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Les commentaires de Christian Labrune



  • Christian Labrune Christian Labrune 7 mai 2019 19:03

    Le grand malheur vient du fait que nous avons détacher la science tout comme la production de la philosophie.

    ==================================

    @Sirius

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ! etc.



  • Christian Labrune Christian Labrune 7 mai 2019 18:49

    ADDENDUM

    Les espèces disparaissent, c’est un fait incontestable. Je n’avais jamais beaucoup pensé à ces sortes de choses, mais je vais faire une confidence : après le dernier message envoyé, j’ai eu l’impression, peut-être à cause du carré de chocolat que j’avais mangé tout-à-l’heure, que j’avais le bout des doigts un peu collant. Envie d’aller me laver les mains dans la salle de bains, mais impossibilité absolue. Crise d’angoisse abominable : et si, en m’approchant du lavabo, je ne me voyais plus dans le miroir qui le surmonte ? Et si j’avais déjà disparu, moi aussi ?
    Cela vous est-il déjà arrivé ? Si c’était le cas, ce serait un signe évident du terrible danger qui nous menace.



  • Christian Labrune Christian Labrune 7 mai 2019 18:33

    La grande extinction...A priori les imbéciles ne sont pas encore impactés, et se cramponnent mordicus à leur pensée magique. C’est à dire : Tout ça c’est du complotisme. 

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    @velosolex

    Vous avez tout à fait raison, il y a des choses qu’on ne peut pas nier, et les climato-sceptiques, par exemple, sont bien forcés de convenir qu’au Canada et à New York, les hivers sont de plus en plus torrides, que ces derniers jours à Paris, la canicule a pratiquement fait éclater tous les thermomètres.

    Il ne se passe pas trois ans sans que j’aille visiter toute une après-midi le Museum d’Histoire Naturelle, et je vois clairement et distinctement qu’il n’y a jamais eu d’extinctions d’espèces comparables à celle dont nous sommes témoins aujourd’hui.

    Pour masquer cette réalité incontestable, au Muséum, on va jusqu’à présenter des « moulages » (je rigole !) de squelettes de très grands animaux, bien plus costauds que vous et moi, lesquels n’ont jamais existé dans la réalité, mais qui auraient disparu au crétacé, ou même au XIXe siècle (certaines variétés de chevaux en particulier), afin que nous nous disions : l’extinction des espèces, ça ne date pas d’hier et que nous retournions à nos occupations ordinaires sans nous soucier de rien.

    Dieu merci, nous ne sommes pas des cruches, et ce n’est pas demain que je croirai à l’existence de ces « dinosaures » dont la Sainte Bible, qui est mon livre de chevet, ne parle en aucun de ses chapitres.



  • Christian Labrune Christian Labrune 7 mai 2019 12:51

    Un Maître maîtrise ce qu’il enseigne (Maîtrise son art), alors qu’un professeur insuffle un programme écris, rédigé et pensé par d’autres (propagande et doctrine).

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    @Ruut

    Votre remarque est tout à fait juste. Un prof de l’enseignement secondaire qui fait son cours ayant devant lui les notes qu’il a d’abord rédigées, s’inspirant pour cela de gloses préexistantes (collection « Profil d’une oeuvre » par exemple j’ai vu ça !) n’est pas un prof, il n’est que le répétiteur du travail d’un autre.
    Cela vaut pour l’enseignement des lettres, auquel je pensais, mais c’est à peu près la même chose dans toutes les disciplines. Si on ne maîtrise pas ce qu’on doit enseigner, si on s’inquiète de n’être pas à la hauteur en s’emparant du sujet, on n’a rien à faire dans l’institution. S’adressant aux littérateurs indigents, Boileau disait : « Soyez plutôt maçon si c’est votre métier ».



  • Christian Labrune Christian Labrune 7 mai 2019 12:34

    @rosemar

    La relation maître-élève n’est pas une relation duelle. Il y a un troisième terme transcendant absolument essentiel, qu’on pourra appeler si on veut la rationalité, la connaissance, le savoir, et auquel le maître aussi bien que l’élève sont également soumis, et cette soumission commune n’a rien de méprisable puisqu’elle est la condition même de toute liberté.

    A partir du moment où la « pédagogie » des plus cons a renoncé à Instruire pour se borner à éduquer, c’est là que la relation a commencé à se détériorer. La médiation d’un universel abstrait et transcendant ayant disparu, il n’y a plus, face à face, qu’un dominant et un dominé, quelque chose qui ressemble à la relation maître-esclave de la philosophie hégélienne. L’autorité du maître n’étant plus fondée en raison, pourquoi prétendrait-il dominer, c’est-à-dire noter, évaluer, sélectionner ?

    On est tous égaux, non ? De quel droit ce con peut-il prétendre que l’Art de la fugue d’un vieux schnock du XVIIIe siècle serait supérieur au rap que j’écoute pendant qu’il fait un cours qui ne m’intéresse pas le moins du monde ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 7 mai 2019 12:08

    nos pathétiques petits « profs » expliquent, apprennent aux gosses depuis 18 ans que le 11 septembre c’est Ben Laden.
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    @Le Sudiste
    Oui, c’est absolument scandaleux, alors que sur AgoraVox, tant d’auteurs d’articles très bien inspirés par les dieux auront pris soin de leur expliquer, de long en large, que les Américains eux-mêmes avaient tout fait sauter du côté de Manhattan.

    Je me rappelle très bien aussi l’affaire de ce pauvre Hervé Gourdel, assassiné en Algérie non pas par des islamistes, mais par les services secrets français : l’article doit encore être disponible.

    Même sur des faits qui se sont passés en France, on a raconté des sottises, et par exemple que le massacre du Bataclan avait été commis par des islamistes alors qu’il avait aussi été prémédité par les services français pour pouvoir mieux stigmatiser les musulmans, premières malheureuses victimes de cet attentat.

    Le pire, pour moi, c’est encore le cas de ce pauvre garçon égorgé sur l’autel d’une église normande par un vieux prêtre fanatique qu’on aura ensuite, monstrueusement, fait passer pour la victime.

    Vous seriez un excellent prof de la nouvelle histoire promue par l’UNESCO et on a besoin de gens comme vous pour construire enfin un récit plus conforme à la réalité telle qu’elle est fantasmée par les moins instruits, lesquels ont bien le droit de penser ce qu’ils pensent. Il faut faire sa part au rêve, à la fantaisie, et donner enfin droit de cité à l’ignorance. En finir avec l’espèce de doxa fascisante qui prétendrait que les faits ne sont que les faits.

    Développer l’imagination, cette « reine des facultés » chez les plus jeunes, et les habituer à ne rien croire de ce qu’ils voient, dans une démocratie, c’est une nécessité tout à fait essentielle.

    Dieu merci, ce processus est déjà en marche. Hier, j’apprenais que le porte-avions USS Lincoln était en marche vers le détroit d’Ormuz, pour menacer la grande démocratie iranienne qui s’efforce de pacifier tout le Moyen-Orient et d’y faire prévaloir les valeurs démocratiques. Celle-ci est fort heureusement soutenue par notre Président désireux de prolonger jusqu’à la fin des temps un régime des mollahs qui aura fait tant de bien au peuple iranien et à ses pauvres voisins. Salauds d’Américains ! Il semble cependant que le peuple français ait enfin compris, qui ne dit mot et approuve ainsi la franche collaboration de la France avec un régime ami, le plus libéral et le plus civilisé de notre petite planète.



  • Christian Labrune Christian Labrune 7 mai 2019 00:08

    Pourtant, on nous bourre le crane que notre système est une Démocratie alors qu’il est son extrême opposé…

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    C’est tout à fait vrai, hélas. Ce matin, comme j’allais acheter mes cigares, j’ai dû contourner sur le trottoir, devant le tabac, cinq cadavres de gilets jaunes entassés les uns sur les autres. Rentrant chez moi aussitôt, j’ai été témoin de cette scène terrible : quatre flics ayant attaché à un arbre un jeune type qu’ils avaient trouvé en train de manger un pain au chocolat lui ont tiré à bout portant une balle dans la tête. Cinq morts vus à Belleville en moins de dix minutes. Chaque jour, il y en a bien un ou deux, l’autre jour une dizaine qu’on chargeait sur un camion, mais c’est encore assez rare : en général ils font ça vers quatre heures du matin. Le pire, à Belleville, comme la rue est très en pente, c’est de voir le matin la couleur du ruisseau qui charrie le sang des assassinés de la veille au soir. Et on dira après cela qu’on est en démocratie !

    On sonne chez moi, et à minuit ; c’est bizarre... Je me demande qui cela peut être. J’expédie cette remarque, et je vais voir.



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 mai 2019 23:43

    Voilà qui est dit : je pense qu’on ne peut se passer de transmettre des connaissances, c’est la base du travail de l’enseignant.

    ....................................................
    @rosemar

    Vous avez raison. C’est tellement évident qu’on ne devrait même pas avoir à le souligner. Un cours est réussi ce n’est évidemment pas toujours le cas quand les élèves, à la fin de l’heure, sont surpris par la sonnerie, et il n’y a qu’en faisant un cours magistral qu’on obtient ce type de résultat. Si on les abandonne à eux-mêmes et à leurs seules capacités intellectuelles encore trop faibles, ils s’ennuient mortellement et ils n’ont pas l’impression d’avancer. Le cours magistral leur permet, pendant un bon moment, d’avoir la cervelle, les connaissances et l’expérience d’un adulte.
    Le problème, c’est que ça demande beaucoup d’énergie et que c’est crevant, surtout les premières années. Beaucoup plus épuisant pour le prof que « mettre les élèves en activité », comme disent ces cons de « pédagogues », en les faisant « travailler » par petits groupes ou en les scotchant à des écrans d’ordinateurs. L’enseignant, alors, n’est plus qu’un surveillant, qu’un pion. Si la société le traite avec mépris, il ne faudra pas qu’il s’en étonne : il l’aura lui-même voulu et mérité.



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 mai 2019 23:27

    @Aita Pea Pea

    Vous avez raison : l’idéologie de cul-bénit d’où procède cet article touche au comble du ridicule. Les sales bourgeois d’un côté, le bon peuple de l’autre, et des exemples historiques stéréotypés : révolutions, commune de Paris, qu’on pourrait retourner comme des gants.
    Est-ce à dire que le prolo et le bourgeois, par exemple, appartiennent, je ne dis pas à des races, mais à des espèces différentes, aussi différentes que les chiens et les chats ?
    L’humanité, malheureusement, quelle que soit la couleur de la peau, la place occupée dans une hiérarchie sociale donnée, est bien la même partout, avec partout les mêmes vertus et les mêmes lâchetés sordides.
    J’ai horreur des bourgeois, des bobos, mais je ne fais pas non plus la moindre illusion sur les prolos que je vois achetant des billets de loterie ou misant sur les chevaux des courses au tabac du coin où je vais acheter mes cigares. Le rêve de la plupart des prolos, c’est d’avoir du fric et de vivre sans avoir besoin de compter à la fin du mois. L’ascenseur social de l’instruction publique ayant été sciemment détruit par les socialos au milieu des années 80, il n’y a plus guère d’ascension sociale possible : quand est enfant de pauvre, dans les trois quarts des cas, on vivra pauvre, mais les pires des bourgeois, souvent, sont ceux venus d’en bas qui ont quelque peu réussi à monter. Satisfaits de leur réussite et des talents qu’ils pensent avoir, les nouveaux riches méprisent encore plus que les anciens ceux qui sont restés en bas de l’échelle.



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 mai 2019 21:11

    Leur autorité a été battue en brèche par de nouvelles modes et méthodes pédagogiques : le cours magistral est déconseillé depuis longtemps par l’institution elle-même.

    ............................................................

    @ Rosemar,

    J’ai commencé à enseigner en 71. On tonnait déjà contre le cours magistral, dont la détestation a dû commencer en mai 68.

    Cela dit, en 38 ans de carrière, je n’ai pas le souvenir d’avoir fait autre chose que des cours magistraux.



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 mai 2019 21:06

    @Matlemat

    Vous seriez donc un Frère musulman, membre de l’AKP, probablement ?
    En service commandé sur AgoraVox  ?
    Moi, je préfèrerais être Kurde, mais des goûts et des couleurs...



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 mai 2019 16:51

    J’exècre l’écologie, fascisme vert des plus dégoûtants.

    Mais moi qui ne suis pas du tout un écologiste, je n’utilise jamais de sacs en plastique. S’il faut que j’aille acheter de quoi bouffer ou, hier, des géraniums pour le jardin, j’utilise depuis toujours un simple filet à provisions, comme nos ancêtres l’ont vait jusque dans les années 60. Les économistes continuent à parler du « filet de la ménagère », mais personne ne sait plus ce que cela veut dire. C’est pourtant extrêmement pratique, mais impossible à trouver, sauf, en cherchant bien, sur l’Internet. Un filet à provisions dure au moins deux ans. Quand il est usé et commence à céder de partout, on le dispose sur une assiette, on le recouvre de gruyère râpé. Sel et poivre. Cinq minutes au micro-ondes. C’est très bon.

    Je vous communique une adresse :

    https://www.amazon.fr/filet-provision/s?k=filet+provision

    Ca y est, je viens de contribuer grandement à sauver la planète !



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 mai 2019 16:37

    Moi, j’achète souvent bio. Mes légumes. Les courgettes, les aubergines, les tomates, les céleris, les poireaux

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    Moi, quand je vais au Franprix du coin (mais il faut vraiment pour ça que le supermarché chinois soit fermé) je demande pourquoi il n’y a que des légumes et des fruits « bio » pour les bobos. Vous perdez des clients, leur dis-je, en cédant à cette mode idiote : ce n’est pas moi qui vous achèterai ces sortes de saloperies ! Et quand il n’y a, même chez les Chinois, que des avocats du Pérou, je râle encore : les meilleurs avocats viennent d’Israël. Vous ne le savez donc pas ?

    Il y a une nouvelle chaîne de distribution, à Paris, à l’enseigne BIO C’ CON. S’il y avait un de ces magasins dans mon quartier, je passerais sur cette fantaisie orthographique digne des pires demeurés et j’en serais le premier client. Là au moins, on doit trouver des fruits comestibles, des poires aussi « normales » que pouvait l’être notre ancien président de la République. C’est triste à dire, mais quand on a connu Macron, on en viendrait presque à le regretter, celui-là. C’est pour ça que je pense à lui, parlant des poires, mais je conviens que c’est un hors-sujet.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 mai 2019 23:13

    Je suis né après la guerre ; j’ai passé mon enfance à entendre les récits des exactions et des exécutions sommaires dont les boches (on ne connaissait pas d’autre mot) avaient été responsables dans le Nord de la France durant les deux guerres, et je ne pense pas que j’aurais très envie de m’attendrir sur le sort qui fut réservé aux prisonniers allemands à la fin du dernier conflit.

    Avant de lire ça, s’il se trouve des volontaires, ils feraient bien de lire, s’ils ne l’ont déjà fait, L’imprescriptible de Vladimir Jankélévitch. 



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 mai 2019 22:53

    Est-il bien prudent de la mettre en place et de la déployer ? Le principe de précaution ne devrait-il pas s’appliquer ?

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    @Rosemar,

    Sur ce point, je vous rejoins entièrement. La découverte de l’électricité puis des ondes hertziennes a été une véritable calamité, pour ne parler que des inventions les plus récentes. Mais nos difficultés et tant de dangers que nous courons quotidiennement(*) ne datent pas du XIXe siècle : l’invention de la roue, celle de la pierre polie après celle de la pierre taillée ne sont que la conséquence d’une autre bien plus redoutable : la domestication du feu est antérieure de plusieurs centaines de milliers d’années au début du néolithique.

    Avant la domestication du feu, nos lointains ancêtre ne vivaient pas très longtemps, mais au moins ils jouissaient d’une nourriture saine qui leur donnait la vigueur qu’il faut pour attaquer les rennes, les aurochs, et tous les dimanches et jours de fête, un grand mammouth.

    Dans une vie antérieure, j’ai bien connu cette époque, et j’en garde une très profonde nostalgie.

    (*) Savez-vous que les prises d’électricité, dans nos appartements, sont à un potentiel alternatif de 230 volts ? A une époque où j’étais encore tout petit et où ces dispositifs diaboliques n’étaient pas encore protégés comme ils le sont aujourd’hui, j’y ai fourré deux doigts, pour voir, et j’ai faillie en crever. Aucun parent vraiment responsable ne devrait souscrire un abonnement à l’EDF.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 mai 2019 16:16

    @popov

    Excellent exemple. Quand on dit « religion », ici, on parle des religions révélées monothéistes à prétention universaliste et donc totalitaire : christianisme, islam. Rien à voir avec les systèmes de pensée sur lesquels les gens d’Extrême-Orient se sont accordés, et qui n’ont jamais généré autant de fanatisme. Les moines des différentes sectes bouddhiques au Japon, au XVIe siècle, se sont bien quelque peu étripées, mais cela n’empêche pas les Japonais d’être tout à la fois shintoïstes et bouddhistes ; ils auraient pu en même temps être catholiques si les missionnaires de Saint-François Xavier n’avaient pas prétendu que leur religion était la seule possible, excluant toutes les autres. Il leur en aura cuit sévèrement à l’époque du shogun Hideyoshi !
    En Chine, la situation est à peu près la même : taoïsme, confucianisme et bouddhisme ont toujours fait bon ménage. Je regarde quelquefois les séries télévisées de la chaîne CGTN qui émet en Français. La manière dont les Chinois d’aujourd’hui pensent leurs relations avec les autres n’a plus grand chose à voir avec l’idéologie débile des Gardes rouges de la révolution culturelle, mais renoue très fortement avec les problèmatiques morales d’un confucianisme increvable qui n’a jamais promis la résurrection des morts et la vie éternelle mais suffit très bien à humaniser ici-bas les rivalités et les conflits.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 mai 2019 11:11

    .Les « cavaliers » partent du principe que la religion a toujours été un obstacle à la science, et pour eux, la science, c’est le progrès alors que, déjà, Rabelais savait que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

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    Citer Rabelais pour justifier la religion et critiquer l’athéisme, c’est vraiment la pire des bourdes qu’on puisse faire ! Il n’y a pas de plus féroce ennemi de la crédulité religieuse que le « curé de Meudon ». Se demander s’il était athée ou non, cela n’aurait pas beaucoup de sens : l’athéisme d’aujourd’hui n’est plus tout à fait le même que celui des auteurs du siècle des Lumières, et s’il faut remonter à la Renaissance, le débat devient encore plus compliqué. Rabelais, en tout cas, ne croyait évidemment pas à la révélation chrétienne, encore moins aux dogmes qu’elle a enfantés. Croyait-il à l’existence d’un dieu, par delà les fables inventées par les religions ? Question sans grand intérêt : le Dieu des déistes de l’âge classique, sera d’une parfaite discrétion : qu’il existe ou non, ça ne change rien du tout à notre existence.

    La vieille tarte à la crème de la « science sans conscience » ne justifie aucunement un recours à une pensée religieuse qui n’a évidemment jamais eu le monopole de la conscience. Pierre Bayle, dans ses Pensées sur la comète, à la fin du siècle suivant, démontrera longuement que la morale est tout à fait indépendante de la religion, et qu’une société d’athées ne serait pas plus injuste, pas plus immorale, pas plus cahotique qu’un autre où la religion tiendrait une place centrale.

    Aujourd’hui, une telle démonstration paraîtrait bien inutile et il suffirait de regarder le monde qui nous entoure : la France laïque et déchristianisée serait-elle plus dépourvue de conscience morale que la théocratie pourrie jusqu’à l’os de la république des mollahs ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 mai 2019 10:43

    @JMBerniolles

    Quand le régime du connard Maduro sera tombé dans les poubelles de l’histoire et qu’on commencera à connaître un peu mieux, parce que des enquêtes auront été effectuées et des bouquins publiés, ce qu’a été l’horreur vécue par les Vénézuéliens durant toutes ces années, on pourra continuer, sur l’Internet où rien ne disparaît, à lire des articles de soutien à une dictature abominable. Vous regretterez amèrement d’en avoir commis, comme ceux qui nous avaient vanté les charmes du Kampuchea démocratique au milieu des années 70, mais il sera trop tard.



  • Christian Labrune Christian Labrune 4 mai 2019 23:51

    Les USA sont au bord de la ruine totale

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    @hgo04

    MDR, comme vous diriez !
    Cela dit, le ridicule n’a jamais tué personne, et vous ne risquez pas grand chose à continuer ainsi. Et puis, ça nous divertira. Bon courage !



  • Christian Labrune Christian Labrune 4 mai 2019 18:27

    Tiens ! il y a de plus en plus de gays chez les beurs. 

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    @Abdelkarim Chankou

    Jamais je n’oserais dire une chose pareille : dans un pays musulman, au Maroc en particulier, le Chef des Croyants y mettrait vite bon ordre, mais de toute façon, et je viens déjà de voir que Jonas avait expliqué la chose mieux que je ne saurais le faire, il n’est même pas nécessaire de recourir à la répression puisque ces sortes de comportements, en dépit de ce qu’a pu raconter André Gide à propos de ses voyages en Afrique du Nord, n’ont jamais existé. Gide, en bon romancier, confondait probablement le réel et le fictif.
    Le Président Ahmadinejad, dans la tradition chiite, a fait aussi des déclarations restées célèbre, et qui font tout à fait autorité.