Voilà qui est dit : je pense qu’on ne peut se passer de transmettre des connaissances, c’est la base du travail de l’enseignant.
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@rosemar
Vous avez raison. C’est tellement évident qu’on ne devrait même pas avoir à le souligner. Un cours est réussi — ce n’est évidemment pas toujours le cas — quand les élèves, à la fin de l’heure, sont surpris par la sonnerie, et il n’y a qu’en faisant un cours magistral qu’on obtient ce type de résultat. Si on les abandonne à eux-mêmes et à leurs seules capacités intellectuelles encore trop faibles, ils s’ennuient mortellement et ils n’ont pas l’impression d’avancer. Le cours magistral leur permet, pendant un bon moment, d’avoir la cervelle, les connaissances et l’expérience d’un adulte.
Le problème, c’est que ça demande beaucoup d’énergie et que c’est crevant, surtout les premières années. Beaucoup plus épuisant pour le prof que « mettre les élèves en activité », comme disent ces cons de « pédagogues », en les faisant « travailler » par petits groupes ou en les scotchant à des écrans d’ordinateurs. L’enseignant, alors, n’est plus qu’un surveillant, qu’un pion. Si la société le traite avec mépris, il ne faudra pas qu’il s’en étonne : il l’aura lui-même voulu et mérité.