Garibaldi, je vous renvoie plus haut. La jeune femme n’a pas été condamnée. Et le mensonge est la raison invoquée par le plaignant et confirmée par elle.
Bonjour Florentin,
Je n’ai pas aimé cette bluette, mais ça n’a aucune importance.
Que penser de cette "affaire", oui, la question se pose cruellement. Que penser de ces levers de boucliers et de ces atermoiements nationaux, innombrables, que la question, par exemple, des certificats de virginité, semble moins perturber qu’une union à laquelle les deux concernés ont mis fin de la façon qui leur a paru la plus rapide, la moins onéreuse, et celle qui leur permet aussi, à l’un comme à l’autre, d’ailleurs, de tirer un trait définitif sur une douleur privée ?
Que penser de ces photos et de cet article sur la burqa-fashion, auxquels personne ici ne réagit ?
Que penser de mouvements de protestation de femmes qui piétinent le souhait et la dignité de l’une d’entre elles au nom d’une hystérique et prétendue instauration de la charia en France ?
Je crois me souvenir avoir lu qu’en pays islamique il est possible de répudier par sms...
Soyons sérieux. J’ai honte du combat laïc dans cette manifestation-là.
Salut Le Chat
Je ne peux établir aucun parallèle entre les questions qui se posent à la République relativement aux droits particularistes et confessionnels exigés par des groupements idéologistes dans des hôpitaux, des écoles, bref des lieux publics où droits et devoirs sont les mêmes pour tous et cette triste histoire où il me semble que la "vigilance laïque" et le "féminisme" se fourvoient de manière absolue, affligeante.
Qui pense aujourd’hui à ce que traverse cette jeune femme ?
Si un débat de société doit avoir lieu sur la symbolique de la virginité, il n’a pas à éclore au détour d’une annulation de mariage.
En France aujourd’hui, il semblerait que 400 demandes d’annulation soient faites par an.
Ce ne sont pas des "couples musulmans", ainsi que le rapporte étrangement l’AFP, qui en sont les principaux bénéficiaires.
Lorsqu’un chrétien ou une chrétienne demande l’annulation pour cause de liaison adultère ou de premier divorce caché (encore un "mensonge"), qui s’en émeut ?
La jeune femme n’a pas été jugée ni condamnée, que je sache.
La question du mensonge a été invoquée par le plaignant, et confirmée par elle.
" LE TRIBUNAL : - Exposé des faits et de la procédure : - X..., de nationalité française, s’est marié avec Y... le 8 juillet 2006 à [...]. Par acte du 26 juillet 2006, il a fait assigner Y... devant le tribunal de céans, arguant avoir été trompé sur les qualités essentielles de sa conjointe. L’affaire a fait l’objet d’une radiation le 4 septembre 2007 pour défaut de diligences des parties, avant d’être réenrôlée à la demande de X...
Prétentions des parties : - Aux termes de ses dernières conclusions signifiées le 31 octobre 2007, X... sollicite : l’ annulation du mariage sur le fondement de l’article 180 du code civil, que chacune des parties supporte ses propres dépens. Il indique qu’alors qu’il avait contracté mariage avec Y... après que cette dernière lui a été présentée comme célibataire et chaste, il a découvert qu’il n’en était rien la nuit même des noces. Y... lui aurait alors avoué une liaison antérieure et aurait quitté le domicile conjugal. Estimant dans ces conditions que la vie matrimoniale a commencé par un mensonge, lequel est contraire à la confiance réciproque entre époux pourtant essentielle dans le cadre de l’union conjugale, il demande l’ annulation du mariage.
Selon ses dernières écritures signifiées le 4 septembre 2007, Y... demande au tribunal de : lui donner acte de son acquiescement à la demande de nullité formée par X..., dire que chacune des parties supportera la charge de ses propres dépens, ordonner l’exécution provisoire du jugement.
La procédure de mise en état a été clôturée par ordonnance du 8 janvier 2008. Après avoir reçu communication de l’affaire, le Ministère public a visé la procédure le 26 octobre 2007 et a déclaré s’en rapporter à justice.
Sur ce :
- Attendu qu’aux termes de l’alinéa 2 de l’article 180 du code civil, s’il y a eu erreur dans la personne, ou sur des qualités essentielles de la personne, l’autre époux peut demander la nullité du mariage ; que, par ailleurs, l’article 181 - dans sa rédaction issue de la loi du 4 avril 2006 applicable à la cause - précise qu’une telle demande n’est plus recevable à l’issue d’un délai de cinq ans à compter du mariage ou depuis que l’époux a acquis sa pleine liberté ou que l’erreur a été par lui reconnue ;
- Attendu qu’il convient en premier lieu de constater qu’en l’occurrence, l’assignation a été délivrée avant l’expiration d’un délai de cinq années suivant la célébration du mariage et la découverte de l’erreur ; que l’action en annulation du mariage s’avère dès lors recevable ;
- Attendu qu’en second lieu il importe de rappeler que l’erreur sur les qualités essentielles du conjoint suppose non seulement de démontrer que le demandeur a conclu le mariage sous l’empire d’une erreur objective, mais également qu’une telle erreur était déterminante de son consentement ;
Attendu qu’en l’occurrence, Y... acquiesçant à la demande de nullité fondée sur un mensonge relatif à sa virginité, il s’en déduit que cette qualité avait bien été perçue par elle comme une qualité essentielle déterminante du consentement de X... au mariage projeté ; que dans ces conditions, il convient de faire droit à la demande de nullité du mariage pour erreur sur les qualités essentielles du conjoint ;
Sur les dépens : - Attendu que conformément à l’accord des parties, chacune conservera à sa charge les dépens qu’elle a exposés dans le cadre de la présente instance ;
Sur la demande d’exécution provisoire : - Attendu que les parties s’accordant pour voir prononcer l’ annulation de leur mariage, l’exécution provisoire du jugement sera ordonnée ainsi que l’a requis Y... ;
Par ces motifs, le tribunal, statuant en audience publique, contradictoirement et en premier ressort, après communication de l’affaire au ministère public, prononce l’ annulation du mariage célébré le 8 juillet 2006 à [...] (acte n° 50) entre X... et Y..., ordonne la transcription du présent jugement en marge de l’acte de naissance des parties et de l’acte de mariage [...]. "
Eldric
Je suis aussi d’accord avec vous. Simplement, les ordres « moraux » se sont multipliés dans le Grand Tout absorbant jusqu’à toute nouvelle vélléité de « révolution ». Relie Muray à cet égard. L’hypersexualisme est un ordre moral, au même titre que la négation du corps en fut (et en est encore) un.
Il est loin encore, le rêve de Yourcenar.
Bien parlé, Haddock. Et avec grâce, qui plus est.
Je ne pense pas que l’auteur te contredise sur ce point, précisément.
Bon article, avec lequel je suis globalement en accord, déplorant depuis un moment les fantasmes de la femme-string, miroir inversé de ceux de la femme-burqa.
L’auteur ne me semble pas, et bien au contraire, prôner un retour au temps où les femmes n’avaient ni droit de vote ni carnet de chèque.
Le corps et le désir brassés par nos vides contemporains n’existent plus que dans cette contradiction pathologique entre une machinisation extrême du désir, qui n’est plus qu’excitation et consommation , et la frustration logique qui en découle et mène à d’autres pathologies.
Que ceux qui en doutent se renseignent auprès de sexologues ou se contente de lire les forums.
Lorsque l’auteur évoque un respect réel du désir, une égalité en ce sens entre hommes et femmes, il fait appel non au Meilleur des Mondes pneumatiques, mais à ce que la littérature digne de ce nom célèbre : la dignité des êtres.
Cependant, je ne mets pas exactement cette perdition sur le compte de la libération sexuelle qui, mais l’auteur le suggère peut-être en parlant de dévoiement, a eu pour objectif premier de faire prendre conscience aux femmes qu’elles s’appartenaient en tant qu’être corps-esprit.
J’accuse plutôt le mono-libéralisme économique fou.
@ Docdory
« Selon une responsable laïque lyonnaise intrerrogée par France info, de nouvelles revendications seraient apparues à la suite de cette décision municipale. Des parents d’élèves auraient exigé que les »viandes« et les »poissons« ne mangent pas à la même table afin qu’il n’y ait pas confusion dans les assiettes et que les enfants ne puissent pas s’échanger subrepticement leur plat. »
Auriez-vous un lien source ?
Parce que tout à coup, cette petite phrase dans votre article me choque terriblement, au sens où les discussions qui ont eu lieu ici sur les vertus comparées des menus pour les enfants, sur la consommation de viande, sur les traditions culinaires religieuses, sur les tabous alimentaires, sur l’image qu’ont les adolescentes de leur nourriture, etc., me semblent un peu éloignées du sujet.
Parce que si tel est le cas, si cette info est avérée et si la demande n’émane pas d’une poignée de couples parentaux névrotiques considérant qu’il serait impensable pour leurs gamins de lorgner l’assiette du voisin, et ceci au nom de la tolérance républicaine laïque, c’est grave au point qu’effectivement, mieux vaut en rire
Je serais stupéfaite que la municipalité lyonnaise autorise de tels errements, cela dit.
@ Sylvain
Oui je suis agnostique, et l’on peut également être athée, tout en étant laïc.
Feu l’écrivain Stig Dagermann a écrit ce superbe texte, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, dont voici les premières phrases, à propos d’agnosticisme et de doute, d’une humilité que pourraient lui envier quelques saints d’une Eglise pas complètement soumise à l’orthodoxie et dont il serait souhaitable que les fondamentalistes de toutes obédiences s’inspirent, qui, le temps d’une courte vie, ne trouvent rien de mieux à faire qu’imposer des usages restrictifs à certaines catégories de personnes (les femmes en font régulièrement les frais) en attendant la mort, persuadés qu’ils sont de détenir La Vérité qui les sauvera du vide auquel celle-ci nous promet tous :
« Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. »
Texte intégral téléchargeable ici :
Erratum : Pas « imam », « grand mufti ».
@ Josie
Je trouve aussi que proposer des plats végétariens est une excellente idée.
Ce qui me dérange, c’est qu’une municipalité laïque prenne conseil auprès d’instances religieuses. Il s’agit certainement, selon les pouvoirs publics, de « prendre en considération le fait religieux ». Ce que je crains, c’est qu’en accordant aux instances religieuses de toutes obédiences des droits d’exigences, la laïcité ne finisse par s’en trouver caduque.
Je connais très bien La Réunion. Fut une époque où les différentes communautés cohabitaient mieux qu’aujourd’hui, et ça, mes amis réunionnais natifs me le disent régulièrement, et comme tous les Réunionnais, ils sont métis, archi métissés...
« Mais avoir le choix est un droit qui devrait être inaliénable. »
Exact. Et nul ici ne vous contraint à manger de porc.
Alors traitez-moi de chien si vous le souhaitez, après m’avoir traitée de fasciste, et fuyez sans répondre, surtout, aux questions soulevées dans les posts précédents.
Eh bien moi on m’a obligée à manger du cheval sans me le dire. Or les Gitans ne mangent pas de cheval.
Petite, on m’a obligée à manger de la cervelle répugnante, du pis de vache et de la langue de boeuf infecte.
Au Maghreb, on m’a obligée à manger de la viande d’animal égorgé.
Dans l’océan Indien, on m’a obligée à manger des larves de guêpe pour ne pas froisser mes hôtes.
Au Mexique, un plat complet au petit déjeuner avec des haricots rouges.
J’ai hurlé au racisme ?
Arrêtez vos conneries, Fouad.
« Il y a une certaine différence entre secte et religion et vous semblez l’ignorer. »
Oui. Certaines sectes (rassemblement de personnes ayant les mêmes convictions spirituelles) ont eu historiquement plus de succès que d’autres et sont devenues des religions. Dans cent ans peut-être, la Scientologie sera considérée comme l’une d’elles, ainsi que les Témoins de Jéhovah, et peut-être même avant, malheureusement, si on démonte la laïcité à ce rythme.
« Il n’y a pas de gourou en islam. »
Non ? Alors que sont les petits livres prescriptifs de l’Ayatollah Khomeiney ou encore les émissions TV du cheikh Al Qaradawhi, et tant d’autres ?
Bonsoir, Syvain
« Les prérogatives religieuses au sein des familles ont toujours fait partie de la culture française. »
Jusqu’à ce que la laïcité s’impose en la loi de 1905.
« Ce que nous appelons aujourd’hui la « culture républicaine » est elle même largement empreinte de catholicisme. »
De fait : il est dit dans les Evangiles "Rendons à César ce qui est à César (domaine régulier) et à Dieu ce qui est à Dieu (domaine régulier).
« Il suffit pour s’en convaincre de parcourir un calendrier pour voir d’où proviennent l’essentiel des jours fériés, de fêtes ou des prénoms bien français. »
On ne refait pas l’histoire, Sylvain, ni celle des saints, ni celle des « sidis » en pays musulmans (je connais moins les autres).
« A part ces aspects, honnêtement que voyez-vous de commun entre la culture Alsacienne, Basque, Bretonne, Corse, Réunionnaise ou encore Martiniquaise hormis le fait que tous sont français, et partagent une langue et des mêmes valeurs démocratiques communes. »
Précisément, je vois en commun que nous sommes (cahin-caha) aptes à partager des valeurs qui dépassent nos déterminismes. Et c’est une descendante de Bretons et de Gitans, entre autres, qui vous parle.
« Vous posez une question intéressante : « considérons-nous ce phénomène de cristallisation religieuse oui ou non comme potentiellement déstructurant et destructeur ? Quelles valeurs avons-nous à lui opposer ? ». Je ne sais pas s’il y a une réelle cristallisation religieuse, certes il y a bien une composante extrémiste par définition bruyante, mais je crois surtout que la société a surtout fondamentalement changé depuis 1905. »
Hélas, Sylvain, je crains que nier la religiosisation, si je puis me permettre ce néologisme (et pas seulement de l’islam, d’ailleurs), ne soit faire preuve d’angélisme, sans vouloir vous blesser.
"Oui, Il y a deux phénomènes distincts à ne pas amalgamer : L’accroissement de la population musulmane, au point de représenter aujourd’hui la seconde religion de France."
Attention avec des chiffres qui, par définition, ne sont pas traitables. Au regard de la loi, nul ne peut être interrogé sur sa confession, d’où l’extrême difficulté à comprendre. Difficulté doublée par le fait qu’un amalgame est pratiqué entre « musulmans » et « Maghrébins », ce qui est hors propos, étant donné que la majeure partie des musulmans aujourd’hui vivent dans le Sud-Est asiatique, de même que la majorité des supposés musulmans en France se fichent comme d’une guigne de ce qui, nous, à une époque ancrés dans les traditions catholiques, nous énerva aussi.
« Cela ne lui donne bien évidemment aucun droit d’imposer quoi que ce soit en tant qu’autorité religieuse (pas plus que les autres religions), mais cela nécessite que cette réalité soit prise en compte tout simplement. »
Prendre en compte une réalité de croyance, intime et profonde, telle est la vocation de la laïcité. Sa vocation n’est en revanche pas d’encourager les particularismes, quels qu’ils soient (sexuels, religieux, ethniques), au risque de dissolution de son essence dans des sous-ensembles vindicatifs.
« Si nous ne le faisons pas, nous risquons de voir cette communauté se replier sur elle-même, et pourquoi pas créer des partis religieux qui risquent de faire de gros dégats dans certaines communes ou encore de négocier très cher leurs voix. »
Malheureusement, je crains que ces partis ne commencent leur travail de sape... Mais voyez-vous, ils existent en pays sous loi islamique aussi, quelles que soient les conditions matérielles des habitants lamba (aucune commune mesure entre la vie quotidenne d’un Saoudien et celle d’un habitant du Darfour ou d’Irak). De fait, ils font payer leurs voix d’autant plus cher qu’ils se spécialisent dans les œuvres caritatives, entre autres...
« A cette fondamentale vient se supperposer une perturbation représentée par un minorité très active et disposant de gros moyens, qui essaie de récupérer cette situation pour développer un extrémisme fondamentaliste. »
Oui. Ne jamais sous-estimer l’adversaire.
« Ce sont les intégristes religieux (souvent soutenus par les islamo gauchistes »
Et aussi par les autres intégristes religieux...
« qu’il faut aller chercher jusqu’au fond de leurs mosquées pour les renvoyer dans leurs grottes. Je pense d’ailleurs qu’avec ces gens là, nous devrions être beaucoup plus sévère que nous le sommes aujourd’hui, et nous serions d’autant plus soutenu par les 90% de musulmans qui ne demandent qu’a pratiquer en toute tranquilité que nous les aurons considéré et qu’ils seront d’autant moins sensibles au chants des sirènes. »
Le chant des sirènes se déploie hélas tant dans les tempêtes que dans l’accalmie.
Mais nous sommes loin d’être en désaccord.
Cordialement.
Bonne nuit, Masuyer, et que les Pensées Dogmatiques accompagnent vos rêves de tolérance marxiste à tout voire plus si affinités, puisque manifestement ma réponse exténuée fatigue votre lassitude.
Voyez... C’est comme TF1.
A coups de répétitions, d’affirmations et de diabolisation, on parvient à ses fins.
Facile, mais je veux bien vous accorder une fatigue que je partage.
Exégèse de Marx. Soit.
A ceci près que vous n’êtes pas tenu de le lire en allemand, et que sa pensée ne se pose pas comme un dogme générique applicable dans votre vie quotidienne et en déterminant tous les aspects. A ceci près aussi que j’aimerais connaître le nombre de marxistes et dissidents du marxisme de Marx (oui, il n’y a pas que les sunnites et les chiites, il y a plein de mouvements subtils dont le but est d’instaurer la charia - loi de l’islam supérieure à toute autre) qui exigeraient tout cela de vous, Masuyer,
qui ce soir n’êtes pas en état de penser
comme ne le sont pas l’immense majorité des gens devant les caprices des dogmes.
Je vous réponds ceci, Masuyer :
« Les masses musulmanes incultes dans leur grande majorité » le sont au même titre que « les masses chrétiennes, juives ou ce que vous voudrez », mais particulièrement les « masses » (un terme que j’haborre) soumises à un corpus - j’insiste - exigeant à priori d’elles :
1. De lire le Coran en arabe classique au prétexte que, contrairement à tout autre texte, il serait intraduisible.
2. De se référer à des exégètes (docteurs en foi) qui ne cessent de légiférer (fatwas) sur les moindres détails comportementaux, à tel point qu’on est en droit de se demander comment respirer.
3. De se référer à un ensemble déterminé et revendiqué comme se constituant de trois systèmes - le Coran, la Sunna, le Fiqh - défiant l’entendement : nul ne saurait en maîtriser l’étude interminable.
Et vous qui êtes de gauche-gauche, Masuyer, que diriez-vous d’un Marx qui en aurait écrit autant, tandis que votre vie quotidienne s’écoule, loin des références exégétiques ?
@ Zalka
A mon tour de te plusser.
Cordialement.
@ Gazi
Et à propos de publicitaires, des magazines se sont développés au R.U. et aux U.S.A., spécifiquement tournés vers la « mode modeste », celle des femmes voilées.
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