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Les commentaires de Christian Labrune



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 avril 2019 12:34

    C’est précisément à Jules César que je pensais, ce matin, en découvrant le résultat des élections en Israël et la victoire de Netanyahou. Quel sacré bonhomme ! Chaque siècle en produit deux ou trois de ce calibre. Pas plus.



  • Christian Labrune Christian Labrune 9 avril 2019 09:11

    Tout cela est bien beau, aussi beau que ces « printemps arabes » qui, il y a quelques années, devaient installer partout la démocratie.

    Pour pasticher une phrase célèbre à propos de Waterloo : on attendait la démocratie, ce fut Allah !

    Mais Allah étant, comme on sait, plus impotent encore que l’homme au fauteuil à roulettes, il faudra bien, au mieux, se contenter d’une dictature militaire.

    Peut-être qu’échaudé par les horreurs de la guerre civile des années 90 le peuple algérien saura éviter de se donner à un Morsi. Ce serait souhaitable, mais rien n’est moins sûr. Qui ne se souvient qu’en Tunisie, après un semblant de révolution, les Tunisiens, et même ceux qui vivaient en France, avaient massivement voté pour les sinistres abrutis d’Ennahdha !

    Qui ne souhaiterait que ça réussisse ! Difficile, cependant, d’être vraiment optimiste.



  • Christian Labrune Christian Labrune 8 avril 2019 01:35

    Excellente description du système de représentation politique en Israël. Et pourtant, c’est d’une telle complexité que l’entreprise n’était pas des plus aisées.
    Ce qui aurait été intéressant, c’est que les enjeux actuels du débat politique fussent un peu précisés. En France, les notions de gauche et de droite n’ont plus beaucoup de pertinence. En Israël, elles n’ont jamais vraiment correspondu à celles que nous connaissons ici, et dire qu’un tel est à gauche ou à droite, cela ne permet pas de comprendre grand chose. Comment, par exemple, définir le nouveau parti bleu-blanc ? Benny Gantz paraissait plutôt « à droite » avant d’être obligé de ratisser sur le centre gauche. Moshe Ya’Alon, lui, est carrément « à droite », et le pauvre Lapid, qui est une sorte de Macron, est partout à l’extrême centre, et donc nulle part. Il était même à Paris ces derniers jours, alors que le Quai d’Orsay, très imbécilement, venait de condamner la reconnaissance par l’Amérique de la souveraineté sur le Golan. j’entendais ce soir une interview de Netanyahou qui aura fait des gorges chaudes d’une pareille inconsistance.

    C’est très drôle, par exemple, quand des ignorants, par malveillance, parlent à propos de Netanyahou de son « gouvernement d’extrême droite ». En France, jusqu’à ces dernières années, on tolérait beaucoup mieux l’extrême gauche que l’autre extrême parce que l’extrême droite s’était définitivement discréditée en collaborant avec l’Allemagne nazie. Elle apparaissait donc comme la première cause de l’antisémitisme et suscitait la même horreur et la même répugnance que le nazisme, En revanche, on pourrait difficilement prétendre qu’un Moshe Feiglin, parmi les plus à « l’extrême droite », soit un antisémite ! On peut dire si on veut qu’il est un traditionaliste, un libéral, un nationaliste. Le fait que la « gauche » israélienne, dans la violence polémique du débat politique utilise aussi, pour discréditer l’adversaire, des notions empruntées à l’Europe, n’arrange pas les choses et facilite les confusions. 

    Dommage par ailleurs que tout article qui traite d’Israël -un sujet passionnant et sur lequel il y aurait tant à dire ! doive donner lieu, inévitablement, dans la suite des commentaires, aux braiements des minus habens ravagés par la pathologie antisémite.



  • Christian Labrune Christian Labrune 7 avril 2019 22:44

    @Jonas
    Tout à fait d’accord avec ce que vous écrivez, mais on ne peut quand même pas considérer comme une chose tout à fait négligeable les décisions de Trump concernant Israël : le poids de l’Amérique s’ajoutant à celui des pays de l’Est de l’Europe comme à celui de beaucoup de grande puissances qui se pressent à Jérusalem en vue d’y tisser des liens commerciaux est devenu tel que les pays d’Europe occidentale hostiles à Israël, dont le nôtre, hélas, seront bientôt complètement isolés ou n’auront plus qu’à suivre le mouvement,et feindre d’avoir voulu ce qu’ils n’auront pas osé cautionner immédiatement, faute d’intelligence et d’audace.
    Je viens de voir une longue interview de Netanyahou sur i24news. Comme je le prévoyais, il a été fait un sort au voyage de Lapid à Paris, jugé tout de suite assez incongru et particulièrement déplacé juste après que le quai d’Orsay eut condamné la reconnaissance de la souveraineté sur le Golan. Cela n’a pas été formulé explicitement, mais n’importe quel auditeur pouvait comprendre qu’il y avait là une manière de trahison des intérêts d’Israël.
    Ce que Netanyahou reproche à ses adversaires, c’est de croire que pour améliorer la situation du pays il faille cesser de déplaire à ceux qui ont fait le choix de lui être hostiles en multipliant les concessions, en « baissant la tête », selon son expression. Quand Israël aurait renoncé à la plupart de ses droits légitimes et trouvé une solution au vieux conflit, ça commencerait probablement à aller mieux ! Il pose, à l’inverse, qu’il faut renforcer l’état sur tous les plans, imposer ses vues, sans faire de concessions sur l’essentiel. La résolution du conflit sera la conséquence d’un nouveau rapport des forces, et non pas un préalable qui serait l’équivalent d’une démission généralisée et ne mènerait à rien sinon au désastra.
    C’est ce qui a été fait ces dernières années et le résultat, il faut bien le reconnaître, est particulièrement probant.
    J’entends assez souvent des Israéliens répéter qu’après tant de « cadeaux » faits par la Maison Blanche, ils va bien falloir qu’ils consentent à d’énormes sacrifices. La question a été posée. La réponse est que le mot le plus précieux pour un premier ministre, c’est « non » ! Mais je ne pense pas plus que Netanyahou que le « deal du siècle » concocté par l’entourage de Trump puisse ressembler à un piège quelque peu pervers.
    Trump, en homme d’affaires expérimenté, sait très bien qu’en arrosant suffisamment les états voisins avec la pompe à fric américaine, on peut faire des miracles. Les Jordaniens, les Egyptiens, les Palestiniens, sont dans un tel dénuement qu’ils verront tout de suite l’intérêt d’une solution qui pourrait booster leur économie d’une manière décisive et surtout permettre déjà, aux potentats locaux, et selon une tradition fort bien établie, de se remplir les fouilles,
    La Jordanie rechigne encore à l’idée qui semble avoir filtré qu’elle pourrait donner la nationalité jordanienne à pas mal de Palestiniens, mais tout dépend des aides que les Américains pourraient consentir. Et ce serait aussi une bonne chose que l’Egypte récupère, à terme, une souveraineté sur Gaza, comme vous l’envisagez. Un état palestinien, qui n’avait jamais existé, aurait pu naître dès le milieu de mai 48, comme vous le faites remarquer. Les Palestiniens ont préféré la guerre et le droit du plus fort sans comprendre qu’ils risquaient, contrairement aux apparences, de n’être pas les plus forts et d’en sortir ratatinés nakba ! Depuis 68, cet « état palestinien » est un pur fantasme, et il est condamné à disparaître dans un assez proche avenir.
    Je ne sais pas si vous avez lu le bouquin de Stéphane Amar : Le grand secret d’Israël. Ce « grand secret » -de polichinelle !-, c’est qu’il n’y aura jamais d’état palestinien. Je l’avais lu à sa sortie avec beaucoup d’intérêt.
    https://www.amazon.fr/grand-secret-dIsra%C3%ABl-Pourquoi-palestinien/dp/B0798GTLVV



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 avril 2019 21:42

    Il est excellent, cet article, et fort bien documenté. La moyenne des votes fait qu’on peut à bon droit s’interroger sur l’esprit critique dont les lecteurs d’AgoraVox sont capables de faire preuve.

    Mon seul grief serait que cela me rappelle une période terriblement sombre, une sorte de retour des années noires dont nous ne sommes, hélas, avec le macronisme, toujours pas sortis.

    Dans l’Egypte antique, on martelait les stèles et les effigies des pharaons qu’on prétendait retrancher ainsi de l’histoire du pays. Si la reine Hatchepsout ne méritait pas un tel traitement, je comprends très bien, en revanche qu’on l’ait appliqué au sinistre Akhénaton. Si on pouvait faire la même chose pour l’homme à la francisque, j’approuverais.

    Durant deux ans, j’ai dû me rendre dans le 13e arrondissement, et je descendais, au bout de la ligne 14, à son terminus qui était la Bibliothèque Nationale avant qu’elle fût plus tard prolongée. J’avoue que voir le nom de l’homme à la francisque accolé sur les plaques murales à celui du trésor intellectuel de la France, et surtout l’entendre prononcé dans les haut-parleurs, cela me mettait à tous les coups dans une colère dont il me fallait plusieurs minutes pour me remettre.

    Un jour, sortant de la gare, à Lille, je vois une espèce de statue en bronze dans un vague jardin public. C’est quoi, ce truc ? Je m’approche et en la contournant, je me vois en face d’un copain du chef de la police de Vichy. Quelle horreur ! Pauvre France !



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 avril 2019 21:08

    @Jonas

    Je voudrais bien que la France fût encore un grand pays, mais je suis vieux, né avant le milieu du siècle dernier, je l’ai donc vue tout autre et, désormais, je ne la reconnais plus. Aussi ne suis-je pas trop d’accord quand vous écrivez qu’un Macron n’est pas responsable de la situation. C’est assez vrai sur le plan économique où il est si difficile de réformer et où les transformations sont assez lentes. En revanche, en politique internationale, on peut opérer immédiatement des changements radicaux. La politique d’un Trump a tout de suite été, et particulièrement sur tout ce qui touche au Moyen-Orient, radicalement différente de celle de son prédécesseur dont les erreurs avaient été manifestes. Or, Macron continue la politique imbécile d’Obama. Vous parlez de la question palestinienne. Le quai d’Orsay en est encore à répéter la vieille antienne du temps d’Oslo : deux états pour deux peuples, laquelle ne correspond plus, désormais, à aucune perspective réaliste.
    Vous approuvez et moi aussi ! l’espèce de machiavélisme d’un Netanyahou qui laisse exister le Hamas pour pouvoir mieux diviser l’ennemi. On ne sait pas vraiment à quoi ça peut mener, mais quand ça ne mènerait à rien et quand ça permettrait seulement de prolonger le statu quo, ce serait déjà ça. Cette politique du wait and see, qui paraît ne pas en être une, a fort bien réussi depuis des années. L’un des arguments du Likoud destiné aux électeurs, ces derniers temps, c’est : si vous votez pour la gauche (Gantz, ce serait la gauche !) vous aurez un état palestinien. Or, les Israéliens ne veulent pas d’un Gaza bis, relié au premier, dans une bonne partie de la Judée-Samarie. On les comprend aisément : les choses étant ce qu’on les voit être, ce serait la fin des haricots.
    La politique de Trump a eu ce mérite d’appeler un chat un chat, et Jérusalem la capitale d’Israël. De faire apparaître les factions palestiniennes, celles de l’Autorité aussi bien que le Hamas, comme des organisations terroristes finançant des tueurs et leurs familles, et c’est ce qu’elles sont en effet. Les Européens le savent mais craignent, s’ils disent la vérité, de mécontenter un électorat musulman complètement décérébré, depuis Bandung en 55, par la propagande islamo-arabe. Cette lâcheté abjecte ne rend service à personne. Elle est objectivement une guerre permanente livrée au plus civilisé des états démocratiques du Moyen-Orient et elle dessert l’intérêt même de Palestiniens qui n’ont jamais eu les yeux en face des trous, se bercent d’illusions qui les conduisent au terrorisme et les retranchent de plus en plus radicalement du monde civilisé.



  • Christian Labrune Christian Labrune 6 avril 2019 00:06

    Ici aussi, Descartes répond de façon définitive. Je suis une chose pensante, une Res cogitans, une substance autonome.

    ==============================

    Res cogitans, c’est la formule la plus contestable des Méditations, et cette erreur de Descartes a justement fait l’objet d’un commentaire extrêmement pertinent dans les Méditations cartésiennes de Husserl que j’évoquais plus haut. Difficile, donc, de la prendre au sérieux, cette formule, sans se souvenir d’une critique parfaitement connue et fondée.

    Husserl fait remarquer qu’un sujet ne peut se penser comme une chose, et il enrage de voir que Descartes passe ainsi tout près de la notion d’intentionnalité que lui-même doit à Brentano. Mais sa petite colère part quand même d’un sentiment très généreux : si Descartes avait inventé la phénoménologie transcendantale dès le XVIIe siècle, que lui serait-il resté à lui, Husserl, son grand spécialiste au XXe siècle !



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 23:54

     : « je pense, donc je suis ». La réalité de l’existence de l’être est ainsi universellement démontrée.

    ==============================

    @Taverne

    Votre formule est tout à fait désastreuse. Il n’y a là rien qui ressemble à une « démonstration ». C’est une intuition. « Intuition originaire », dit Husserl, dans ses Méditations cartésiennes, en 1929..

    Toute démonstration s’inscrit dans la temporalité, produit ces « belles chaînes de raisons » dont parle justement Descartes.

    L’intuitition, elle, est immédiate, comme fulgurante, et produit une certitude qui se passe de tout raisonnement.

    La formule que vous rapportez est dans le Discours de la méthode, de 1637, et le « donc » peut faire un peu illusion. En revanche, dans les Méditations, quatre ans plus tard, Descartes écrit : « je pense, je suis, cela est indubitable ». Le « donc » à disparu. Le « je pense » et le « je suis » sont donnés comme immédiatement équivalents, sans chaînon causal.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 21:46

    Cette page sinistrement utopique et les nostalgies paradoxales qui vont avec sont en passe, fort heureusement, d’être définitivement tournées.

    ========================
    erratum
    Cette page... EST en passe d’être définitivement tournEE.
    Excuses !



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 21:32

    ERRATUM
    Qu’est-ce qu’auraient fait un Macron & Castaner, à la place de Netanyahou ? Auraient-ils préféré laisser passer une petite bande d’égorgeurs ? Le lendemain, la presse internationale aurait pu parler de pogrom ! Le ton eût évidemment été tout à fait différent. C’est les Juifs qui auraient été les victimes, on les aurait vraiment plaints : ce n’est que lorsqu’il sont morts qu’on les aime vraiment.

    ============================
    Je revois avec horreur cette intervention que j’ai envoyée sans me relire. Quand j’écris quelque part « maccacrer » au lieu de « massacrer », ou que, dans une précédente intervention je vois des répétitions disgracieuses, passe encore, mais là, il y a des fautes gravissimes et même criminelles :

    « On les aurait vraiment plaintS » au lieu de plaint.
    « qu’auraient fait UN Macron & Castaner ». Le « un » est évidemment de trop

    Excuses !



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 21:18

    @Jonas

    Votre conclusion relative à la lâcheté des gouvernants occidentaux me réconcilie avec le paragraphe où vous disiez qu’il était « normal » que Lapid vînt à Paris. Dans le cadre des relations diplomatiques, c’est aussi « normal » que vous le voudrez, mais ça révèle très bien quand même le sale pétrin dans lequel s’enfonce la France avec son Macron. Certes, il y a tout à gagner pour la France à entretenir une coopération avec Israël, parce que c’est un pays désormais beaucoup plus en pointe dans tous les domaines et dont il y a beaucoup à tirer. On n’est plus à l’époque où notre pays lançait le paquebot France ou mettait au point le Concorde. Partout dans le monde, l’activité essentielle, désormais, c’est l’informatique. Or, après l’invention du Minitel, la France a misérablement perdu pied. Sur le plan du renseignement aussi, la coopération est très profitable : des dizaines d’attentats ont été empêchés en Europe (et il n’y a pas si longtemps à Villepinte) par le Mossad qui a pu avertir à temps les services concernés, mais ça n’empêche pas que tout ce qui peut être tenté de dégueulasse pour complaire à l’antisémitisme de l’électorat musulman est fait systématiquement. Quand je vois ça, j’ai envie de vomir.

    Macron et son premier ministre devaient se rendre en Israël. Ils ont différé de le faire de manière à laisser penser qu’ils s’opposaient ainsi au gouvernement de Netanyahou, ce qui aura eu pour effet, évidemment, de renforcer, de la manière la plus irresponsable, les a priori imbéciles des media français et de leurs lecteurs qui n’hésitent pas à représenter un Netanyahou, qui a toujours agi sur le plan militaire avec une prudence de Sioux, comme un va-t-en guerre. Aujourd’hui, Macron affirme ostensiblement son soutien à un Lapid dont tout le monde voudrait en Israël se débarrasser, même dans le mouvement bleu-blanc où certains pensent qu’il fera perdre plus de sièges qu’il n’en fera gagner. Mais Macron et Lapid se ressemblent : c’est la même inconsistance ambitieuse aux dents si longues qu’elles rayent tous les parquets, mais qui n’a absolument rien à proposer. qui s’engage sans réfléchir et fort témérairement dans des voies sans issue, comme on a pu le voir en France avec la politique qui a fait surgir les gilets jaunes.

    Macron et son premier ministre ont dû en entendre de belles, dans les échanges avec Netanyahou loin des micros et des caméras. S’ils ne sont pas allés en Israël, c’est parce que ça déplairait probablement à Zarif qu’on se range officiellement du côté des ennemis de l’Iran, et un chef d’état qui s’opiniâtre à se comporter en allié de l’Iran ne peut pas non plus, sans honte, s’exprimer devant les caméras dans un Israël que son copain Khamenei, une fois par mois au moins, propose de détruire.

    Lapid a l’échine très souple et il vient d’en donner bêtment la preuve aux Israéliens qui ne le lui pardonneront certainement pas. Netanyahou et Trump se ressemblent également, mais eux savent très clairement ce qu’ils veulent et leur politique est d’une lisibilité parfaite : ce qu’on a dit qu’on ferait, on met tout en oeuvre pour le réaliser.

    J’entendais hier soir des habitants de Sdérot qui sont à une portée de fusil de la bande de Gaza. Après un an de constantes attaques du Hamas contre la barrière, les pluies de ballons incendiaires ou explosifs, les récoltes brûlées et un bon millier de roquettes, ils n’en pouvaient plus ces derniers temps et maudissaient l’absence de réactions décisives de Tsahal. Mais il semble, malgré cette exaspération, qu’ils voteront massivement pour le Likoud ou les petits partis qu’on dit plus « à droite », bien que ces catégories droite/gauchen’aient pas vraiment le même sens là-bas que chez nous. Ils savent très bien eux-aussi que le Hamas et le Jihad islamique ne sont que des marionnette de l’Iran, et que c’est le régime iranien qu’il faut abattre.

    Chose qui surprendrait probablement les observateurs français : 65% des 18-25 ans soutiennent le Likoud. L’électorat bleu-blanc est composé surtout de gens qui ont la nostalgie de l’Israël des kibboutzim d’avant le tournant libéral, qui regrettent aussi les promesses de paix des accords d’Oslo, lesquelles ont pourtant été cause de catastrophes majeures. Cette page sinistrement utopique et les nostalgies paradoxales qui vont avec sont en passe, fort heureusement, d’être définitivement tournées.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 14:48

    ADDENDUM

    Je viens d’apprendre qu’à l’invitation du pauvre Macron, Lapid est actuellement à Paris. C’est un très sérieux coup de pouce donné bien involontairement et très sottement par le « président » français aux partis proches du Likoud en Israël.

    La politique de la France est extrêmement méprisée en Israël. Le vote à l’UNESCO d’une résolution négationniste à l’époque de Valls, le refus de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël et la collaboration, au pire sens du terme, avec l’islamo-nazisme iranien, font que les les Israéliens considèrent que la France est désormais hors-jeu au Moyen-Orient. Au mieux ses gouvernants passent pour des imbéciles incompétents - ce qu’ils sont en effet !-, au pire pour des alliés d’une puissance ennemie.

    L’invitation de Macron, le fait que Lapid ait consenti à l’accepter en période électorale, donneront des armes à Netanyahou qui faisait déjà à Benny Gantz le reproche de n’avoir pas dénoncé comme il convenait la conférence de Vienne sur le nucléaire iranien. Je n’ai pas encore vu de réactions, mais elles ne devraient pas tarder. Si Lapid tenait à se discréditer aux yeux des électeurs les plus lucides, il ne pouvait vraiment rien trouver de mieux que ce déplacement à Paris.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 13:03

    en israël , s’est ajouté , un problème supplémentaire la proportionnelle intégrale.

    ------------------------------------------------------------
    @Jonas

    Il est de fait qu’en Israël, il est rare qu’un gouvernement puisse tenir jusqu’au bout de la mandature ; en général, après deux ans, il survient une crise. Comme la différence du nombre de sièges entre la coalition qui gouverne et l’opposition est souvent très mince, il suffit qu’un tout petit parti se retire de la coalition gouvernementale pour que le premier ministre soit obligé d’organiser de nouvelles élections. C’est encore ce qui vient de se produire.
    Ca rappelle la IVe république en France, et cela devrait faire réfléchir ceux qui voudraient revenir à la proportionnelle. Certes, c’est infiniment plus démocratique que notre Ve république, mais ça génère quand même une espèce de foire d’empoigne permanente.
    Un petit parti en France ne peut pas grand chose ; c’est comme s’il n’existait pas. En Israël, il suffit qu’il menace de se retirer de la coalition pour qu’on soit obligé de lui accorder tel ministère qu’il réclame ou, à tout le moins, qu’on fasse droit à ses revendications. Le parti de Moshe Feiglin, actuellement, qui ne peut pas prétendre à un bien grand nombre de sièges à la Knesset, inquiète grandement toutes les autres formations par le succès de son programme un peu démagogique.
    Tout cela constitue, de fait, un terrible bordel, mais la démocratie, c’est ça, et ça n’est pas si mal au bout du compte. Je préfère grandement les empoignades actuelles en Israël à la belle harmonie chariatique, -si vous me permettez ce néologisme - régnant au sultanat de Brunei. Vous aussi, probablement.



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 avril 2019 12:42

    @Jonas

    Ce pauvre bougre est victime d’une propagande antisémite qui n’est pas seulement le fait de l’extrême droite ou des islamistes. Elle trouve sa source dans un Quai d’Orsay vichyssois dont l’idéologie est constamment relayée par l’AFP et même la radio d’état.
    Je ne sais pas combien de fois j’ai pu entendre, sur France Culture que je ne supporte plus d’écouter , dans l’annonce des titres du bulletin d’information, des formules du genre : « A Jérusalem, à la porte de Damas, un Palestinien a ENCORE été tué par la police israélienne ». Information développée un peu plus tard : ce malheureux Palestinien venait de poignarder des soldats ou des passants désormais à l’hôpital - et souvent à la morgue !
    Macron, qui n’est pas à une connerie près, le lendemain du transfert de l’ambassade des Etats-Unis qui avait ameuté à la frontière Sud plus de quarante mille Palestinien, avait déclaré que le type de défense organisée par Israël, qui avait causé plusieurs dizaines de morts (surtout des terroristes du Hamas), était « odieux ». Il était au diapason d’une presse imbécile (Libération en particulier), qui avait entonné à peu près la même chanson.
    Avec toutefois cette différence : les journalistes, même s’ils le devraient, sont mal informés de ce qui se passe à plus de trois mille kilomètres. Macron, lui, peut interroger les services du renseignement. Eviter par conséquent de raconter des conneries qui semblent faites pour attiser un antisémitisme qu’il fait semblant de déplorer.
    Que se serait-il passé ce jour-là si quelques dizaines de Palestiniens armés (mais il étaient des dizaines de milliers !) avaient pu franchir la barrière de sécurité ? Les premiers kibboutzim étaient à dix minutes de marche. L’objectif des petits soldats du Hamas était-il d’aller offrir des fleurs ou des chocolats à leurs habitants ?
    Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir vu cette petite video de la télévision du Hamas : une vieille femme raconte dans la rue devant des jeunes que son père était à Hébron, en 29, le jour du pogrom où plus de soixante Juifs avaient été massacrés. Avec une fierté atroce, elle ose se vanter que son père y a « tué des Juifs ».
    Voilà l’éducation qu’on donne aux jeunes à Gaza. Cela s’accompagne de distributions de friandises et d’éloges des « héros » lorsque des femmes ou des enfants viennent d’être maccacrés en Israël par des terroristes.
    Qu’est-ce qu’auraient fait un Macron & Castaner, à la place de Netanyahou ? Auraient-ils préféré laisser passer une petite bande d’égorgeurs ? Le lendemain, la presse internationale aurait pu parler de pogrom ! Le ton eût évidemment été tout à fait différent. C’est les Juifs qui auraient été les victimes, on les aurait vraiment plaints : ce n’est que lorsqu’il sont morts qu’on les aime vraiment.
    En France, on laisse cyniquement les gilets jaunes saccager l’arc de Triomphe et risquer des violences et des morts au centre de Paris. En Israël, on fait tout pour éviter les massacres, même du côté de l’ennemi. Naguère, après une pluie de missiles, il y aura eu une centaine de sites bombardés de nuit à Gaza, et pas un seul mort, ce qui tient du miracle, mais c’est parce que toutes les précautions sont prises pour que même les salopards du Hamas aient eu le temps de prendre le large.



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 avril 2019 19:06

    Netanyahou est d’abord et avant tout le Boucher de Gaza, faisant tirer par l’armée israélienne sur des civils désarmés.

    ============================
    @Traroth

    Vous n’avez pas peur de passer pour un con, en racontant d’aussi grosses conneries ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 avril 2019 16:26

    @Ilan Tavor

    Je suis ravi, en vous lisant, de découvrir que les partis en présence auraient un programme ! Je me tiens informé quotidiennement de ce qui se passe en Israël par des media israéliens, mais l’observation qui revient le plus souvent, c’est qu’il n’y a aucun programme : si Bleu-Blanc l’emportait, il ferait évidemment à peu près la même politique que Netanahou. Il y a bien évidemment pas mal de problèmes économiques à résoudre parce que la pauvreté subsiste dans pas mal de milieux plus défavorisés, mais les questions sécuritaires, en général, l’emportent sur ces questions-là. Tout le monde le regrette, et beaucoup d’observateurs font remarquer que si les querelles verbales sont si violentes en apparence, c’est parce qu’il n’y a pas beaucoup de différences entre les actuels deux gros partis.
    Du côté de Bleu-Blanc, pas mal de gens qui soutiennent le mouvement commenceraient à souhaiter que Lapid soit écarté, de sorte qu’il ne risque pas de devenir premier ministre après deux ans, conformément à l’accord qui avait été conclu. Hier, l’écart des entre les deux grandes formations était redevenu plus favorable d’un siège à un Likoud plus à même, de toute façon, de prendre la tête d’une nouvelle coalition : les électeurs des partis les plus traditionalistes ne soutendront évidemment pas une formation où se trouverait un Lapid, leur bête noire.
    Ce programme « d’investissement dans les infrastructures », d’encouragement à l’innovation et à l’industrie, c’est très rigolo : ce petit pays grand comme trois départements français est devenu en 70 ans, parti de rien la 8e puissance mondiale dans tous ces domaines, et on n’a pas attendu Gantz pour le mettre en place !
    Il faudrait assurément réduire les inégalités, en Israël, mais je ne pense pas que l’élection se jouera sur ces questions.



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 avril 2019 16:03

    Je me demande bien à quoi peut servir un article qui n’est même pas construit et se présente comme une simple suite de constatations d’une justesse très approximative. Quels sont les enjeux, actuellement, en israël ? En lisant ça, Quelqu’un qui ne serait informé que par ce qu’il trouve dans les media français n’y comprendrait rien du tout.

    « Il soutient Bachar el Assad en Syrie car il considère que c’est un moindre mal face à un Hesbollah fanatisé. »

    Netanyahou n’a jamais « soutenu » le régime syrien, encore moins l’actuel homme de paille des Russes et des iraniens. Israël et la Syrie sont officiellement en guerre depuis 67 : aucun traité de paix n’a jamais été signé, comme ce fut le cas avec l’Egypte et la Jordanie, mais les hostilités militaires n’ont jamais repris et les deux états se regardent depuis des dizaines d’année en chiens de faïence, en se gardant bien de toute provocation. Des organisations humanitaires ont bien apporté un « soutien » à des Syriens du côté de Kuneîtra, mais ils s’agissait surtout, dans le cadre de l’opération « bons voisins », d’opposants à Bachar el-Assad. Beaucoup de blessés ont été soignés dans des hôpitaux israéliens avant d’être reconduits à la frontière. 

    Les frappes de Tsahal sur la Syrie, qui se sont multipliées ces dernières années, visent exclusivement des bases ou des dépôts d’armes iraniens. Des négociations avaient eu lieu, à la fin du siècle dernier, à propos du Golan. Elles avaient avorté, et c’est une bonne chose : si Israël n’occupait pas cette région qu’il a très bien mise en valeur, le danger que représente le Hezbollah serait bien plus considérable.

    Pourquoi tant de clivages politiques, dans cette campagne électorale ? Parce qu’il apparaît désormais à la plupart des Israéliens que les accords d’Oslo auront été une véritable catastrophe, et la cause principale des intifadas. La cession de Gaza décidée unilatéralement en 2005 par Sharon (Il n’y a désormais à Gaza que quatre Israéliens, deux morts et deux pauvres bougres un peu perturbés qui s’y étaient aventurés et qui sont retenus comme otages) aura eu pour conséquence l’installation entre l’Egypte et Israël d’une entité politico-religieuse aussi abominable que le Califat. On disait récemment que c’en était fini du Califat, mais le Hamas et le Jihad islamique font régner dans la bande un climat qui est à peu près aussi atroce que celui qui régnait à Raqqa. Cette abomination, du reste, a des ramifications jusque dans le Sinaï. Sans les raids de l’aviation israélienne effectués à la demande d’une Egypte qui ne dispose pas de moyens aussi efficaces, l’insécurité augmenterait vertigineusement dans cette région.

    En même temps, l’opposition gauche/droite en Israël n’a pas non plus beaucoup de sens : dès que la menace existentielle devient plus forte, tous les israéliens savent très bien où est l’ennemi, qu’il faut l’affronter, et ne s’opposent que sur les moyens de le combattre. Très bizarrement, Netanyahou qui passe en France pour un va-t-en-guerre, est souvent critiqué par des organisations plus « à gauche » à cause de la mollesse de ses réactions. En quelques mois, un bon millier de roquettes sont tombées sur le territoire israélien. Les ripostes ont été très symboliques : on provoque sur les bâtiments stratégiques à anéantir quelques petites explosions bruyantes pour laisser aux occupants le temps de sortir avant l’envoi des missiles destructeurs. S’il avait suivi l’opinion surchauffée des habitants de Sdérot ou d’Ashkelon constamment canardés, Netanyahou aurait eu plusieurs occasions d’envoyer les chars ratatiner les islamistes à Gaza. S’il ne l’a pas fait, c’est parce qu’il sait très bien que la menace réelle n’est pas à Gaza ou au sud du Liban : le jihad islamique, le Hamas et le Hezbollah ne sont que les tentacules de la pieuvre iranienne résolue à détruire Israël. dont la tête est à Téhéran. Il faut donc attendre l’effondrement du régime islamo-nazi des mollahs plutôt que le provoquer. De toute façon, un tel régime exécré par le peuple ne pourra plus durer bien longtemps, il est condamné. Un ou deux ans de patience, ça vaut mieux qu’une guerre. C’est le calcul de Netanyahou. J’espère qu’il sera réélu. 



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 avril 2019 12:09

    on voit bien que quand vous n’êtes pas obsédé par vos délires iranophobes, vous pouvez sortir des réflexions pertinentes.

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    @leypanou

    Je ressemble, je ne le nierai pas, à ces gens assez peu nombreux fort heureusement qui, après 38, alors que la paix avait été définitivement « sauvée » par la conférence de Münich, continuaient à s’inquiéter d’ambitions qu’ils prêtaient au IIIe Reich et qui n’existaient évidemment que dans leur imagination un peu malade.
    Nous avons eu la conférence de Vienne où les ayatollahs iraniens se sont engagés à renoncer à l’arme atomique, et cela devrait rassurer tout individu normalement constitué. La construction de missiles à longue portée, capables de frapper l’Europe, le projet formulé au moins une fois par mois de détruire Israël, les avancées hégémoniques au Moyen-Orient, tout cela est pour rire, évidemment, et pour passer le temps.
    Votre remarque très pertinente m’a induit à opérer une espèce de retour sur moi-même : ne devrais-je pas me faire soigner ? Sans même parler d’une consultation à Sainte-Anne qui me permettrait d’obtenir un médicament susceptible de calmer ces sortes de délires, je pourrais peut-être trouver un dérivatif. Et si je devenais écologiste ?
    Je sais très bien que nous sommes à la fin d’une période chaude qui aura duré plus de quinze mille ans. Depuis 2.5 millions d’années, elles se prolongent rarement plus de 15 mille ans, sont suivies toujours d’une période glaciaire de cent mille ans ou plus. Ce cycle s’est déjà reproduit 17 fois, fort régulièrement, et ii est donc raisonnable de penser, je ne le nie pas, que nous allons bientôt geler. Deux ou trois très gros volcans (Yellowstone, Champs phlégréen) menacent d’entrer en éruption, et une variation de l’activité solaire déjà calculée nous promet dans l’immédiat un « petit âge glaciaire » de plusieurs années assez équivalent à celui de la fin du XVIIe siècle. Cependant, j’ai beau me répéter ça plusieurs fois par jour, cela ne me fait, si j’ose dire, ni chaud ni froid.
    Ca me préoccupe beaucoup moins que l’islamisme iranien. Tiens, la preuve, c’est que je viens encore d’en parler ! je ne peux vraiment pas m’en empêcher. Mais je me suis habitué à cette pathologie et il ne faut pas trop vous inquiéter pour moi : je n’en souffre pas vraiment.



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 avril 2019 11:14

    Je ne peux pas avoir beaucoup d’estime pour un type qui aura aidé l’ancien Garde des Sceaux du temps de Guy Mollet, copain de René Bousquet,ancien chef de la police de Vichy, à se refaire une virginité d’humaniste en l’aidant à abolir la peine de mort. à laquelle, cependant, j’avais toujours été extrêmement hostile.

    Décoré de la francisque (pour faits de résistance ?), se souvenant probablement de la Section Spéciale des années noires, Mitterrand avait envoyé sans état d’âme un certain nombre de jeunes Algériens se faire couper la tête, comme des criminels de droit commun, sur la machine à Guillottin. On les aurait fusillés, il n’y aurait rien à dire : à la guerre comme à la guerre ! Mais la quatrième république, bêtement, ne voulait pas reconnaître qu’il s’agissait d’une guerre. On préférait parler des « événements d’Algérie ». Rien à voir avec la posture plus digne et plus intelligente d’un De Gaulle après 58 parlant presque tout de suite de la nécessité d’une « paix des braves ».

    Bref, je regarde comme des faux-culs tous ceux qui n’ont jamais eu honte de servir la soupe à l’homme à la francisque. On peut bien dire que la France d’aujourd’hui, collaborant sans vergogne avec l’islamo-nazisme iranien, a renoué avec sa répugnante lâcheté des années noires. Cette régression funeste, qui s’est accompagnée très vite d’une restauration de l’extrême droite, aura commencé en 1981. Annus horribilis.



  • Christian Labrune Christian Labrune 3 avril 2019 10:44

    @Pauline J.

    Si j’en trouve le temps dans les prochains jours, je vous enverrai un mail. Le journalisme professionnel, en France, ne vaut pas grand chose, mais le « journalisme citoyen », dont AgoraVox est un exemple affligeant, n’est certainement pas de nature à relever le niveau.
    AgoraVox est un site de propagande conspirationniste qui n’hésite pas à publier quasi quotidiennement des articles infâmes : apologies des pires dictatures, antisémitisme, justifications du terrorisme, etc. Ca donne la nausée.
    Comme il n’y a aucun filtrage en amont de la liste de modération, les pires stupidités de la propagande et de la désinformation sont plébiscitées par une majorité de décérébrés qui trouvent là le moyen d’étaler leurs fantasmes.
    Dans le journalisme professionnel, il y a une déontologie qui n’est malheureusement pas toujours respectée. Sur AgoraVox, il n’y en a aucune, et la connerie peut s’y exprimer en toute liberté, et sans retenue.