Bonjour,
Disons que je ne vois pour ma part aucune erreur diplomatique de la part des Suisses. La question portait sur un sujet d’ordre intérieur, national si vous préférez, pouvant avoir certes des répercussions à l’extérieur mais tel n’était pas l’objectif premier que de courroucer les partenaires musulmans de la Confédération Helvétique.
Ensuite, ce qui m’indispose dans cette affaire c’est le peu de cas que font les élites Européennes de la votation Suisse. Certains comme M. Cohn-Bendit allant même jusqu’à demander de revoter jusqu’à obtenir un vote conforme (à sa bonne conscience) ! Depuis quelque temps, les discours de nombreuses personnalités deviennent inquiétants, et leurs actes d’autant plus (l’Union Européenne étant devenu pour ma part le plus froid des monstres froids). Le peuple devient un ennemi sur la route de la « félicité » mondiale selon les décideurs politico-médiatico-financiers : haro sur eux et les Etats qui leur donnent encore la parole !
C’est là pour moi la véritable leçon tirée des réactions liées à cette décision populaire qui demeure par conséquent souveraine.
Cordialement
Bonjour,
Concernant l’anti-matière, je recommande cet article de Richard Taillet qui pour les profanes de mon espèces est extrêmement bien rédigé et didactique.
Pour en revenir au coût exorbitant du projet, je suis sidéré que certains restent stoïques devant la gabegie de sommes phénoménales transitant (et disparaissant) dans les circuits financiers mondiaux mais s’offusquent de la réalisation d’un ouvrage scientifique pouvant servir à l’ensemble de la communauté humaine quant à mieux comprendre l’origine de son univers. Certes le succès ne sera peut-être pas au bout du tunnel du collisionneur, mais ce qui est certain c’est qu’on ne le saura qu’après avoir essayé.
Cordialement
Bonjour,
Facile ? Mmm... pas tant que cela, car il faut trimer pour obtenir un résultat satisfaisant. Et puis attention, pour bénéficier de l’appellation hydromel il convient de respecter une législation vieillissante (loi de 1905 et décret de 1911 même s’il faut que je vérifie ce qu’apporte le décret 2009-1265 sur cette question) mais toujours en vigueur !
L’hydromel œnologique tend justement à tirer par le haut la qualité et la réputation de cette boisson. Et je suis tout à fait convaincu que la science du vin peut l’aider à s’améliorer en ce sens
Cordialement
Bonjour,
Effectivement, j’avais touché un mot dans mon article sur la mortalité inquiétante de l’Apis Mellifera (l’abeille domestique) et les causes multifactorielles dégagées après Apimondia (le frelon asiatique n’étant qu’une complication parmi d’autres hélas).
http://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/apres-les-abeilles-les-hommes-61892
Toutefois, ceci est le problème est amont, la récolte, et l’hydromel quant à lui dans sa confection pose encore d’autres soucis en terme de calibration qualitative du produit. Cependant vous avez raison, l’approvisionnement aléatoire en nectar et miellat ne tend pas à faciliter l’activité.
Cordialement
Bonjour Traroth,
Dans LEUR intérêt bien sûr, malheureusement pas celui de la population civile Irakienne comme de la stabilité régionale. Ceci étant, nous savions fort bien que l’invasion de l’Irak en 2003 n’étaient aucunement dans le but de se prémunir des effets d’armes de destruction massive introuvables puisque fantasmées.
Cordialement
Bonjour,
Quel dommage que l’article n’approfondisse pas davantage la relation du statut d’indépendant et des réseaux sociaux tant le sujet est porteur.
Pour ma part, l’aventure (car c’en est une, avec ses moments de félicité comme de difficulté) de l’indépendant est dorénavant liée en très grande partie par sa connaissance du système informatique en général et des réseaux sociaux en particulier. Cet emploi de l’outil informatique n’élude en rien le contact personnel, physique, mais il devient de plus en plus indispensable et préalable. Du reste, il facilite énormément la veille sur les questions relatives au domaine professionnel, mais réclame cependant une réelle méthodologie et de la rigueur à peine de croûler sous le poids des informations (la compilation ne saurait faire acte d’information).
Cordialement
Bonjour Charles,
J’avoue humblement et naïvement que j’estimais la coopération entre les armées anglo-saxonnes autrement mieux « huilée » puisqu’oeuvrant dans l’intérêt commun. En revanche j’avais pris connaissance que commercialement les Britanniques s’étaient déjà plaints de n’avoir décroché que des contrats mineurs à la suite de l’Operation Iraqi Freedom. Suscitant une certaine amertume dans les cercles politiques, et en plus dorénavant obligés de partager le morceau de gâteau si durement acquis avec... les Chinois (accord BP - CNPC).
Merci pour cet éclairage, d’autant qu’il est susceptible d’expliquer partiellement pourquoi le terrain est si difficile à tenir pour les troupes engagées sur ce territoire.
Cordialement
Bonjour,
Un texte tout aussi vivant que décapant. Du reste je ne suis pas trop étonné que l’héritage de la Perse perdure sous le régime des mollahs : on n’efface pas des millénaires de civilisation aussi facilement.
Et je demeure convaincu qu’il faille se rendre sur le terrain et non se répandre en anathèmes belliqueux depuis le Quai d’Orsay pour comprendre une situation trop hâtivement caricaturée et relayée par des journalistes ayant le doigt sur la couture du pantalon. Il y a souvent là matière à surprise pour qui sait être observateur et non aveuglé par le dogmatisme.
Cordialement
Bonjour Fergus,
Merci. J’admets sans peine que le jargon juridique n’est pas non plus apte à faciliter la compréhension, seulement étant astreint à une certaine rigueur dans la terminologie je ne pouvais faire autrement que de procéder ainsi.
Toujours dans le registre du droit et de la justice, je profite de votre passage pour vous féliciter de votre récent article relatif à l’autopsie de l’affaire que vous avez relaté avec une si belle plume. Je pense que cela a (ou aurait) dû en faire réfléchir plus d’un.
Cordialement
Bonjour,
En prenant du recul, je subodore que cet écoeurement est en réalité plus profond que la main d’un Thierry Henry qui a reconnu sa faute et même demandé à rejouer le match (ce qui est tout à son honneur, je souhaite le souligner). C’est l’aboutissement d’une phase de qualifications terne, sans lumière, sans maîtrise et consacrée sublimement par un match déplorable. Cette main serait sans doute largement mieux passée si elle avait récompensé des efforts infructueux jusque là, on y aurait même vu une certaine justice en définitive.
Alors effectivement je suis en phase avec cet article qui réfute la curée actuelle à l’encontre de Henry qui demeure un très grand joueur ayant énormément apporté au football international et national. Mais elle est symptomatique d’un malaise social plus profond (ce soir là, deux personnages honnis par une majorité d’habitants Français se sont pavanés sur les écrans en glorifiant une victoire qui n’avait pas lieu d’être), et à l’étranger d’une détestation de plus en plus manifeste à l’égard de la France (je ne plaisante pas, il suffit de lire la presse étrangère pour s’en convaincre très rapidement, cet épisode footballistique n’étant qu’un catalyseur grand public).
Cordialement
Bonjour,
Très symptomatique raccourci que la proposition d’entrée au Panthéon d’Albert Camus, lui qui déclarait « ce que je sais de la morale, c’est au football que je le dois ». Mon pauvre Albert, ta France « foot » le camp...
J’en profite tout de même pour saluer l’extraordinaire comportement des supporteurs Irlandais qui malgré toute la rage et la déception qui les habitaient n’ont occasionné aucune destruction de biens au sein et autour du stade. On ne peut malheureusement pas en dire autant de tous ceux qui supportent une équipe étrangère sur le sol Français hélas...
Cordialement
Bonjour,
Le souci c’est que la suppression du juge d’instruction est aussi dans cette optique de réduction drastique du coût de la Justice. Or jamais il n’a été avancé sa suppression dans les travaux préparatoires ! Au contraire fut préconisé un collège lui permettant de mieux officier dans le respect des règles républicaines à la recherche impartiales des faits.
Comment ne pas aussi s’alarmer en découvrant que la réforme de la carte judiciaire n’a été en réalité qu’une suppression de juridictions ?
La République n’a plus d’argent ? Que foutre ! Il suffit de lire les journaux (y compris et surtout numériques) pour découvrir comment les deniers publics affluent au sommet de l’Etat et sert à pérenniser la richesse de quelques uns au détriment du fonctionnement optimal de services d’intérêt général. Il n’est de pire danger pour un régime que de favoriser le dysfonctionnement et la déliquescence de Thémis car là où le citoyen n’a plus confiance en la Justice, il n’a plus confiance en rien.
Cordialement
Bonjour,
Hormis le passage frôlant le point Godwin qui par sa malheureuse présence brise un peu la qualité de l’argumentaire étalé ici, je dois avouer que je suis d’accord dans les grandes lignes avec votre démonstration.
Du reste je m’étais entretenu avec mon député pour lui faire connaître ma position réprobatrice sur le sujet, ce dernier en politicien finaud ne manqua pas de m’ensevelir sous un déluge de chiffres invérifiables sur l’instant tout en marquant l’estocade finale par une défense véhémente de la vie humaine. Or le temps a démontré que mon scepticisme était de mise, et que la chasse à la vitesse était une manière de traiter le problème avec des oeillères bien commodes puisque faisant d’office l’impasse sur des comportements demeurant dangereux à moins de 50 en agglomération ou de 90 sur une départementale.
L’automobile n’est en aucune manière un investissement, c’est un outil qui revient très cher ponctionné qu’il est par les autorités publiques et les acteurs privés qui savent pertinemment que celui qui l’acquiert en est hélas tributaire pour son labeur quotidien (tout le monde n’a pas la chance d’habiter à 100 mètres de son lieu de travail et de disposer de transports en commun efficients). En outre, je me souviens avoir lu dans Marianne un document émanant d’un Ministère où le plan Radars était ébauché sous la forme d’un business plan avec la stratégie marketing à adopter et les projections financières à terme pour sa rentabilité. Dernier point, M. Mariton, député, avait posé en début d’année la question pertinente de se demander où allait l’argent des radars, tant la transparence semble manquer en ce domaine, mais on n’en sera guère surpris dès lors que de l’argent public rentre dans les caisses...
Cordialement
Bonjour,
J’ai par le passé écouté Frédéric Lordon tout en l’appréciant particulièrement pour son analyse caustique de la situation financière internationale. Je ne pense pas qu’il soit le seul économiste à ne pas être dupe justement du marché de dupes des instituts bancaires, seulement les autres tous aussi conscients du désastre provoqué par elles n’osent affronter un mastodonte faisant et défaisant les rois.
Je rends aussi grâce au travail d’Eric Laurent dont je prendrai connaissance de ses recherches sous peu en allant me procurer le résultat de son opinâtreté.
Une citation d’un éminement dirigeant Américain que je tiens en haute estime :
« je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contôlent leur monnaie,
les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession,d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis ». Thomas Jefferson, 1802.
Bonjour Léon,
Les Bylines dîtes-vous ? Et pour cause ! C’est là l’un de ses principaux sujets de composition de cet artiste, notamment avec Ilia Mouromets et Sviatogor (sur ses plus célèbres oeuvres, on peut aussi découvrir Aliocha Popovitch ainsi que Volga et Mikoula). A titre personnel j’apprécie celui de Sadko (notez le d je vous prie de sorte à ce qu’il n’y ait pas d’erreur sur la personne), avis purement subjectif bien entendu.
Vous êtes en tout cas bien chanceux d’avoir à disposition un tel ouvrage, surtout connaissant la beauté des impressions qu’il m’a été donné de feuilleter...
Pour que cette réponse ne soit pas trop absconses aux néophytes en culture Russe, voici un lien Wikipédia explicitant le propos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Byline
Cordialement
Bonjour,
Le plus complexe dans cette affaire ce sera l’adaptabilité des moteurs de recherche face à ces nouveaux horizons ^^
Et vite car sinon il va falloir soi même jongler avec différents alphabets pour s’y retrouver (toute personne effectuant du sourcing peut aisément saisir ce que j’avance). Je note in fine que cela va contribuer grandement à la territorialisation d’Internet.
Cordialement
Bonjour,
M. Michaud est dans le vrai concernant le clivage béant entre deux France : celle du microcosme parisianiste et le reste de la France. Celle qui se croit et se veut surtout (!) au-dessus des lois républicaines et celle qui les subit dans toute sa rigueur. Finalement on en revient au même constat chaque jour qui passe : une élite qui agit telle une sangsue sur le corps social, et qui ne se prive pas en outre de lui asséner des cours de morale...
Cordialement
Bonjour,
Evidemment je ne puis que souscrire à une antenne d’Agoravox sur Strasbourg
Cependant si le siège de la fondation se trouve à Bruxelles c’est pour une raison notable d’indépendance, ce qui n’est pas permis par les textes Français où le Ministre de l’Intérieur (en général son représentant plutôt) siège au conseil d’administration des fondations reconnues d’utilité publique. Il faudrait se plonger dans le droit local Alsaco-Mosellan (qui diffère du droit national, celui des Français de l’intérieur) pour vérifier quels seraient les avantages particuliers de cette antenne...
Dans une telle perspective, et comme l’union fait la force, pourquoi n’envisagerait-on pas une collaboration souple avec Café Babel, un magazine Européen participatif né à Strasbourg et ayant depuis essaimé un peu partout en Europe ?
Cordialement
Bonjour,
Je ne suis personnellement plus à convaincre qu’il faudra désormais penser les conflits sur deux plans, le réel et le virtuel. Les deux s’imbriquant, avec d’autant plus de dommages causés par la cyberguerre qu’elle sera lénifiée par les acteurs publics et privés encore peu conscients de la réalité de la situation.
Dernier point : je recommande l’ouvrage de Nicolas Arpagian : La cyberguerre, la guerre numérique a déjà commencé. Il se lit relativement facilement et fait le point sur les cybermenaces à l’horizon. Les cyberstratèges vont avoir le vent en poupe...
Cordialement
Bonjour,
Le plus triste pour ma part ce n’est pas que Patrick Artus dresse un tableau sordide de l’avenir qui attend la majorité d’entre nous, c’est l’absence totale de réaction en haut lieu... Il y a une part réelle d’incompétence dans la gestion des affaires du pays, c’est un fait déjà acquis depuis longue date (la politique depuis de nombreuses années c’est placer des sectateurs de son obédience et non des compétences aux bonnes places, il n’y a qu’à regarder la cohorte de neurones taille XS composant le gouvernement Français), mais il y a aussi une part conséquente d’aveuglement.
Aveuglement car comment des personnes publiques osent-elles tenir un discours de rigueur et étaler leur opulence avec le bien d’autrui (c’est à dire les deniers citoyens) ? Du reste, à vrai dire je ne leur en veux pas vu la totale neurasthénie du corps social. Des solutions il y en a, mais elle consiste à rompre (là ce serait une vraie rupture pour le coup !) avec l’orthodoxie libérale prévalant depuis plus de 25 ans en France et qui n’a amené que délocalisations, désertification industrielle, précarisation et déclassement dans son sillage. Une politique sociale et économique ambitieuse réclame des gens neufs, ce qui est impossible dans le système actuel qui est verrouillé, y compris au niveau électif.
Cordialement
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