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Les commentaires de Christian Labrune



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 avril 2012 12:23

    @Morice
    Je ne suis pas du tout d’accord : je trouverais tout à fait normal que la grosse blonde fît voter pour Hollande, ce serait un prêté pour un rendu. Si elle avait un peu d’éducation, elle devrait même, puisqu’elle a lieu maintenant de se réjouir de son irrésistible ascension, faire porter des fleurs sur la tombe de François Mitterrand. Elle lui doit bien ça. Le cher François en faisait bien porter, lui, le 11 novembre, sur la tombe d’un Maréchal à qui il devait sa francisque.
    Enfin, c’est ici le point de vue de quelqu’un qui vomit l’extrême droite et tout autant ceux qui lui aplanissent le chemin vers le pouvoir. Je n’aurais jamais pensé que l’horreur que le Parti Socialiste m’a toujours inspirée pût jamais augmenter. Eh bien si, et il vaut mieux que je cesse d’y penser : j’exploserais.



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 avril 2012 10:22

    @Najat Jellab

    Je ne comprends pas du tout l’espèce d’opposition que tenez à marquer entre communautarisme et relativisme. Sans une conception politique relativiste, le communautarisme ne serait guère concevable et les deux sont indissolublement liés. Cela dit, il faut distinguer plusieurs niveaux. Continuons, si vous le voulez bien par simplification, d’appeler Marianne la République et ses valeurs. Eh bien, Marianne n’est pas du tout ce que vous appelez un « idéal transcendant ». Marianne est, si j’ose dire, relativement relativiste en ce sens qu’elle admet, tolère, des croyances différentes qui sont, elles, de l’ordre de la religion, c’est-à-dire de l’ordre de l’absolu transcendant. Marianne ne fait pas de différence et ne marque aucune préférence pour tel ou tel système religieux d’interprétation du monde prétendant révéler quelque chose sur les fins dernières. Elle ne se préoccupe que de l’immanence : organiser la vie des citoyens de sorte qu’ils se supportent et n’en viennent pas à s’entre-tuer. Des dieux et de l’avenir des hommes après la fin du monde, elle ne se préoccupe absolument pas. J’ajouterai : elle a raison.

    Si Marianne n’était pas un peu relativiste, nous ne serions pas en République, l’état serait religieux comme l’était le communisme soviétique dépositaire d’une Vérité théocratique (La Pravda !) qui, pour lors, interdirait tout relativisme : le sens de l’histoire est connu, la lutte des classes mène au Paradis sur terre, il n’y a qu’une seule religion et Karl Marx est son prophète, au nom de qui on peut très bien fermer les églises des orthodoxes et persécuter tous les ennemis de classe parce qu’ils ont radicalement tort. En ce sens, vous avez raison, on ne peut pas « bannir la religion en légiférant dessus », cette position serait elle-même d’essence religieuse. L’athée que je suis, ennemi juré de toute forme d’euthanasie, pense qu’il faut tout à fait tolérer les religions et les laisser mourir naturellement de leur belle mort. Le catholicisme, par exemple, en France, est tout à fait à l’agonie et il n’y a aucune raison, puisqu’il n’a plus le pouvoir de persécuter personne, d’accélérer le processus létal.

    Vous oubliez que Marianne est héritière en droite ligne de la philosophie des lumières, du Traité sur la Tolérance de Voltaire, lequel inverse une ancienne vision du monde qui faisait prévaloir la transcendance et la Cité céleste chère à Augustin. Le seul monde dont il faille se préoccuper, pour lui, c’est celui où nous sommes : le paradis terrestre, écrit-il dans Le Mondain, c’est le monde où je suis ici et maintenant. C’est cela qui compte : l’immanence. Les hommes si cela les amuse peuvent bien rêver d’une survie tout à fait hypothétique après la mort, mais à condition qu’ils n’empoisonnent pas la vie des autres avec ces sortes de croyances.

    Vous me parlez de l’Islam. Il serait évidemment souhaitable qu’il en fût au même point que le catholicisme, mais pour toute sorte de raisons, il bouge encore. Il « dicte aux musulmans le respect des lois et des coutumes du pays dans lequel ils vivent » écrivez-vous. Oui, vous avez tout à fait raison : lorsqu’ils ne peuvent pas faire autrement, le Prophète les autorise à baiser la main qu’ils ne peuvent couper, mais s’ils le peuvent, leur devoir est aussi de faire triompher l’Islam. Vous savez aussi bien que moi qu’à Bruxelles où la communauté musulmane est plus nombreuse qu’ailleurs, des prêcheurs qui nous paraissent complètement cinglés prétendent réinstaurer le califat, comme s’ils étaient en terre conquise. C’est-à-dire installer un système où le politique qui organise la vie l’organiserait en fonction des principes religieux d’une seule religion. Je vous laisse à penser ce que Marianne pourrait penser d’un pareil objectif !

    Vous me parlez d’un Islam « modéré ». Un islam modéré serait un islam aussi moribond que le catholicisme. Si les papes avaient encore un quelconque pouvoir, nul doute qu’ils continueraient à persécuter comme ils l’ont fait pendant des siècles, c’est dans la logique de toute religion. Mais l’islam, dans des pays qui n’ont pas connu la philosophie des lumières, la laïcité et la tolérance qui en résultent, l’Islam qui prospère dans des pays où le niveau d’instruction moyen est très faible en est resté là où nous en étions encore en Europe à la fin du XVIe siècle. Les « modérés » dont vous parlez sont à peu près musulmans comme l’athée que je suis peut être catholique à l’occasion : si je vais à l’enterrement d’un catholique, je ne vais pas cracher dans le bénitier du goupillon ; par respect pour le mort et la famille, j’asperge d’eau bénite le cercueil. J’ai une grande passion pour l’architecture religieuse et il n’y a pas d’église à Paris que je n’aie visité ; si j’étais au Caire, je visiterais les mosquées. il y a tout un folklore religieux que je trouve charmant, même si je n’adhère évidemment à aucun dogme.

    Le 15 avril à Paris, de la Bastille à la Nation, il devait y avoir une manifestation des musulmans « modérés » contre l’islamisme radical. J’y suis allé et je n’ai vu personne. J’ai appris ensuite que cela avait été reporté. Depuis, j’ai cherché sur l’internet : rien. L’islam modéré à Paris n’existe pas. Je trouve que c’est tout de même inquiétant.

    Il y a eu une grande civilisation islamique à l’époque du califat des Abbassides et de la grande suprématie de Bagdad. Depuis, et avec l’effondrement progressif de l’empire Ottoman après Lépante, l’évolution des choses de ce côté du monde est assez préoccupante. Vous pouvez bien dire que l’Islam fanatique que nous voyons actuellement, celui qui agite les prêcheurs fous du Moyen-Orient obsédés par les versets et les hadiths qui préconisent l’extermination des Juifs n’a pas grand chose à voir avec l’idée que vous vous faites de cette religion qui en vaut bien une autre, mais les faits sont là et ce sont les musulmans qui en sont les premières victimes. Pour quelqu’un comme moi qui habite Belleville et ne pourrait vivre ailleurs, je vous assure que c’est un vrai crève-coeur de devoir vérifier quotidiennement les conséquences abominables du travail inlassable des Frères musulmans sur la condition des femmes musulmanes. La burqa a certes disparu, mais des femmes voilées de la tête aux pieds, j’en croise encore dix par jour. Ca c’est l’extérieur. A l’intérieur des têtes, ce serait probablement encore plus horrible à voir.

    En bref : je suis tout à fait prêt à accepter un certain relativisme, mais pas celui qui reviendrait à autoriser des individus à se comporter d’une manière inhumaine et à persécuter leurs semblables au nom d’une transcendance religieuse. Il est bien légitime de blasphémer, que diable ! et de dire tout le mal qu’on peut penser de la Bible ou du Coran, de coucher avec un autre que son mari sans craindre d’être lapidée, et de se promener tête nue, même si on est musulmane, sans être traitée de putain, comme il arrive maintenant souvent dans les banlieues. Ce n’est pas Marianne en tout cas qui pourrait cautionner de tels comportements ! C’est très emmerdant pour un Bellevillois moitié-chinois moitié-juif moitié-arable de devoir tonner contre l’Islam et le Coran, mais je ne vois pas comment, en l’état des choses, je pourrais faire autrement



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 avril 2012 00:16

    @Najat Jellab
    Ce que je trouve un peu étrange dans votre démarche, c’est que vous vous réclamez d’une Marianne tout à fait imaginaire, accordée à vos fantasmes, mais sans grand rapport avec la réalité des choses. C’est Marianne qui est laïciste et universaliste, et tout à fait hostile, traditionnellement, et même dès l’origine, au communautarisme. Il suffit de rappeler la phrase bien connue de Stanislas de Clermont-Tonnerre réclamant dès le début de la révolution « tout pour les Juifs en tant qu’individus, rien en tant que nation ». Le danger que veut éviter Marianne c’est qu’une communauté, quelle qu’elle soit, devienne en France un état dans l’état. Les choses ont au fond très bien fonctionné ainsi jusqu’à ces dernières années, mieux probablement que dans les pays anglo-saxons. Vous parlez du Canada, par exemple, mais la question des « accommodements raisonnables » y est une source permanente de conflits extrêmement difficiles à régler. Si on suivait ce modèle, on ne tarderait pas à avoir des citoyens du même pays qui vivraient sous des lois différentes. Ca commence en France où, dans les banlieues, sous l’influence des frères musulmans, l’existence des femmes devient de plus en plus difficile si elles n’acceptent pas de se plier aux coutumes archaïque qu’impose la religion. Songez aussi que dans ces mêmes banlieues, des jeunes manipulés refusent l’école de la république. Refusent par exemple qu’on leur parle d’athéisme dans les cours de philosophie ou qu’on leur explique la théorie darwinienne : pour ces jeunes plus ou moins fanatisés, l’homme ne saurait descendre du singe et il n’y a pas d’autre vérité que celle du Coran. SI vous trouvez que ce serait un progrès de consentir en France, pays de la philosophie des lumières, à cette sorte d’obscurantisme, ou bien que la condition d’esclave domestique est bien bonne pour les filles des banlieues, je trouve que c’est un peu inquiétant. Or cette acceptation quasi automatique de toutes les croyances, de tous les modes de vie, c’est bien ça qu’on appelle le communautarisme. Le plus grave, c’est que chaque communauté exige le respect et la tolérance mais n’a généralement aucun respect ni aucune tolérance vis-à-vis des traditions du pays d’accueil et encore moins vis-à-vis de celles des autres communautés. J’avoue que je ne comprends pas très bien ce que vous pouvez souhaiter et qui s’accorderait avec un minimum de réalisme.
     



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 avril 2012 22:44

    à l’auteur

    Si le foule n’avait pas préféré Barabbas, l’autre n’aurait pas été crucifié, n’aurait pas pu ressusciter le troisième jour et la mayonnaise-Jésus n’aurait jamais pris. Aurait-on jamais entendu parler du bonhomme ? Il est vrai que ça ne serait peut-être pas plus mal. Les chrétiens peuvent quand même dire un grand merci à Judas et à Barrabas !

    Ni Urbain VIII ni le cardinal Bellarmin n’ont jamais cru que la terre fût plate : elle ne l’était plus depuis Thalès, mort au milieu du VIe siècle ! Ce qu’ils voulaient maintenir, c’est le géocentrisme. Et encore ! Ce n’était qu’un prétexte : c’est surtout le matérialisme de Galilée qui les défrisait.

    Si Mozart n’était pas mort dans la misère et si Van Gogh n’avait pas eu la triste habitude de se trancher les oneilles au rasoir pour émouvoir les bonnes âmes, étant donné la médiocrité de ce qu’ils ont laissé, il y a longtemps aussi qu’on ne parlerait plus de ces deux-là. Je parle, ici, pour une fois, sans ironie.

    Aucune comparaison possible entre tous ces minables (j’inclus dans la bande aussi bien Socrate que Confucius) et Jean-Luc Mélenchon. Depuis Alexandre le Grand, on n’avait jamais rien vu de tel. Dans dix mille ans, quand on aura tout oublié, et même son oeuvre, son nom restera sacré, on l’écrira partout : sur les arbres, sur les cahiers d’écoliers, sur le sable des neiges, sur la couronne même des rois. Dans cette foi je veux vivre et mourir.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 avril 2012 21:59

    @Najat Jellab

    J’étais vraiment jusqu’à cette lecture un partisan forcené de la laïcité et un défenseur acharné des principes républicains mais là, je suis vraiment convaincu par une argumentation d’une rigueur exemplaire. Dès demain, je milite pour qu’on autorise et même qu’on encourage le port du niqab, pour qu’on coupe la main des petits voleurs, qu’on encourage la polygamie et surtout qu’on lapide les femmes adultères, ces salopes. Il faut aussi qu’on interdise de toute urgence le blasphème, pour ne déplaire à personne. Le fouet ou, mieux, la pendaison, en pareil cas, me paraissent s’imposer.
    Il y eu la grande révolution des pays d’Afrique du nord, un merveilleux avenir se dessine pour ces peuples restés si longtemps sous la botte des tyrans, et nous, que faisons-nous en ce moment, nous en sommes à hésiter, pour prolonger de cinq ans notre servitude, entre un Ben Ali et un Mubarak français. Ce que je souhaiterais, c’est qu’on en finisse avec cette démocratie à la con et qu’un grand mouvement populaire amène enfin au pouvoir un grand réformateur, un Tarik Ramadan, par exemple. Avec Marianne, ça ferait un beau couple.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 avril 2012 12:14

     @Mike Gallantsay
    J’espère tout de même que ça ne lui aura pas fait trop de mal, à Morice, et que mon argument percussif ne l’aura pas envoyé carrément au tapis. J’attendais le flot d’injures auquel je suis désormais bien habitué et comme je ne suis pas vraiment méchant, cela m’aurait un peu rassuré, mais là, rien : le calme plat. Je suppose, le connaissant, qu’il aura simplement oublié de rouvrir cette page et n’aura pu me lire. C’est vraiment dommage.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 avril 2012 12:04

    @Seph

    Je n’ajouterai rien après le présent message  : j’avais répondu presque point par point à l’espèce de copier-coller propagandiste que vous nous aviez envoyé. Vous me répondez, comme un perroquet, par un autre morceau préfabriqué de la prose pro-palestinienne ordinaire, en essayant de faire pleurer Margot sur le sort des pauvres et bon Palestiniens.

    Savez-vous même le sens des mots que vous employez ? Savez-vous ce que c’est qu’un GENOCIDE ? Savez-vous ce que c’est qu’un CAMP DE CONCENTRATION A CIEL OUVERT ? On a échappé à l’APARTHEID en général, et même à l’APARTHEID DE l’EAU. Si vous vous voulez des pages Internet là-dessus, je peux vous communiquer des adresses, vous n’aurez qu’à copier et coller. Ces sortes de mensonges et de désinformations viennent de permettre à une Catherine Sallenave, déjà condamnée pour antisémitisme, de se ridiculiser définitivement. Savez-vous même ce que signifie le mot apartheid ?

    Je suppose que les Israéliens qui vivent tranquillement derrière leurs murs n’ont jamais eu à se plaindre de leurs excellents voisins ? Il n’y a jamais eu d’attentats ni de meurtres à l’instigation des « bons » Palestiniens, c’est bien connu. Les roquettes qui pleuvent quasi quotidiennement sur les enfants d’Israël se forment naturellement dans la haute atmosphère, comme chacun sait, d’où l’espèce de grand parapluie qu’il a fallu construire et qu’on appelle « dôme de fer », pour les empêcher de s’abattre sur les maisons des civils. Bref, on ne demande qu’une chose aux Juifs Israéliens, c’est qu’ils disparaissent enfin pour le plus grand bonheur des bons Palestiniens et des antisémites de votre genre. Ils ne sont que six millions, ces salauds, et ils continuent à vouloir se défendre, ils ne veulent toujours pas se résigner à mourir. Quelle atroce inhumanité en effet !



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 avril 2012 09:50

    Bravo et merci pour cette démonstration très éclairante  !

    Se retrancher derrière l’autorité d’un Thierry Meyssan, champion du conspirationnisme délirant pour affirmer que la répétition inlassable d’un mensonge finit par l’accréditer, c’est d’une extrême habileté qui vous assurera le soutien de tous ceux pour qui la recherche de la vérité impose de ne jamais tomber à pieds joints dans les délires interprétatifs. Autrement dit, après une suite d’assertions fumeuses, vous nous donnez les clefs pour comprendre comment vous fonctionnez et pourquoi vous vous pouvez écrivez de pareilles énormités.

    Quand Ahmadinejad penserait seulement qu’Israël doit « disparaître de la page du temps », cela signifierait quoi, à votre avis, sinon qu’il faudrait retourner à un état des choses antérieur à 1948, où l’état d’Israël n’existait pas encore. Et comment opérer cet « effacement »  ? Si vous vous cassez la jambe à 14 heures, pensez-vous qu’il suffit de faire tourner en sens inverse les aiguilles de la pendule jusqu’à ce qu’elle marque 13 heures pour que la fracture de l’os disparaisse  ? Vous vous fichez du monde. Pour qu’Israël disparaisse de la carte du temps, il faut faire en sorte que ce petit pays cesse d’exister, devienne cette Palestine mythique dont on n’a commencé à parler qu’après la guerre des six jours, où les Juifs n’existeraient plus ou bien seraient soumis, avec le statut de dhimmis, à un pouvoir islamique. Soumettre six millions d’hommes à l’autorité de deux millions, ça paraît difficile. Il faudrait une nouvelle diaspora ou, mieux encore, une extermination systématique, celle qu’appelle de ses voeux la fin du septième article de la charte du Hamas.

    Dois-je vous rappeler que sur les cartes géographique qui servent à l’endoctrinement des enfants palestiniens, Israël n’existe déjà plus : du Jourdain jusqu’à la mer, c’est la Palestine.

    Vos citations des phrases pacifistes d’Ahmadinejad révèlent très bien votre naïveté. Vous n’auriez donc jamais remarqué que la pratique du double discours est constante chez les politicards qui n’ont rien à faire de l’exigence démocratique. Toutes les déclarations de l’Autorité palestinienne reposent sur ce principe : il n’y a aucun rapport entre ce qui est formulé en anglais devant les instances internationales et ce qui est formulé en Arabe pour donner satisfaction au Hamas, au Jihad islamique et aux populations fanatisées. Dois-je vous rappeler qu’Adolf Hitler, après l’Anschluss et l’annexion des Sudètes devait être parfaitement satisfait de la nouvelle carte du Reich et n’entreprendrait plus rien qui puisse inquiéter la Pologne, la France ou l’Angleterre. C’était le message de la conférence de Münich après laquelle, comme vous savez, la paix mondiale s’est enfin trouvée définitivement consolidée.

    Croire que l’état d’Israêl pourrait se dissoudre comme le communisme soviétique, c’est très rigolo. Israël est en pleine expansion, excelle dans tous les domaines de la recherche et les technologies de pointe. C’est une démocratie qui fonctionne très bien, le taux de croissance, qui va probablement baisser un peu, est encore de l’ordre de 4% et n’est pas du tout menacé par le collapsus économique qui va plonger dans le chaos les pays voisins soumis à la tyrannie des Frères musulmans. J’ajouterai qu’Israël n’est pas du tout notre ennemi, n’envisage pas d’exporter en France une tyrannie théocratique ou de s’y livrer à des activités terroristes qui menaceraient nos intérêts.

    Bref, vous vous trompez d’ennemi, comme beaucoup de Français qui, en 38, ne voyaient pas le danger que représentait le nazisme, ne voulaient pas, comme Marcel Déat, « mourir pour Dantzig » et se préparaient déjà à collaborer avec le Reich. Je ne sais pas ce que vous faites encore en France, vous devriez aller à Téhéran, avec les Faurisson, les Dieudonné, les négationnistes et tous les islamo-fascistes. Nul doute que vous y serez reçu à bras ouverts.



  • Christian Labrune Christian Labrune 24 avril 2012 08:55

    @Antoine 1705
    Je n’ajouterai rien à cette dernière intervention. J’observe simplement, pour finir, que ce que vous souhaitez, c’est très exactement ce qui s’est fait, très systématiquement, depuis trente ans, avec le même objectif que vous définissez : réduire l’échec scolaire. Cependant, il y a trente ans, quand on était nul au niveau du bac, cela ne signifiait pas qu’on fût incapable de comprendre un texte simple, de rédiger une lettre pour se faire comprendre. Etre nul au niveau du bac, c’était tout de même être beaucoup plus cultivé qu’un titulaire du certificat d’études en 1950. Aujourd’hui, un grand nombre de bacheliers sont très en dessous du certificat d’études, ils sont carrément illettrés. C’est-à-dire qu’Ils ne peuvent pas lire un texte simple et le comprendre en même temps, ils sont incapables d’aligner trois phrases qui aient un sens. Ils peuvent accéder à l’université mais capitulent après six mois. Sur AgoraVox, par exemple, vous trouverez très fréquemment des interventions de trois ou quatre lignes qui sont complètement dépourvues de sens ou bien disent exactement le contraire de ce que leur auteur a voulu exprimer. C’est une conséquence de l’application des excellentes méthodes que vous préconisez et qui - vous ne le savez pas - sont tout à fait conformes à l’orthodoxie pédagogique dans l’Education nationale.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 22:41

    @Antoine 1705
    Vous êtes dangereux parce que vous m’avez fait tellement rire que j’ai failli avaler ma pipe.

    Pour détruire l’éducation nationale, à la fin du XXe siècle, comment croyez-vous qu’on ait procédé ? En introduisant des concepts idiots comme celui de « projet », lequel avait déjà été importé dans l’entreprise après avoir été inventé dans l’armée américaine dans les année 50 pour fabriquer de la motivation. La notion de « projet pédagogique », par exemple, représente le comble de la stupidité. Qu’est-ce que peut être l’objectif d’un prof, si ce n’est celui d’instruire ? Bref, pour détruire l’école, on a fait appel à toute sorte de phraséologies imbéciles venues de ces « sciences de l’éducation » qui sont à peu près aussi scientifiques que la « science » économique et produisent des désastres tout à fait comparables. On est là dans un domaine où les effets paradoxaux sont légion parce qu’enseigner est un art et que lorsqu’on veut appliquer sans art les recettes prédéfinies des sciences de l’éducation - pour réussir, croit-on, à tous les coups -, on aggrave les situations. Par exemple, quand on est confronté à des classes où il est difficile d’enseigner parce que les niveaux sont très disparates, si on veut rendre la situation vraiment irrémédiable, il suffit d’individualiser les enseignements, de créer un groupe pour chaque niveau. Les plus faibles, on les mettra tous ensemble, on pense qu’on sera ainsi plus à même de traiter les difficultés particulières. Eh bien, c’est le résultat inverse qu’on ne tardera pas à observer : l’écart se creusera encore, et beaucoup plus vite. Les plus faibles vont très vite se démotiver et ils n’apprendront plus grand chose. Pour ceux qui ont déjà un bon niveau, de toute façon, quoiqu’un fasse, quelle que soit la « pédagogie » qu’on adopte, ils réussiront très convenablement. Pendant que vous y étiez, vous auriez aussi pu parler de la nécessité « d’ouvrir l’école » sur le monde extérieur, de l’adapter aux réalités de la vie contemporaine, c’est aussi une excellente méthode de destruction.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 18:53

    @SEPH
    L’iran se propose d’éliminer l’état d’Israël. Huit millions d’hommes, arabes et juifs, sur l’équivalent de trois départements français. Techniquement, avec quelques bombes nucléaires, et une prudente abstention de la communauté internationale, c’est tout à fait réalisable.
    Mais peut-être que M. Ahmadinejad est un joyeux plaisantin, comme l’auteur de Mein Kampf, lequel s’amusait à faire enrager ses contemporains avec des histoires à mourir debout qu’il eût été parfaitement stupide de prendre au sérieux.
    Peut-être aussi que les Israéliens ne sont pas vraiment des hommes, après tout, et peut-être que la politique française ne devrait pas se préoccuper de ces sortes de « détails » ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 18:39

    On voudra bien m’excuser d’avoir écrit « à toute jambe » et non « à toutes jambes ». Où avais-je la tête ? La réalité est tout à fait sinistre mais nous pouvons quand même nous réjouir encore de n’être pas unijambistes. C’est toujours ça.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 18:09


    Il est vraiment très rigolo, Morice. On lui demanderait de choisir entre un coup de pied au cul et un coup de poing dans la gueule, au lieu de prendre ses jambes à son cou il se mettrait dans la position du penseur de Rodin et après dix minutes de profondes cogitations il finirait par exprimer une préférence.
    Dans son « Ecologie de l’esprit », Bateson éclaire son concept de double contrainte par l’exemple suivant : le moine zen dit à celui qui est venu de très loin pour recevoir son enseignement : « si tu dis quelque chose, je te frappe sur la tête avec ce bâton. Si tu ne dis rien, je te frappe sur la tête avec ce bâton ». Celui qui ne bouge pas en pareille circonstance, il le chasse : c’est un esclave-né dont il ne pourra rien tirer.
    Celui qui s’enfuit à toute jambe, refusant la double contrainte qui conduit à la schizophrénie, il le rappelle : celui-là au moins sera capable d’une pensée autonome.
    Si devoir choisir entre un Sarkozy et un Hollande cela ne ressemble pas à la double contrainte, je veux bien recevoir cent coups de bâton.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 17:53

    a. Les cours obligatoires sont Français, Mathématiques, Histoire-Géographie, Anglais et Sport. Les autres cours seront des options.

    b. Moins d’heures de cours mais plus de projets pour les élèves, aidant ainsi leur développement personnel et réduisant l’échec scolaire.

    c. Grâce à la réduction du nombre d’heures de cours, les professeurs auront moins d’élèves et pourront se consacrer à les aider dans la réalisation de leur projet.

    Très rigolo ! On voit tout de suite que vous n’avez jamais enseigné. Je ne lis pas le reste, je me limite à ce que je connais bien, mais si le reste est du même tonneau...
    Le plus comique, c’est « plus de projets [....] réduisant l’échec scolaire » et aussi « les aider dans la réalisation de leur projet ». Vous êtes très dangereux : j’étais plié en quatre et j’ai failli avaler ma pipe !



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 17:43

    "Souvenons-nous de « l’affection » particulière de François Mitterrand pour les condamnés à mort algériens, lui qui a aboli la peine de mort 25 ans plus tard.« 

    Ca, c’est une forme »d’humanisme" très particulière que les socialistes n’ont jamais reniée et ne renieront pas. Mitterrand reste leur dieu. Ils l’évoquent à tout bout de champ, ils vont mettre des fleurs sur sa tombe comme lui-même en faisait porter sur celle du Maréchal et ils l’imitent autant qu’ils peuvent. Hollande est un très mauvais imitateur, mais cela n’empêche pas qu’à travers ses envolées ridicules on ne reconnaisse très bien la voix de son maître.
    Un type qui se réclame encore de Mitterand en 2012, pour moi, ne peut pas vraiment être un honnête homme. 



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 17:21

    @la tortue
    nous en reparlerons dans quelques mois et nous verrons qui est un imbécile, quand l’Europe vous fera bouffé a tous vos grands airs et votre fierté de petit bourgeois gocho mal léché .L’insulte nous nous en avons l’habitude, mais vous quand la rigueur sera là et que vous chialerez parce que vos gosses vous insulterons alors nous verrons qui fanfaronneras .Pensez y les quelques 20% de Français qui ont voté Le Pen, plus ceux qui pensent pareil ne sont pas des imbéciles ils ont peur de l’avenir et il savent que nous allons souffrir a cause de votre IRRESPONSABILITE.« 

    Votre argumentation tombe très mal : connaissant le monde pour ce qu’il est, je n’ai jamais eu l’irresponsabilité d’y propulser des innocents sans pouvoir leur demander leur avis là dessus. Mes »gosses« , par conséquent, sont et seront toujours très heureux de n’exister pas.
    J’ai toujours été par ailleurs un ennemi de l’union européenne, et même dès avant son actuelle extension. Un Jean Monnet m’a toujours inspiré la plus grande aversion. Il va sans dire que je n’ai jamais approuvé le moindre référendum touchant à cette question imbécile de l’unité européenne.
    Par ailleurs, je n’ai rien d’un »gocho mal léché". Je suis très attaché à la République, au principe démocratique de justice sociale, mais je conchie la gauche actuelle islamo-fasciste.
    Vous voyez par là qu’on peut être ennemi de l’idée européenne, d’une certaine gauche, de la droite sarkozyste, mais plus encore de ce parti indéfendable que vous prétendez défendre parce que vous êtes crédule et qu’on vous fait aisément prendre des vessies pour des lanternes. Beaucoup d’Allemands pensaient comme vous, en 33. Vingt ans plus tard, beaucoup moins.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 15:27

    @C’est Nabum
    Mélenchon a surtout pris les électeurs pour des cons. Chauffer une salle jusqu’à provoquer des réactions hystériques d’identification et d’idolâtrie avec des chansons un peu provocantes, c’est à la portée du premier rocker venu. Mais la politique n’est quand même pas le music-hall ! Finalement, j’en suis toujours pour ce que j’ai souvent écrit ici : le bonhomme a raté sa vocation, qui aurait été d’animer au fond de la province des soirées de café-théâtre pour les distractions de la petite bourgeoisie. Il n’y a pas de sot métier, et maintenant qu’il se retrouve hors-jeu, il est encore temps pour lui d’y penser. 



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 15:14

    @Paul
    "Il n’y a pas de fourvoiement à espérer, mais du dégout à voir l’état réel de cette société malade : éclatée, divisée, individualiste, désinformée . Et beaucoup en redemandent .
    Sur ce terreau de haine et de division qu’a préparé le Nabot, on voit revenir les frontistes triomphants et même les sionistes ."

    Tiens ! Encore un islamo-fasciste qui passe par ici avec sa haine en bandoulière, ami probablement du Hamas, du Jihad islamique et des mollahs iraniens. Comme si on n’en avait pas assez avec les fascistes franchouillards du FN !



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 15:04

    Qu’il y ait en France des obscurantistes et des imbéciles en fort grand nombre et qu’ils votent pour le FN, on ne peut guère en douter. Le problème est de faire en sorte qu’ils ne sortent pas des limites que la raison leur assigne et leur tolère. La tyrannie de la bêtise n’a pas lieu d’être.

    A votre place, j’aurais honte de sortir de ma carapace de tortue pour de pareilles élucubrations mais il est vrai que le ridicule n’a jamais tué personne.



  • Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2012 14:21

    @Nicolas-D
    « Nous allons avoir besoin d’un coup de pouce des Anonymous... »

    Les « Anonymous » sont de parfaits voyous. Comment pouvez-vous tomber dans un pareil panneau ?