on a progressivement banni le cadre et l'autorité de la vie de ces chers bambins.

Personne ne veut d'ennuis évidemment. Le fameux hashtag PAS_DE_VAGUES ne concerne pas que les violences et autres insultes subies par ces professeurs, ce hashtag concerne aussi l'omerta concernant le niveau affligeant des élèves qui obtiendront quoi qu'il arrive leurs diplômes. Mais comme le dira ce directeur, il n'y a rien à voir de particulier. Circulez ! 

A Blanquefort, on est un enfant tout-puissant livré à lui-même et à ses pulsions. On castagne son camarade quand on est pas content, sans craindre un seul instant que les parents symboliques que sont les enseignants ne viennent nous mettre au piquet. Il n'y a plus de loi, il n'y a plus de cadre.

A l'heure où un hashtag "Pasdevague" (oct. 2018) s'est répandu viralement sur le web, relayé par des

enseignants écrasés par des délinquants de plus en plus jeunes, il est donc vraiment temps de se souvenir de cette autre partie du discours de Françoise DOLTO et de tant d'autres psychanalystes, qui rappellent l'importance de limites posées sans ambiguïté à l'enfant pour qu'il trouve des repères et se construise. Un enfant qui resterait dans un principe primaire de plaisir sans rencontrer un "NON" franc quand cela est nécessaire, serait condamné à souffrir une fois adulte des nombreuses limites posées par la société, incapable qu'il serait de les comprendre et de les accepter.

J'attends vos remarques avisées sur ce sujet (╭ರ_•́)

PAR JEAN-LUC ROBERT https://www.jeanlucrobert.fr/ 

auteur de :

Ma vérité sur l'autisme

LezAPe : La face cachée de la psychologie de l'enfant

L'ENFANT : L'instrument du Conflit Parental

Les Amours Nues

La pensée du jour : Livre de sagesse


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