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Les commentaires de easy



  • easy easy 23 octobre 2012 08:44

    Les révolutions vous semblent toujours se faire dans le sang.

    Des révolutions non sanglantes il y en a pourtant eu, forcément plus discrètes, telle celle des oeillets.
    Combien y a-t-il eu de morts lors de la révolution qui a renverse Ceaucescu
    Idem pour le shah d’Iran ?
    Et la révolution orange ?
    Et la marche du sel ?
    Et le printemps de Prague ?
    Et The People yellow power revolution ?
    Et la chute du mur de Berlin ?

    Exit donc la tautologie.



    Dites-moi : que reprochaient donc les Hutus massacreurs aux Tutsis ?



  • easy easy 22 octobre 2012 23:31

    Vous tenez à parler,de la France.
    Ca vous oblige à dire que les Hutus dominaient

    Or, s’ils avaient eu le sentiment de dominer les Tutsis, ils n’auraient pas eu besoin de les réduire.

    Ce sont toujours ceux qui n’ont pas le pouvoir qui veulent les révolutions par le sang. Ceux qui dominent ne veulent pas de changement



  • easy easy 22 octobre 2012 20:23

    «  »«  »«  Toute l’histoire des classes dominantes n’a été que férocité et cruauté exercées sur les dominés pour se maintenir au pouvoir.  »«  »«  »


    En France, en 1789, c’est la classe dominée qui a été féroce et cruelle, même vis-à-vis des enfants

    Au Rwanda, en 94, c’est la classe dominée qui a été féroce et cruelle, même vis-à-vis des enfants

    Au Cambodge pareil
    En Chine de Mao pareil
    En Russie pareil.
    En Libye pareil.



  • easy easy 22 octobre 2012 19:47

    «  »«  » « Être radical, c’est saisir les choses à leur racine. (…) Cette critique aboutit à l’impératif

    catégorique de renverser toutes les conditions sociales dans lesquelles l’homme est un être

    avili, asservi, abandonné, méprisable «  »«  »



    L’homme n’est pas avili, asservi, abandonné, méprisé par une condition sociale (à part chez les peuples à castes infranchissables) mais par son voisin, son frère, son enfant, son camarade ; son ex...



  • easy easy 22 octobre 2012 17:10

    A part l’Odyssée de l’espace, tous les autres films, Lord of ring compris, jouent du triangle de Karpman : Méchant, victime, sauveur. les deux derniers pouvant se confondre.

    La mécanique quantique nous propose pourtant depuis un siècle de sortir de cette logique mais c’est plus fort que nous, il nous faut toujours juger, donc séparer.



  • easy easy 22 octobre 2012 13:17

    Merci Taverne

    Je suis étonné par le son gramophonique de cette musique
     

    C’est sans doute sous Napoléon que sont apparus les premiers peintres montrant la mort de manière plus grise, verdâtre, cadavérique. Pas bonne odeur alors. (mais les morts du radeau sont cependant souples)

    Je suis étonné qu’en dépit de ce radeau (sans doute la première représentation de morts d’un naufrage) la mode du voyage curieux, orientaliste, ait été lancée.



    Jusque là, les représentations des batailles montraient assez volontiers les incendies mais les morts semblaient aussi chauds. (Même le Christ n’a jamais eu l’air d’un cadavre : il restait coloré et en tous cas souple)

    Je suis étonné que N 1er ait accepté que des représentations de mort moche soient exposées dans les plus beaux salons (encore que les corps ne sont pas mutilés ni couverts de sang)



    Concernant ses représentations de chevaux, je vois de possibles erreurs de proportions et de position (dont celle fameuse du Derby d’Epsom).
    Ses chevaux posent trop.

    D’autre part l’expressionnisme l’a peut-être poussé, comme d’autres, à accorder aux chevaux des expressions trop humaines. Le cheval a certainement des regards exorbités quand il a peur mais les peintres en ont rajouté.

    Je suis étonné que les sculpteurs se trompent moins souvent que les peintres dans les proportions.



  • easy easy 20 octobre 2012 20:08

    Un égocentrique n’est pas quelqu’un qui vit seul, qui ne tient à personne, qui n’a pas d’attaches. C’est quelqu’un qui ne se conçoit qu’au centre de ce monde auquel il tient.

    Un capitaine qui est infoutu de faire le tour de la Grèce en moins d’un mois devrait convenir de passer le commandement à un autre.
    Le pire des navigateurs de l’Histoire : Ulysse.

    En fait, pour Homère et ses potes, les confins de la Méditerranée étaient mystérieux, les longs voyages étaient assez terrorisants (tempêtes, naufrageurs et pirates). Il y avait alors une option de récit consistant à dire « Ulysse explore »
    Or ce principe d’exploration à la Cousteau sur Calypso ne correspondait pas aux principes anciens selon lesquels l’individu ne pouvait être que coincé par des devoirs non ludiques, non curieux, non légers ; et que pour accomplir ces devoirs, il était tout le temps contrarié par des dieux jaloux.
    Mentalité archi différente de celle d’un Nicolas Hulot.

    Du coup pour donner de la profondeur aux mystères de la Méditerranée, pour en fixer quelques décors sans avoir l’air d’explorer gratuitement, Homère inverse la proposition. Je dis inverse mais elle lui était bien plus naturelle en cette position inversée : Le Héros obéit à une obligation, suit un devoir et subit les dieux (Ce qui lui donne toute légitimité pour tuer ou mettre en péril ses compagnons)

    Homère lui invente une raison de devoir prendre la mer avec obstination (raison en rien vénale, cupide, libidineuse, seulement DEVOIR) et il le trimbale à travers mare nostrum en plancton.


    Entre placer l’Odyssée avant ou après Troie, il était bien plus logique et intéressant de la placer après. (Un héros ne peut pas arriver après une bataille)
    Il accomplit donc l’aller vers Troie en deux semaines, il est pile à l’heure au rencart avec Agamemnon mais le retour, ouh la la, quelle galère ...



  • easy easy 20 octobre 2012 16:55

    ’’’’des canaux remplis de vin jamais n’aurait été fermés’’’’

    Des canaux de vin, ce serait trop fou question volume mais on peut un peu plus raisonnablement en retenir une image amalthéenne avec des oenoducs convergeant vers Paris



  • easy easy 20 octobre 2012 16:49

    «  »« est-ce que l’Odyssée était une lecture pour enfants à l’époque ? »«  »
    Cette question est importante.

    Il me semble que les enfants classiques connaissaient les mythes des adultes

    Mais même si les enfants n’entendaient pas directement ces chants, ils les entendaient implicitement dans les discours des adultes qui s’en nourrissaient.

    Et, point important, en dehors du christianisme et peut-être séparément de la question de la justice (avec procès) les adultes avaient les meilleures raisons de jouer la carte homérique. C’est une carte qui évite les introspections, les états d’âme donc les dépressions et c’est donc très sain sur le plan strictement individuel.

    Beaucoup plus tard, Sartre, par exemple, dira explicitement ce que tous les écrivains disaient implicitement : ’’Quelle que soit la désolation du monde qu’il décrit, le livre doit donner un air de générosité". Discours ONUsien, UNICEF, ONG ....

    Or Homère nous passionne avec une histoire ne comportant aucune once de générosité. Ni vis-à-vis des gens qu’il croise ni vis-à-vis de l’humanité.
    Il y a antinomie profonde entre le message homérique et le message christique.
    Ce qui est étonnant c’est que le message christique ait tout de même suscité quelques vocations mais la majorité des gens sont bel et bien homériques, naturellement homériques (Bernard Tapie en est un bon exemple)




  • easy easy 20 octobre 2012 16:33

    Quoi inculquer d’abord à un enfant, Ulysse ou le petit Jésus ?

    Je pense qu’en commençant par Jésus, on lui file le virus de la peur, de la culpabilité, de la soumission à la Loi.
    Je pense qu’il vaut mieux commencer par Ulysse pour que l’enfant démarre plein pot de ses possiblités

    Mais n’inculquer qu’Ulysse, aboutit à indiquer à un enfant qu’il peut n’en faire qu’à sa tête



    Pénélopéenne, vous n’avez pas vu les moindres arguments de défense des prétendants.

    Je vous rappelle alors que ce roi a été absent 20 ans de son royaume et que selon toute probabilité (puisque des Grecs étaient entre temps rentrés dans leurs pénates et que ça s’était su à Ithaque) il devait être considéré comme mort.

    Connaissez-vous beaucoup de pays à trône laissé vacant pendant 20 ans ?
    Sans aucun prétendant non violent pendant une telle durée ?




    Il serait bon d’inculquer à un enfant les principes Homériques mais si on ne souligne pas qu’Ulysse se comporte en égocentrique absolu (MON royaume, MON épouse, compris), on va faire de cet enfant un adulte sans aucun scrupule qui ne sera arrêté que par plus fort que lui. Ce qui est le cas des djeuns (qui ne dépriment jamais, on manque de le remarquer).

    Je comprends facilement qu’un Ulysse qui revient vers vous après 20 ans alors qu’il a essayé toutes sortes de sirènes, qui tue tout ce qui vous aura un tant soit peu chagrinée entre temps, vous fasse rêver. Mais il vous faut alors admettre que tous les garçons qui tuent en arguant que les autres ne doivent ni se mettre en travers de leur odyssée ni tourner autour de leur Pénélope sont admirables, en tous cas homériques (ce que je crois).



  • easy easy 20 octobre 2012 15:46

    Oh mais, c’est donc à vous que revient de nous faire un papier sur les voies de navigation supplémentaires (canaux) qui ont été faites pour envoyer tout ces jus à Paris !

    J’ignore qui du vin, du blé, de la viande ou du bois (charbon) aura le plus justifié nos canaux m’enfin il me semble que le vin constituait une Trèèèèèès bonne raison.



  • easy easy 20 octobre 2012 15:13

    Vous approuvez Ulysse dans tout ce qu’il fait. Un seul son de cloche vous suffit. Vous n’envisagez pas que les prétendants puissent avoir le moindre argument en défense. Vous n’êtes pas compliquée.
    C’est très vivifiant d’un point de vue personnel.
    Ca convient exactement à tous les gamins de notre pays qui n’en font qu’à leur tête, en ne considérant les choses que depuis leur point de vue et qu’on qualifie de violents.



  • easy easy 20 octobre 2012 14:54

    C’est une des références majeures de notre culture.
    Ce chant invite chacun à développer sa métis, sa détermination, son égocentrisme, sa perfidie, sa cruauté, son autoritarisme, son pouvoir, y compris de tuer.

    007, Superman, Batman idem.
     
    « Je rentre chez moi après des années, je vois que des types ont tourné autour de ma femme (sans jamais lever la main contre elle), je les massacre de plein droit sans le moindre procès ».

    Ulysse est un roi. Il a donc le pouvoir de tuer à discrétion. Mais comme de son statut de roi on n’en voit jamais rien sinon dans le massacre final, et encore, on a plutôt l’impression que c’est un brave soldat, un mercenaire courageux qui, rentrant chez lui, peut tuer qui il veut sans procès.
    Il suffit à n’importe quel gamin de lire ce poème pour être convaincu qu’il peut et doit faire ce qu’il veut en n’étant limité que par lui-même, sa force, sa ruse, sa chance.


    Ce n’est pas forcément mauvais sur le plan de la psychologie des initiés : quand on est homériste, on peut se sentir parfois abattu mais jamais coupable. On se sent libre d’exercer toute sortes de violences et on ne déprime pas.

    Mais la contrepartie de l’énorme énergie qu’insufle ce poème, c’est qu’il incite aux meurtres expéditifs. C’est très vivifiant sur le plan individuel, ça pousse à devenir Cartouche, Sirven, Al Capone, Tapie, Surcouf, Dédé la Sardine...



  • easy easy 20 octobre 2012 13:52

    Quel que soit son style, domen inclus, un bâtiment monumental (érigé par une masse) est là pour dire le pouvoir de la masse coagulée et fait fantasmer d’en diriger une (de mille manières y compris en chantant)

    Lorsque l’oeuvre monumentale n’est qu’un tas de cailloux du genre chorten rustique, elle n’évoque que la présence d’un groupe certes coagulé autour d’un concept mais sans trop d’objectifs ni ambitions de démonstrations. Il persiste un côté « Chacun a apporté sa pierre quand il a eu envie mais certains en ont sans doute retiré quand ils en ont eu envie »


    Lorsque l’oeuvre est complexe, techniquement hors de portée des simplets et surtout infragmentable, indémontable, elle dit la hiérarchie irréfragable entre les individus (savants Vs ignares).
    Quand elle est pleine, elle peut néamoins donner l’impression que le groupe est autour et que personne n’a de place particulière.
    Quand elle est creuse et qu’y circulent ou y vivent des gens, il n’y a plus de doute, elle affirme qu’ils dominent les autres.


    Entre temple à une divinité et palais à la Versailles (ou Ceaucescu) qui abrite un tyran (il y en a de toutes sortes), il existe une nuance (pouvoir par procuration Vs pouvoir direct) mais elle est faible.
    Dans les deux cas, ça provoque une arrogance de la part de ceux qui considèrent profiter de la Force par adhésion fasciste (Cf soumission volontaire) et un effroi de la part de ceux qui se sentent perdants du point de vue de leur liberté d’auto détermination.




  • easy easy 20 octobre 2012 12:20

    On a fait beaucoup de progrès en matière de réflexion sur ce qu’est la réalité et le temps, surtout depuis la mécanique quantique.

    Mais in fine, en Justice, on en reste aux anciennes considérations qui sont celles de la meute.

    Puisque toute singularité de cas individuel se juge en Justice selon des critères de meute, les considérations plus modernes, plus indéterministes, plus nuageuses sur la réalité et sur le temps ne valent rien, ne débouchent sur rien et n’ont pas la moindre réalité tangible ou application, ne nous font pas sens.

    Les arguments qui peuvent donner corps à des visions plus évoluées de ce qu’est le temps et la réalité sont essentiellement ceux fournis par le logos et par la séparation des choses en Bien/Mal

    Or logos et manichéisme n’existent que par la meute.

    Dès que nous parlons, dès que nous décrivons une chaise, nous mentons (volontairement / involontairement). Sans dire qu’en décrivant si mal la réalité de la chaise nous tuons cette réalité, nous la dénions pour le moins. Et nous organisons notre vie sur une montagne de dénis (qu’il n’y a pas à qualifier en Bien/Mal)
    .
    Et en plus de très mal décrire la chaise, il y a dans ce que nous en disons une indication qu’elle est bien-belle / mal-moche.

    Admettre que le verbe, ajouté au manichéisme (probablement inséparables), déforme toujours la réalité et le temps nous permettrait non pas de mieux décrire une chaise mais au moins d’être moins arrogants quand nous la décrivons.
    Mais le problème alors c’est que nous n’aurons plus l’arrogance nécessaire pour pendre quelque bandit. 

     
    Notre tendance à simplifier les réalités et le temps est la conséquence directe de notre envie de pendre les bandits, de condamner durement (Etant à comprendre que les bandits pensent eux aussi selon les principes dominants de meute et que eux aussi se sentent l’arrogance suffisante pour tuer) 

    Il est flagrant que nous sommes capables d’inventer des transcendances les plus folles, de procéder à des abstractions délirantes mais que nous restons volontairement très primaires quant à dire ce qu’est la réalité. 

    Pourquoi tant d’imagination et de poésie d’un côté et tant de rusticité de l’autre ? Pour pouvoir pendre un bandit.


    Est qu’est le bandit, au fond ? C’est surtout le subversif, l’inconoclaste, celui qui brise le totem autour duquel la meute a convenu de coaguler. 

    Il y a d’abord un totem autour duquel se forme une meute (qui permet le déploiement d’une Force). Il y a donc un logos qui permet de dire « Vive le totem, mort à l’anti-totem ». C’est un logos manichéen très sommaire et du coup, le concept de réalité et de temps, dans la pratique quotidienne du groupe, est un concept simplissime qui permet en un éclair de mobiliser les esprits, former meute soudée et lancer une attaque ou contre attaque.

    Parce qu’elle tient à pouvoir tuer (à moinser, à plusser), la meute tient à définir une réalité et un temps ad hoc de manière bornée. L’injure, le motto, le slogan, l’aphorisme, en sont des avatars.

    Ce phénomène de bornage est moins fort chez les peuples qui ne font pas une fixation sur la Justice (Il ne leur vient pas à l’idée de dire « The buck stops here »)



  • easy easy 19 octobre 2012 17:26

    Premier point : Au moment même où ici on fête un Austerlitz, ailleurs on trouve à en redire.
    Si pendant un premier temps, le vainqueur peut imposer la muselière au vaincu, il n’est pas illogique qu’une fois cette muselière retirée, le vaincu la ramène. 
    Reste alors à dire que s’il est logique que le vaincu la ramène, ce n’est tout de même pas à l’ancien vainqueur de redire à sa place.
    Sauf en cas de pacification.
    Dès qu’il y a paix, il faut que chaque camp prenne acte de façon explicite des souffrances de son ancien rival. 
    Si un ancien rival redit et que l’ancien vainqueur fait le sourd, c’est exactement comme s’ils étaient encore en conflit.
    Pour bien montrer qu’il n’est plus sourd, l’ancien vanqueur doit prouver qu’il a entendu en disant à son tour ce que dit l’ancien vaincu


    Le second point, qui n’a pas forcément de rapport avec le premier, c’est le principe d’évolution.
    Si nous n’avions pas à eu à redire des légions de César jusqu’en 1966, c’est parce que nous avions gardé les mêmes principes que lui. Nous ne nous étions jamais interdits d’en faire autant.
    Mais si quelque part vers 1966, la France se met à renoncer -pour toujours ?- à des manières du genre Alexandre, César, Napoléon, Hitler, alors elle doit le dire de manière explicite et là elle a deux biais. Soit dire de manière générique « Nous ne coloniserons plus jamais » , soit prendre carrément des exemples anciens et dire qu’ils nous font honte.



    La somme de ces deux points aboutit forcément à la reconnaissance des méchancetés anciennes (des uns et des autres)



  • easy easy 13 octobre 2012 16:16

    Il ne peut pas y avoir de regroupement de personnes, de coagulations autour d’un mot d’ordre (y compris pour constuire un hôpital, un pont ou un vaccin) sans que surgisse l’idée d’utiliser cette Force pour tuer.

    Toute entente à plus de deux personnes, même pour faire une promenade, ouvre la voie de la meute et de la guerre.

    Si en temps de paix, il semble à chacun que les masses séduites par une rhétorique peuvent faire des choses agréables à tous, chacun sait qu’en un éclair, la même masse peut changer d’objectif et passer meurtrière.
    L’aspect kermesse des rassemblement pacifiques sert de fonds et d’entraînement à la guerre.

    La majorité des squelettes de nos très lointains ancêtres portent des marques de coups infligés par une arme. la guerre est une très vieille histoire/
    Le mensonge le plus secret que font tous ceux qui participent ou organisent quelque rassemblement autour d’un leitmotiv où il ressort que le groupe gagne quelque chose à penser d’une seule manière, à agir d’une seule manière, est qu’ils ont des dispostions à la guerre.

    Un rassemblement pacifique est un comble de mensonge.


    Les mégaphones, les microphones, les hauts-parleurs, les expositions, les musées, les conférences, les concerts, les feux d’artifice, les manifs, les bals, tout ça révèle qu’une super Puissance est possible dès qu’on devient complices et forme le versus bon enfant de la guerre.





  • easy easy 13 octobre 2012 15:54

    Oui.

    Un individu ayant toujours vécu seul sur une île n’aura pas idée de se suicider en dépit de ses difficultés et souffrances.

    En société, chacun se retouve à subir des souffrances infligées par les autres, Comme ces autres indiquent très souvent vouloir nous tuer, l’idée de se suicider pour faire cesser ces hacèlements vient vite.
    Du coup, la société, qui ne se gêne pourtant pas pour torturer, ne cesse de raconter que la vie est super bla bli bla blo.

    A part ça, il est un fait que l’enfant perçoit très vite que sa mère craint pour sa vie à lui. Il introjecte cette libido vitalis « je suis perché en haut d’un arbre, la peur qu’aurait ma mère me saisit, j’ai peur pour ma vie »

    Je pense que ceux qui souffrent des méchancetés des autres ne peuvent passer au suicide que s’ils parviennent à surpasser cette peur pour leur vie que leur mère leur avait injectée. Ils y parviendraient alors d’autant plus facilement que leur mère ne l’aura pas trop injecté voire injecté l’inverse en « Toi, je t’ai chié » 


    Et concernant les méchancetés qu’on subit de la part ces autres, il y a celles de type lancinant où il n’y a pas urgence à se suicider aujourd’hui ; où l’on peut donc reporter de jour en jour pendant 80 ans.
    Et il y a les cas où l’on se sait promis à quelque torture de type Jeanne d’Arc, François Damiens ou Bradley Manning. Là on ne voit aucune raison de reporter.




  • easy easy 13 octobre 2012 09:05

    Le côté génération n+1 meilleure que la génération n, on l’aura peut-être ressenti autour de 1850 1950 mais depuis la bombe atomique et les marées noires, il y a gros doute sur « meilleure »
    Croyez-vous qu’il y ait la moitié des jeunes qui trouvent que la situation des Français est meilleure aujourd’hui qu’en 1950 ?

    Il me semble que quand on vire punk, on est désabusé et qu’on ne fait plus que vivre sans notion de meilleur demain.

    Dans ce cas, reproduire ce qu’ont fait les anciens semble forcément idiot.


    Partant de l’idée d’une école orientée rap, le voilà à imaginer ce qui se passerait.

    En cours de français, ça partirait en néo André Breton
    En cours de math, on se retrouverait avec des groupes ne parlant plus qu’en base douze et d’autres ne jurant que par le compas et la règle
    En sport, il y aurait mille manières de grimper à la corde et de jouer de la balle
    En géographie, il émergerait des groupes contestant des frontières
    En histoire, il y aura des groupes divinisant Louise Michel, d’autres inventant des saucisses grillés à la Jeanne
    En physique, il se fabriquerait des engins et armes inédits.
    En chimie, il y aura énormément d’explosions, des poisons, des teintures, des colorants de larmes.



    Vous voyez, en musique, danse, dessin, chacun va à apprendre d’abord comment faire selon les anciens. Le jeune fait donc d’abord 15 ans de piano selon des partitions anciennes, et les récite au micron près.
    Parvenu à 30 ans, c’est trop tard pour qu’il invente, il est trop formaté, il va rester dans le classique et va répéter de manière maniaque pour des maniaques.
    Maurice Béjart, pourtant novateur, exigeait des danseurs ayant la base classique. Il a fait des ballets originaux mais finalement encore bien conventionnels en termes de norme esthétique.


    La norme esthétique la plus pratiquée au monde est la symétrie en miroir et la révolution autour d’un axe. S’y ajoute le nombre d’or. Il en découle les cathédrales et les missiles Exocet
    Est-ce que ce qu’ont fait Gaudi et le facteur Cheval est mauvais ?






  • easy easy 13 octobre 2012 08:26

    Merci pour votre réponse