@Taverne
Vous raisonnez à peu près comme si le Droit était tombé un jour du ciel des vérités éternelles. Comme si vous ne saviez pas que le droit est une construction contingente, et qu’il ne saurait l’emporter sur les exigences de la pensée philosophique lorsqu’elle tend à s’affranchir des contingences historiques.
A l’époque d’Aristote, le fait de posséder des esclaves ou de les vendre n’était en rien contraire au droit. Le pater familias romain jouissait quasiment d’un droit de vie et de mort sur tous ceux de sa maison. Quand, à la fin des années trente, on exterminait les infirmes ou les déficients mentaux dans les hôpitaux de l’Allemagne nazie, il n’y avait là rien qui fût contraire à un droit allemand qu’on venait de redéfinir.
Le droit européen actuel, touchant à ces questions de vie et de mort, est fortement influencé par des exigences de rentabilité économique : maintenir en vie les vieux, ça coûte cher, et les politiques, au lieu de réprimer les délires criminels de certaines associations, trouvent préférable de les laisser se développer dans une majorité de la population qui est encore à l’âge où l’on a la vie devant soi et où on n’a pas encore pris la mesure de sa brièveté.
Si on était dans l’Allemagne de la fin des années 30, vous trouveriez aisément des juristes à citer pour expliquer qu’il est tout à fait normal et même souhaitable d’éliminer physiquement beaucoup de monde.
Au nom de quoi, d’ailleurs, déclarer « supérieur » l’ordre de la nature ?
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@Prudence
Vous avez bien raison de rire d’un pareil argument : depuis le développement des premières civilisations, il y a près de dix mille ans, il n’y a plus de Nature avec un grand N. Avant le néolithique, l’espérance de vie moyenne était bien inférieure à vingt ans, et si on avait continué à laisser faire la « Nature », si les techniques n’avaient pas pris le pas sur elle, il y a longtemps que la plupart des intervenants à la suite de cet article seraient morts de maladie ou d’accident.
La seule question qui compte, en la circonstance, est celle-ci : Vincent Lambert peut-il, grâce aux moyens techniques dont on dispose aujourd’hui, continuer à vivre, ou faut-il le mettre à mort ? Aurait-t-il, en quelque manière, mérité une peine de mort qui n’existe même plus pour les pires assassins ?
On garde aujourd’hui à grands frais, emprisonnés pour plusieurs dizaines années quelquefois, des criminels qu’on aurait autrefois exécutés, mais je préfère quand même ça à la guillotine. La survie des criminels les plus abominables, pourtant, ne me paraît en rien plus souhaitables que celle d’un accidenté devenu grabataire à qui la société n’a jamais rien eu à reprocher.
Il y a là deux poids et deux mesures, et cet appel constant des vautours de l’euthanasie au massacre d’innocents qui n’ont plus les moyens de se défendre a quelque chose de particulièrement ignoble et crapuleux : ces comportements consistant à s’acharner sur les plus faibles et les mourants, on les observe dans certaines espèces animales, mais elles sont particulièrement indignes de ce que la pensée humaine a pu produire de plus élevé.
ADDENDUM
Elle est belle, l’Europe ! Sans doute, le citoyen se sent-il un peu démuni quand sa seule manière, tout à fait dérisoire, de peser sur l’état des choses, consiste à glisser, de temps à autre, un bout de papier dans une urne.
Il reste que les utilisateurs de ce site, les lecteurs et particulièrement les rédacteurs, feraient bien de se mobiliser -ils le peuvent- quand, sur un site qui leur est familier, ils peuvent découvrir des publications qui sont, purement et simplement, des apologies du pire terrorisme, lesquelles sont en principe réprimées par les lois en vigueur, comme c’est le cas encore une fois à cette page :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/facebook-supprime-le-compte-sayed-215199#forum5492942
J’ai déjà demandé -et obtenu- la suppression de plusieurs textes du même tonneau, proposés dans un « espace de modération » peuplé de salopards complices et qui les avaient plébiscités. Si on ne fait rien, si on n’est pas plusieurs à écrire à la Rédaction d’AgoraVox pour exiger une suppression immédiate, ça peut continuer indéfiniment.
Aucun de ceux qui me lisent de temps en temps sur AgoraVox ne peut ignorer que je suis en relation avec l’Immaculée Conception. Elle m’apparaît assez régulièrement dans la grotte des Buttes-Chaumont, mais il n’y a pas dix minutes, c’est elle qui m’a téléphoné -ce qui lui arrive rarement — et nous avons eu une brève conversation.
Son téléphone, comme le mien, est de la marque Huawei, et elle s’inquiétait de savoir si elle pourrait continuer à l’utiliser après la décision de l’administration Trump. Je l’ai rassurée comme j’ai pu.
C’est elle qui m’a signalé cet article sur AgoraVox et m’en a recommandé la lecture, après une conversation qu’elle venait d’avoir avec Dieu le Père. « Il est MDR ! », m’a-t-elle dit juste avant de raccrocher en catastrophe, ce qui lui arrive quelquefois quand elle est en train de préparer la bouffe au plus haut des cieux. La dernière fois, l’huile avait pris feu dans sa poêle à frire.
Je n’ai pas du tout compris ce qu’elle entendait par « Dieu est MDR ». D’habitude, elle est moins sibylline. Y aurait-il quelqu’un qui pût nous éclairer ?
@Sylvain Ralotoarison
Je ne peux pas prendre au sérieux votre article : vous raisonnez sur des propositions politiques passées ou actuelles qui sont autant de chemins vers l’avenir pavés des meilleures intentions du monde, mais qui nous ont conduits à la situation actuelle, laquelle est rien moins que désastreuse.
L’Europe qui a vu naître la révolution scientifique, la révolution industrielle, et qui aura été le centre du monde bien au-delà de l’époque classique, désormais, n’a plus aucun poids dans le monde. Non seulement elle est à la traîne dans tous les domaines de la recherche, mais sa politique extérieure représentée par des nullités telles que Catherine Ashton hier et maintenant Mogherini, n’est plus du tout crédible touchant à ce qui est en train de se passer dans un Moyen-Orient où vont se redessiner les nouvelles alliances.
Comment pouvez vous prendre au sérieux des Merkel ou des Macron ? Rappelez-vous le traitement infect réservé par la chancelière allemande à un peuple grec inventeur de la démocratie dont vous parlez. Rappelez-vous la sottise de sa très bienveillante politique d’immigration qui aura eu pour conséquence de faire entrer près d’une centaine de députés d’extrême droite au Bundestag. Je préfère ne rien dire de notre Macron dont la dégringolade a commencé lorsqu’ils s’est pris pour Héliogabale le jour d’une certaine fête de la musique et qui s’obstine, quand le risque de guerre avec l’Iran devient de plus en plus probable, à soutenir un régime isalmo-nazi qui persécute salement les Iraniens depuis quarante ans, et pratique au Moyen-Orient la même politique expansionniste que le troisième Reich en Europe à la veille de la dernière guerre.
Notre pays ne pouvait pas tomber plus bas. Il ne lui reste plus qu’à envoyer à l’Elysée le clan Le Pen aux prochaines présidentielles. Maréchal, nous revoilà !
plus pour longtemps
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@Ilan Tavor
J’ai pris soin d’envoyer directement à la Rédaction d’AgoraVox une copie de la mise au point que j’avais écrite ici hier à 16:15.
L’article n’a pas été supprimé. AgoraVox, on ne peut donc pas en douter, soutient activement, et en connaissance de cause, la propagande du Hezbollah, la pire des organisations terroristes actuelles, particulièrement active au Moyen-Orient, mais pas seulement puisqu’elle a ici droit de cité en dépit des protestations.
J’ai vu que vous étiez intervenu il y a trois ou quatre jours à la suite d’un article antisémite produit par un certain Ciron, fortement influencé par le type de propagande islamo-nazie qu’on peut lire en haut de cette page. Je n’ai pas pu intervenir : grâce à la complicité d’AgoraVox devenue probablement une officine islamiste, il ne m’est plus possible de rien écrire sous les articles d’un certain nombre d’excités qui pensent avoir trouvé ce moyen, pour ne pas avoir tort, d’empêcher toute critique au bas de leurs publications infectes.
Un article purement factuel que j’avais envoyé après les 700 missiles tombés sur le Sud d’Israël n’a pas été publié et j’ai dû le copier au bas d’un autre fort mal écrit, pas du tout informé, prototype de la propagande antisémite la plus imbécile qu’on trouve sur certains sites de désinformation à la botte des Frères ou des salafistes.
Cela ne peut plus durer. Mes interventions sur AgoraVox vont désormais se limiter à expédier une protestation à chaque fois que je serai empêché de m’exprimer, et je suggère à tous ceux qui tiennent à la liberté d’expression et qu’on prend ici pour des cons, de réagir de la même façon à une espèce de totalitarisme fascisant qui est en train de gangrener l’Europe.
Quelques noms d’individus incapables de faire face à la moindre critique argumentée, et qui m’interdisent lâchement de dénoncer leur activité de pure propagande : Bibeau, Ciron, Chitour, Takadoum, Verdi. Et il y en a encore cinq ou six autres dont j’ai déjà oublié les noms.
Ca ne peut plus durer. Cessons, en continuant d’intervenir ici ou là sous des articles insignifiants qui parlent de la pluie et du beau temps, de laisser perdurer la croyance qu’AgoraVox pourrait être un site de discussion. C’est désormais un site de propagande totalitaire aux mains des islamo-nazis et de tous les ennemis de ce qui reste du monde libre.
@lloreen
J’ai « plussé » votre intervention, ayant cru qu’elle était de Pascal L dont l’argumentation, sur toute cette page, est excellente.
On voudra bien excuser cette erreur.
Votre intervention, en revanche, est vraiment inqualifiable : vous prenez la défense de vos pires ennemis. Masochisme ?
J’ai moi-même demandé plusieurs fois, et obtenu, la suppression de publications de ce propagandiste qui se sert d’AgoraVox pour publier les discours d’un terroriste islamo-nazi à la tête de l’une des organisations les plus dangereusement criminelles et mafieuses de la planète.
J’espère qu’AgoraVox saura prendre les mêmes dispositions que Facebook avant d’avoir affaire à la justice.
Excellent article, auquel il n’y a pas grand chose à ajouter.
J’entendais les analyses de Bellamy sur i24news, dans l’émission d’Anna Cabana, bien des mois qu’il devînt une des figures dominantes de LR, et elles étaient toujours d’une pertinence qui n’avait pas beaucoup de rapport avec la stupidité ordinaire et préfabriquée du discours politique. Son catholicisme, qui n’était pas encore clairement assumé, ne paraissait pas les déterminer et il ne me dérange pas trop : chacun se débrouille comme il peut avec ses petites perversions.
Au reste, les athées munis d’un minimum de culture philosophique seront encore plus radicalement opposés à l’euthanasie que les catholiques. Si ces derniers croyaient aux dogmes de leur religion, ils pourraient toujours penser que le grabataire qu’on pique comme un vieux chien, ou comme un cheval qui ne pourrra plus courir, se retrouvera l’instant d’après dans la Jérusalem céleste, sa mort ne sera qu’un incident de parcours ; et Dieu réparera tout ça. Pour moi, si on avait achevé Vincent Lambert, il n’y aurait plus, et pour l’éternité, de Vincent Lambert. Si on commence à considérer qu’il y a des vies qui ne valent pas d’être vécues, où s’arrêtera-t-on ? A la suite du précédent article de Sylvain sur cette question, je proposais ironiquement de supprimer, dans les établissements scolaires, les élèves trop nuls dont on pouvait craindre que l’existence ne soit pas une partie de plaisir, pour leur éviter toute sorte d’humiliations et des souffrances prévisibles et bien inutiles.
A partir du moment où on s’est engagé sur cette pente glissante, tout devient possible. Et de toute façon, quand on parle d’euthanasie, cela suppose un personnage dont la fonction sera de tuer. En France autrefois, c’était le rôle de « l’exécuteur des hautes oeuvres de la République » ; autrement dit, du bourreau. Il aurait mieux valu dire « basses oeuvres », mais on maîtrisait déjà très bien un art, parvenu aujourd’hui à sa perfection, consistant à dissimuler la réalité des choses en remplaçant un mot par un autre. Quelques crétins, à la suite de cette intervention, seront probablement tentés d’écrire qu’euthanasier, ce n’est pas tuer, mais quand on pratique sur un individu une intervention qui fait que le coeur et les fonctions vitales s’arrêteront dans l’instant qui suit, on tue. Avec les substances dont on dispose aujourd’hui, c’est presque aussi rapide que le couperet de la guillotine. La France a renoncé à couper en deux les assassins, mais on a pu craindre ces derniers jours que la peine de mort allait être rétablie pour les infirmes.
Je ne sais plus quel bourreau était mort sans descendance, et des historiens ont publié les lettres de motivation que le Garde des Sceaux de l’époque avait reçues, où les postulants s’étendaient longuement sur leur habileté à occire toute sorte d’animaux, et même sur le plaisir qu’ils y prenaient.
Exercice : écrire un modèle de lettre de motivation pour le chômeur qui postulerait à un poste de tueur dans l’administration des pompes funèbres. Dans le cas où l’euthanasie serait légalisée, il va de soi en effet qu’elle devrait relever des pompes funèbre, et non pas de la médecine, laquelle a pour objectif de réparer les vivants, et non de les achever - même si ça ne réussit pas toujours, hélas, comme elle le souhaiterait.
@Kapimo
Je suis totalement d’accord avec ce que vous écrivez. Au reste, ceux qu’on appelle les « pères de l’Europe », et dont les dessous des carrières politique et les compromissions successives ne sont plus un secret pour personne, n’ont jamais eu d’autre objectif que celui que vous rappelez : créer des zones économiques favorables à une expansion capitaliste sans frein (*).
L’équation nation=extrême droite dépasse en malhonnêteté intellectuelle tout ce qu’on peut imaginer. Oser formuler ça, c’est prendre les Français pour des cons. Mais la destruction du système d’instruction publique réalisée par les socialos permet désormais ces sortes d’audaces : ça passe comme une lettre à la poste dans une opinion complètement décérébrée.
(*) voilà que je m’exprime comme un coco ! Je ne hais pas le capitalisme et je n’ai jamais été marxiste. Il n’empêche que n’importe quelle politique intelligente et digne de ce nom, doit s’efforcer — et c’est possible — de limiter autant que que faire se peut ses effets pervers, et non pas asservir les peuples à des intérêts qui leur son contraires.
ADDENDUM
Je viens d’entendre une interview de Barbara Lefebvre à propos de son bouquin dont je n’avais pas encore entendu parler :
C’est ça la France... Qu’a-t-on fait pour mériter ça ?
https://www.amazon.fr/Cest-%C3%A7a-France-Qua-t-m%C3%A9riter/dp/2226439528
Elle explique, sans doute fort longuement, ce que j’esquissais plus haut, et cite Aragon (qui n’est certes pas ma tasse de thé !) déplorant qu’on ait « abandonné à Maurras les idées de patrie et de nation ». Elle remarque elle aussi que l’irruption de Macron est tout à fait à contre-courant d’une tendance actuelle qui, partout, commence à « mettre en avant une identité nationale forte », à commencer par les grandes puissances où des gens un peu plus lucides que ceux des générations précédentes mesurent très bien le désastre de politiques soumises à la seule logique du système économique international ; politiques dont celle de l’Europe pourrait être une parfaite illustration, et qui ont salement fragilisé ce qui faisait l’unité culturelle des nations.
Elle renvoie dos à dos les Le Pen et les Macron qui sont effectivement les deux faces d’une même médaille, d’un même fascisme.« Serions-nous tous devenus des fachos, à l’insu de notre plein gré », dit-elle. Cette formule est apparue à la fin de l’entretien ; elle n’a pas eu le temps de développer, mais ceux qui ont des yeux pour voir lucidement la réalité des choses n’auront aucun mal à en sentir la pertinence.
l’Europe nous a sauvés, nous sauve et nous sauvera ! [...] Face aux nationalismes de tous poils [...], il faut préserver précieusement cette Europe qui, certes, est loin d’être parfaite (bien au contraire), mais dont il faut consolider l’esprit, conserver l’essence, le germe, l’idée fondatrice.
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De telles affirmations sont totalement gratuites. Elles auraient eu une pertinence à l’époque de De Gaulle et d’Adenauer, mais répéter ça mécaniquement aujourd’hui, c’est à peu près parler pour ne rien dire et sans tenir compte du fait que le monde a complètement changé.
Loin d’avoir abouti à quelque chose de satisfaisant, l’Europe est plus que jamais en crise, et divisée. Les Anglais sont partis et leur pays, contrairement à ce qui avait été prédit, ne s’est pas effondré. Il ne tardera pas à s’en trouver mieux. Les pays les plus à l’Est, ne tiennent pas trop à se retrouver, à Bruxelles, sous la coupe des pays dominants que sont encore la France et l’Allemagne désormais gouvernés par des irresponsables à la cervelle embrumée.
Merkel aura réussi cette performance de faire entrer au Bundestag plus de 90 députés d’extrême droite, parmi lesquels des néo-nazis. Macron, totalement déconsidéré désormais, ne pourra , comme les socialistes avant lui, se prévaloir que d’une seule « réussite » : faire progresser le parti des Le Pen.
Ce qui aura été criminel, de la part de ces chefs d’état ou de gouvernement prétendument démocrates, c’est de ne pas avoir été capables de comprendre que, pour un peuple, se considérer comme une nation, au sens que Renan donnait à ce mot, cela n’a rien à voir avec une quelconque extrême droite.
Les seuls pays qui risquent de tirer leur épingle du jeu dans la situation actuelle se définissent comme des nations, à commencer par l’Amérique et la Russie. Les autres, qui n’auront pas su se défendre, dont la France est le meilleur exemple, sont menacés de devenir désormais n’importe quoi, des sortes de terrains vagues promis à la loi de la jungle.
Une politique raisonnablement et démocratiquement nationaliste s’impose plus que jamais. Les idéologues fumeux de l’actuelle inconsistance européenne ayant refusé de voir la réalité en face, ils risquent fort d’être balayés comme partout par des partis d’extrême droite qui ne porteront pas longtemps le masque gentiment démocratique dont ils se seront affublés pour se faire élire. Si l’Europe, demain, vire à un nouveau fascisme, à qui la faute ?
Les belles âmes et les faux-culs de Bruxelles diront : on n’y est pour rien, ces partis d’extrême droite ont été « démocratiquement » élus. La belle affaire quand, par incompétence, par manque de clairvoyance politique, on aura tout fait pour désespérer les peuples et les pousser à choisir l’abjection.
On appelle cela « le droit de mourir dans la dignité ».
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@Le421
Et je dirai plus, car en cette matière, on ne saurait être trop précis :
« le droit de mourir dans la dignité, comme un vieux chien sur la table du vétérinaire ».
Par ailleurs, il n’est pas question ici d’un droit du premier intéressé : dans la phrase « j’ai pris la décision au bout de quatre jours de stopper les soins », le « Je » renvoie à un membre de la famille.
Le premier intéressé n’a rien décidé du tout. Il n’est pas mort, mais on a quand même déjà décidé qu’il ne comptait plus.
Et qui évalue le degré de dignité ou d’indignité d’une fin de vie particulière ? Si le malade mourait seul dans son coin, cette question-là ne se poserait même pas. Ce n’est certainement pas lui qui s’interroge sur l’image qu’on peut avoir de son agonie puisque, pour l’achever, on s’appuie précisément sur le fait que son niveau de conscience serait extrêmement altéré.
Son indignité, il la supporte probablement plus aisément que diverses autres douleurs d’origine purement physique. Ce sont les spectateurs, si on peut oser ce mot, qui évaluent le degré d’indignité. Se fondant sur un sentiment très subjectif, ils souffrent mal qu’on leur fasse subir, d’une manière qui leur paraît injuste, un SPECTACLE INDIGNE de leur exigence de tranquillité, et qui induit en eux une souffrance psychologique dont il leur tarde de voir la fin.
Une description rigoureuse du système famille-mourant conduirait donc à considérer que l’urgence serait de traiter en premier lieu la famille : il y a toute une gamme de tranquillisants auxquels il serait possible d’avoir recours, mais ces sortes de circonstances, aussi longtemps que l’homme sera mortel, se reproduiront naturellement de génération en génération.
La réflexion philosophique seule permettrait d’affronter lucidement, et en adulte, ces sortes de situations. Le malheur veut qu’aujourd’hui, en dépit du fait que l’espérance de vie ait doublé depuis le XVIIIe siècle, très peu sont capables de parvenir durant leur vie à l’âge adulte. Les octogénaires, désormais, meurent enfants, entourés de bambins déjà quinquagénaires.
@stef
C’est d’autant plus scandaleux que l’homéopathie peut servir à traiter toutes les maladies et tranquillise très bien les déficients mentaux !
Les statistiques font quand même apparaître, et c’est un peu bizarre, que les malades soignés par ces remèdes miraculeux sont en moyenne plus gravement atteints que les autres. Je me demande bien pourquoi.
@cétacose2
Ca suffira ou faut-il encore d’autres liens ?
S’il n’y avait pas de maladies, aucune médecine ne serait nécessaire. Commençons donc par supprimer les maladies, et tous les effets pervers suscités par la médecine ne tarderont pas à disparaître.
Ce qu’il serait intéressant de savoir, ce n’est pas si ce rastaquouère est coupable de viol ou pas, c’est pourquoi il a eu pignon sur rue en Europe aussi longtemps.
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@popov
Quand la France se décidera à dissoudre l’UOIF des Frères et à fermer les mosquées salafistes — ce qui devrait être fait depuis une éternité — il sera trop tard. Que dis-je : Il est peut-être déjà trop tard !
« Qui a été soudoyé par le Qatar », demandez-vous.
Dans Nos très chers émirs, Chesnot et Malbrunot rapportent le propos d’un diplomate Qatari qui dit à peu près : les Français sont plus faciles à corrompre que tous les autres.
Je ne sais pas ce que vaut votre hypothèse, mais il est quand même facile de concevoir que, si on veut que la France change de politique, il suffit d’arroser au bon endroit.
Toutes ces histoires d’élections européennes ne me concernent nullement : j’avais une certaine idée de la France, comme disait l’autre, et je ne reconnais plus du tout mon pays.
Envoyer des députés à Bruxelles, c’est comme acheter des cordes pour se faire ligoter, et un fouet pour se faire battre. Très peu pour moi.
Un gouvernement tel celui de Macron qui soutient, comme la corde soutient le pendu, le régime islamo-nazi des mollahs de Téhéran, est aussi méprisable que le régime de Vichy, et l’imbécillité crapuleuse de sa politique intérieure, depuis le début, est à faire vomir.
J’ai la plus grande estime pour Bellamy, le candidat de LR, d’une intelligence qui dépasse de beaucoup celle de la plupart de nos politiciens, mais je ne voterai pas pour autant. Son parti, dans l’opposition, n’aura même pas été capable de s’opposer à une politique extérieure qui nous déshonore.
Le front national peut bien changer de nom, il est constitué de gens qui ont adhéré à une idéologie concoctée dès l’origine par des nostalgiques de Vichy et de l’OAS. Presque mort au début des années 80, ce groupuscule de minables aura été ressuscité et engraissé par l’homme à la francisque. C’est un tas de merde, et ce n’est rien d’autre.
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