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Les commentaires de Christian Labrune



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 16:53

    Une autre dimension capitale caractérise les dictatures. La liberté de la presse. Hors, il se trouve que 80% des médias aux Venezuela sont aux mains de l’opposition.

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    @pascal58

    Je n’avais pas abordé la question de la liberté de la presse. Peut-être ai-je eu tort, et on voudra bien m’en excuser. Pour me faire pardonner, je recopie ce que l’article consacré par Wikipedia au Vénézuéla dit de la liberté de la presse dans cette grande démocratie. Comme vous pourrez aisément le constater, la presse est entièrement aux mains de l’opposition qui en use -et en abuse ! selon sa convenance :

    Wikipedia :

    En 2008, le Venezuela était classé 113e pays sur 173 par Reporters sans frontières en matière de liberté de la presse. L’ONG Espacio Público a recensé l’année 2006, 106 atteintes à la liberté d’expression sans en indiquer la ou les origines69. RSF pointe l’adoption de nouvelles lois en 2004 et 2005 contre différents types d’« offenses », notamment à la personne du président, et contre les appels à la violence, les jugeant « très restrictive[s] en matière de liberté d’expression » et affirmant qu’elles créent « un climat d’autocensure au sein des médias »70.

    En 2008, le ministre de la Communication déclare que toutes les communications doivent dépendre de l’État en tant que bien public71

    Le 27 mai 2007, une minute avant minuit, la Radio Caracas Televisión a cessé d’émettre sur le réseau hertzien, la commission nationale des télécommunications ayant décidé de ne pas renouveler la concession hertzienne de cette chaîne en partie à cause de son soutien et de sa couverture du coup d’État de Pedro Carmona en 2002. Cependant, RCTV a continué d’émettre sur le réseau câblé et par satellite avec une audience potentielle restreinte au cinquième de la population jusqu’au 31 janvier 2010, date à laquelle elle a été retirée de la grille des programmes de l’opérateur pour non-respect de la loi sur la production nationale.

    L’espace qu’occupait RCTV a été attribué à une nouvelle chaîne publique, TVes (Televisora Venezolana Social), dont, selon une étude de l’institut de recherches en communication (ininco) dirigé par le sociologue d’opposition favorable au coup d’État Oscar Lucien, 74 % des contenus relèveraient de la diffusion et de l’information socialiste72. Depuis ce non-renouvellement, des manifestations, notamment étudiantes, ont eu lieu pour soutenir ou protester au sujet de cette décision.

    Hugo Chavez a été accusé par Le Monde d’attaquer Globovisión, « dernière chaîne de télévision d’opposition » selon le journal, lorsque le président vénézuélien a accusé la chaîne d’inciter à son assassinat73. Cette chaine fait partie des médias privés qui ont explicitement soutenu le coup d’État de 200274.

    La couverture médiatique occidentale sur l’affaire RCTV a été critiquée et qualifiée de « désinformation » par l’Acrimed75 et le Monde diplomatique76 en France ainsi qu’aux États-Unis par le FAIR77 rappelant notamment qu’une télévision occidentale ayant soutenu un coup d’État et ses instigateurs aurait sans doute dû faire face à des sanctions plus importantes que celles infligées à RCTV. D’autre part Salim Lamrani considère que l’affirmation d’une volonté d’hégémonie médiatique de la part de Chávez est discutable puisque entre 2000 et 2006 le nombre de chaînes privées a augmenté de 16 tandis que le nombre de chaînes publiques n’a augmenté que de 478. Toutefois, entre 2010 et 2015, une grande partie des médias sont devenus la propriété de proches du chavisme79.

    En 2018, le syndicat national des travailleurs de la presse dénonce la « persécution permanente » des médias, dans un pays où l’État contrôle l’unique société d’importation de papier, et le blocage de sites web par l’entreprise publique CANTV, principal fournisseur d’accès internet du pays80. Selon l’association nationale des journalistes, les trois-quarts des journaux papiers ont disparu à cause du manque de papier en cinq ans et 40 stations radios ont fermé en 201781.

    À partir de juin 2018, le réseau Tor est bloqué, dont la popularité allait croissante du fait de la censure de sites d’information comme El Nacional et La Patilla82.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 12:56

    à l’auteur,

    Je veux bien admettre que le régime de Macron aura habilement manipulé les gilets jaunes, les aura encouragés à dévoiler leur vraie nature. A l’heure qu’il est, celle-ci ne paraît plus si différente de celle des fachos de l’extrême gauche-droite, mais enfin, ils s’y sont volontiers laissé prendre : ils sont tombés à pieds joints dans le piège tendu et il en ont même rajouté, ce qui est une preuve incontestable de connerie.

    L’illusion lyrique, au début, était peut-être possible pourvu qu’on consentît à pratiquer la « restriction mentale » chère aux jésuites caricaturés par Blaise Pascal. Elle ne l’est plus du tout aujourd’hui.

    La critique du macronisme est plus que jamais légitime et même urgente, mais elle ne peut plus guère s’articuler à la question des gilets jaunes. Ils sont tombés pour moi dans le même panier répugnant que Macron et ses sbires : deux faces ignobles d’une même médaille, laquelle n’a vraiment rien à voir avec l’idée que je me fais de la France.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 12:35

    je crois que vous risqueriez fort de passer un bien mauvais quart d’heure.

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    @Xenozoid
    On voit tout de suite que vous connaissez fort mal les Palestiniens : il ne s’agirait certainement pas d’un « bien mauvais quart d’heure », mais d’un meurtre, comme d’habitude.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 12:30

    je viens de dire : que « la première victime, est la population américaine » !

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    @Pierre JC Allard

    Je ne nie pas du tout la condition atroce du peuple des USA, et je tiens à le répéter pour la troisième fois sur ce site : si quelqu’un peut me dire dans quel coin de Paris se rassemblent les malheureux Américains qui ont pu échapper, passant par le Mexique, à l’abominable dictature de Trump, je suis disposé à tout faire pour les rencontrer, les assurer de ma solidarité et les aider autant que je le pourrai.

    Il faut absolument faire quelque chose : quand la construction du mur à la frontière du Mexique sera achevée, les Américains n’auront même plus ce très mince espoir, et même si c’est au prix de périls immenses, de pouvoir atteindre un jour enfin les rivages du monde libre.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 12:07

    Ras-le-bol de voir Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman cités obsessionnellement par des antisémites, lesquels reproduisent des fragments insignifiants de La Bible dévoilée en faisant semblant de n’avoir rien compris à la portée philosophique des travaux de ces archéologues.

    Page 469 de l’édition Folio :

    « Cependant l’intégrité de la Bible et, en fait, son historicité, ne se fondent pas sur les preuves historiques d’événements ou de pesonnages donnés, comme le partage des eaux de la mer Rouge, les sonneries de trompettes qui abattirent les murs de Jéricho, ou David tuant Goliath d’un seul jet de fronde. Le pouvoir de la saga biblique repose sur le fait qu’elle est l’expression cohérente et irrésistible de thèmes éternels et fondamentaux : la libération d’un peuple, la résistance permanente à l’oppression, la quête de l’égalité sociale, etc. Elle exprime avec éloquence la sensation profonde de posséder une origine, des expériences et une destinée communes, nécessaires à la survie de toute communauté humaine.

    En termes purement historiques, nous savons maintenant que l’épopée de la Bible a émergé dans un premier temps en réponse aux pressions, aux difficultés, aux défis et aux espoirs vécus par le peuple du minuscule royaume de Juda, pendant les décennies qui ont précédé son démantèlement, ainsi que par la communauté encore plus réduite du Second Temple de Jérusalem, pendant la période postexilique. La grande contribution offerte par l’archéologie à une meilleure compréhension de la Bible est peut-être celle-ci : que des sociétés aussi réduite et isolées, relativement pauvres, comme l’étaient le royaume de Juda de la monarchie tardive et le Yahoud postexilique, ont été capables de produire les grandes lignes de cette épopée éternelle en un laps de temps aussi court. Une telle compréhension est fondamentale. En effet, ce n’est qu’à partir du moment où nous percevons quand et pourquoi les idées, les images et les événements décrits dans la Bible en vinrent à être tissés ensemble avec une telle dextérité que nous pouvons enfin apprécier le véritable génie et le pouvoir constamment renouvelé de cette création littéraire et spirituelle unique, dont l’influence fut tellement considérable dans l’histoire de l’humanité ».



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 11:27

    Quelle opposition dans une « démocratie » ne respecte pas la constitution ?

    ===================================
    @pascal58

    Le problème, c’est que les dictatures peuvent avoir des constitutions tout à fait acceptables, mais elles ne les respectent évidemment pas. La constitution de l’Union soviétique, par exemple, n’avait rien à voir avec l’idéologie du nazisme. On n’y trouvait rien qui fût de l’ordre d’un racisme ; ce qui était visé, c’était le bonheur des peuples, une parfaite égalité des citoyens et leur liberté. C’était si parfait que les ennemis d’une telle perfection méritaient bien les pires châtiments, et si les purges, après la dénonciation par Khroutchev des crimes de Staline, se sont un peu raréfiées, on a quand même continué à envoyer dans les hôpitaux psychiatriques les fous dangereux qui, dans leur délire, prétendaient refuser un système aussi parfait.

    Dans les démocraties, l’opposition respectera la constitution aussi longtemps que le gouvernement la respectera aussi. S’il cesse de le faire, il tombera, et la situation actuelle en France montre qu’on n’est pas très loin d’une telle crise.

    Dans les dictatures totalitaires munies d’une constitution acceptable, il y a un fossé entre la constitution et les agissements du gouvernement. Respecter la constitution n’est donc pas du tout équivalent à respecter la dictature. Respecter le pouvoir dictatorial, cela reviendrait à consentir à l’esclavage, ce qui n’est jamais entré dans la vision du monde du citoyen soucieux de liberté.



  • Christian Labrune Christian Labrune 16 février 2019 11:00

    En revanche les dictatures de droite ont toutes été vaincues,

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    @Alren

    Parce que celles « de gauche » ne l’ont pas été, probablement !!!. L’empire « soviétique », comment se porte-t-il ?
    Vous racontez vraiment n’importe quoi et vous refaites l’histoire selon vos fantasmes. L’histoire qui fait apparaître assez clairement que les révolutions créent des situations bien pires que celles qui les avaient engendrées. La révolution française aura accouché de Thermidor puis de deux empires ! Et le premier aura ensanglanté l’Europe. Après 70 ans de communisme et des millions de morts, la Russie est encore un colosse aux pieds d’argile où les peuples ont un train de vie qui n’est toujours pas le même que dans les démocraties occidentales. Quant à la Chine, si elle commence à se relever des horreurs du communisme, c’est parce que ses dirigeants, moins cons que les Cubains, ont quand même fini par comprendre qu’il n’y avait pas d’autre solution que l’économie de marché capitaliste. Certes, on peut bien parler d’un impérialisme américain, mais l’impérialisme économique Chinois, capitaliste en diable, est en passe de l’emporter sur l’autre. S’il n’y avait pas eu Mao et les bouchers du communisme, il y a déjà longtemps que ce serait fait.
    Je rigolais en lisant l’excellente analyse de Revel, citée plus haut, à propos de l’inconséquence des Européens tonnant contre une Amérique détestée mais qu’on appelle à la rescousse dans les situations difficiles : quand Trump a récemment déclaré qu’il aller retirer les troupes Américaines de la Syrie, je n’ai vu en France que des protestations, et certes fort justifiées puisque cela risquait de nuire grandement aux Kurdes, mais les Européens soutiennent encore la dictature iranienne des Ayatollahs, on peut donc bien se dire qu’ils ne sont pas à une connerie près et qu’ils auraient pu au moins, en la circonstance, être un peu plus cohérents, et persévérer encore un peu dans leur connerie.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 19:55

    ce n’est que la dernière abomination des monstres de Washington

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    @ Pierre JC Allard

    Wikipedia. Article « Antiaméricanisme ». Extrait où j’ai souligné quelques phrase :

    Jean-François Revel cite plusieurs exemples de discours antiaméricains : quelques jours après les attentats du 11 septembre 2001, la presse française sous-entendait que les Américains, dans leur ensemble, étaient responsables de la tragédie. Outre cette tentative d’amalgame, l’écrivain rappelle que l’antiaméricanisme consiste à reprocher aux États-Unis tout et son contraire. Washington est tour à tour taxé d’isolationnisme et d’impérialisme lorsqu’il s’agit des relations internationales : il donne pour cela l’exemple de l’intervention américaine dans les Balkans au cours des années 1990 : « Il faut, pour faire cesser ou diminuer les massacres, que les États-Unis se chargent de l’opération, successivement en Bosnie, au Kosovo et en Macédoine. Les Européens les remercient ensuite en les traitant d’impérialistes, tout en tremblant de frousse et en les qualifiant de lâches isolationnistes dès qu’ils parlent de retirer leurs troupe. »

    D’autres exemples apparaissent régulièrement dans la presse française et internationale. Ainsi, après la victoire des démocrates au Congrès en novembre 2006, Courrier international indiquait : « Après avoir voulu diriger le monde, les États-Unis pourraient être tentés de se replier sur eux-mêmes. Une bien mauvaise idée [...] Il serait imprudent de penser que la planète sera rendue plus sûre par une Amérique paralysée qui se désengage. Ce serait certes une bonne chose que l’Amérique soit moins adepte de l’unilatéralisme, mais sûrement pas qu’elle devienne isolationniste. »

    Aussi, pour Revel, l’antiaméricanisme devient « primaire », irrationnel, lorsque la contestation est illogique et surtout dénué de fondements. La mauvaise connaissance du pays, de sa culture et de son histoire serait la cause de l’hostilité à l’égard des États-Unis. Si l’antiaméricanisme est une critique du système capitaliste libéral et non une attaque contre les Américains, alors pourquoi les États-Unis sont-ils toujours cités en exemple, ou plutôt en repoussoir, comme la référence obligée du discours journalistique et politique, alors qu’il existe d’autres pays qui pratiquent ce modèle économique ? D’après Revel, à force d’attaquer constamment et en toute mauvaise foi les Américains, ils finissent par ne plus écouter les critiques fondées qui leur sont adressées.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 18:01

    Pascal58 vous parle d’opposition libre ! Y’a une opposition libre en Iran ?

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    @pemile

    Ben oui, et il y a même un parlement ! Tant que l’opposition ne s’oppose pas d’une manière significative, et dangereuse pour le régime, elle est libre. Toutes les dictatures ont besoin d’une apparence d’opposition . Voyez la Russie de Poutine, elle constitue un excellent exemple. Si on s’oppose trop, évidemment, on peut se retrouver à l’ombre pour quelques semaines, et empêché ensuite de se présenter à des élections. Il y a même une presse libre, en Russie. Tant que les journalistes ne s’intéressent pas de trop près à toute sorte de trafics, ils n’ont pas à craindre de se faire descendre au coin d’une rue ou au milieu d’un pont. Quand on est russe, Il suffit de le savoir. 

    https://www.rtl.fr/actu/international/election-en-russie-encore-des-opposants-politiques-en-prison-7792652198



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 17:45

    @Trelawney

    Si vous étiez au Vénézuéla et si les Vénézuéliens qui luttent pour en finir avec un régime tenu par des cons, pourri jusqu’à l’os par la corruption, et qui ne tient plus que par le soutien d’une armée directement intéressée à sa survie lisaient votre prose, je crois que vous risqueriez fort de passer un bien mauvais quart d’heure.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 17:32

    Aucune dictature, je dis bien aucune dictature, ne permet a l’opposition de gagné d’aussi importante election que l’assemblée nationale.

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    @pascal58

    En 2009, en Iran, il y a eu des élections. Elles ont porté au pouvoir Ahmadinejad. L’opposition qui les contestait a été violemment réprimée, et le crétin de la Maison Blanche avait refusé de la soutenir. Il aura préféré, au Caire, faire son discours à l’eau de rose et commencer à favoriser partout les ambitions des Frères musulmans qui furent à l’origine de l’atroce hiver arabe. Je vous conseille l’article de Wikipedia concernant ces élections de 2009. Vous y lirez en particulier - et comme par hasard ! la remarque suivante :
    "Le Venezuela, la Russie et de nombreux pays du Moyen-Orient félicitent Ahmadinejad pour son élection tandis que la plupart des pays occidentaux émettent des réserves sur la validité des résultats, dont la France et l’Union européenne".
    C’est quoi, selon vous, cet Iran d’où a rayonné, à partir de 79, tout le courant jihadiste, et qui cherche aujourd’hui à étendre son empire, grâce à la mafia du Hezbollah, sur tout le Moyen-Orient, de la même façon que l’Allemagne Hitlérienne s’efforçant de conquérir l’Europe ? Une démocratie parce qu’il s’y tient des élections, peut-être ?
    Et dans les républiques bananières où les chefs d’état étaient élus quelquefois, au siècle dernier, par plus de 99% des électeurs, c’était aussi la démocratie ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 17:14

    Et la Chine dirigée par d’horribles communistes qui ont entraîné leurs concitoyens dans la misère et le malheur ? Et le Vietnam qui a chassé les bons Étatsuniens ?

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    @Alren

    Il ne reste plus grand chose, en Chine, du communisme. Probablement une certaine violence systématique dans la répression des minorités, des chrétiens du Falung Gong ou des musulmans Ouïghours, des opposants en général. Il est bien probable qu’on envoie encore à la famille la facture pour l’obliger à payer la balle qui a servi à exécuter un de ses membres condamné à mort, mais pour le reste, la gestion capitaliste est à l’oeuvre à très grande échelle. Le meilleur du capitalisme (qui permet à tous, au moins, de bouffer à leur faim) et le pire de la violence communiste, y font désormais bon ménage.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 14:57

    Assad est toujours là et tous ceux qui réclamaient son départ , soit ont disparu de la scène politique soit sont en train de quitter la Syrie la queue entre les pattes.

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    @jmdest62

    Oui, Dieu merci ! Assad est un bienfaiteur de l’humanité et de la Syrie, et on ne le répétera jamais assez. Grâce à ce clairvoyant ophtalmologiste, plus de quatre cent mille Syriens sont désormais définitivement à l’abri de la faim, des maux d’estomac, des cors aux pieds, du cancer et même de la peur de la mort puisqu’on ne meurt qu’une fois. Evidemment, il y en a qui ont su faire mieux. Grâce à Staline au début des années trente, quatre ou cinq millions d’Ukrainiens ont pu bénéficier du même traitement radical, et d’une manière encore plus élégante : la faim tue beaucoup plus discrètement mais tout aussi efficacement que des barils d’explosifs largués du ciel. Vous devriez conseiller ça à un Macron qui ne sait pas encore très bien comment se débarrasser des gilets jaunes.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 14:46

    Où voyez-vous que les ayatollahs aient perdu le pouvoir en Iran ?

    @Alren
    J’ai écouté plusieurs bulletins d’information de chaînes françaises ce matin, pour savoir ce que nos concitoyens pouvaient connaître de la réunion qui vient de se tenir en Pologne à propos de l’Iran. Elle réunissait plus de soixante chefs d’états ou de de gouvernements, et la plupart des représentants des états sunnites du Moyen-Orient à côté de leur allié Netanyahou. Eh bien, je n’ai rien entendu : les Français n’en sauront pas grand chose s’ils ne font pas l’effort de chercher par eux-mêmes des informations.
    On n’a pas parlé non plus d’une réunion homologue à Sotchi, où Poutine était en sandwich entre Rohani et le Mussolini des Turcs. Position d’équilibriste extrêmement inconfortable puisqu’il lui est impossible de cautionner l’occupation de la Syrie par les troupes iraniennes. Si la France, l’Allemagne et l’Angleterre,qui s’étaient fait représenter par des sous-fifres, n’ont pas compris qu’il ne va pas tarder à leur en cuire, de continuer à soutenir, comme la corde soutient le pendu et pour notre déshonneur, le régime islamo-nazi de Téhéran et ses mafias terroristes, il va finir par leur en cuire.
    Le régime de Téhéran est foutu. Ca peut durer encore quelques mois, mais tout à une fin, particulièrement les dictatures les plus criminelles. J’étais la semaine passée à la manifestation, à Denfert-Rochereau, de la résistance iranienne. Ces gens-là, qui sont très bien informés de ce qui se passe au pays, pensent que les carottes sont cuites pour les ayatollahs.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 14:27

    Jarry avait 17 ans quand est paru cet épisode de La Famille Fenouillard.

    ...................................................
    @JC_Lavau

    Peu m’importe l’inventeur d’une formule qu’on prête aussi bien à Alphonse Allais. « Seul le contenu compte », comme dirait le diarrhéique local, et pas du tout la provenance.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 11:40

    ADDENDUM


    Je disais ci-dessus que je ne pouvais plus commenter les articles hilarants du Professeur Chitour : je me heurte systématiquement à cet avertissement :
    En raison de signalements pour non respect de la charte, vous ne pouvez plus réagir sur cet article.

    Je viens de retrouver sans beaucoup de difficulté le dernier commentaire que j’ai pu écrire à la suite de l’un de ses articles. C’est ironique, certes, mais l’ironie n’est par retenue par la charte d’AgoraVox parmi les motifs qui peuvent entraîner une suppression ou une interdiction ! Je recopie ci-dessous ce commentaire qui amusera sans doute ceux qui disposent encore d’un cerveau.

    19 mars 2018 18:56

    Il m’arrive d’être musulman. C’est le cas tous les lundis qui précèdent l’équinoxe de printemps, avant le dîner. A la question de savoir ce qu’est LA femme, je n’ai pas trop d’inquiétude puisqu’il y a la quatrième sourate du Coran qui paraît faite pour m’expliquer tout ce que je voudrais savoir et que je n’oserais demander à personne. En particulier, il y a le verset 38, et il est très clair :

    « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs bien pour doter des femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l’absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l’inobéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand. »

    Les mécréants que je connais, ces sales face de craie, jettent les hauts cris quand Muhammad dit qu’il faut battre ses femmes, mais c’est qu’ils ne comprennent pas grand chose. Par exemple, quand le Prophète épouse Aïcha bint Abu Bakr, elle n’a que six ans. Il attendra qu’elle ait neuf ou dix ans pour coucher avec elle, mais on conviendra qu’à cet âge là, elle n’était quand même qu’une gamine, elle n’avait même pas l’âge d’être au collège en classe de sixième et les gosses, à cet âge-là, même les filles, c’est très emmerdant. Une petite baffe de temps en temps, ça remet un peu les idées en place.

    Je lisais tout à l’heure un article de Gruni qui évoque les poupées sexuelles en silicone destinées dans un proche avenir à remplacer les femmes pour les hommes et les hommes pour les femmes. Je trouve ça très bien, ça évitera beaucoup de problèmes qui se rencontrent fatalement dans les couples après quelques années de vie commune, mais ce qui m’embarrasse grandement, c’est qu’il n’en est question nulle part dans le Coran. On peut leur faire toute sorte de choses, à ces créatures, sur lesquelles la décence interdit de s’étendre, mais ce que je voudrais savoir, c’est si on peut les battre. Une baffe à une poupée de silicone, est-ce que c’est vraiment halal ? Ca le serait si elle ressentait quelque chose, si ça lui faisait vraiment mal, mais comme elle ne sent rien, je crains que cela ne soit tout à fait haram.

    Si quelque spécialiste de l’exégèse coranique me lisait, je ferais mes choux gras de ses observations.






  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 11:03

    @seul le contenu compte...

    Ca continue, la diarrhée ? Ce que j’avais prescrit plus haut n’aurait pas été efficace ? Méfiez-vous quand même : quand le contenu des intestins (le seul qui compte, selon vous) s’écoule à cette allure, le risque de déshydratation n’est plus du tout négligeable. C’est comme ça que Casimir Périer est mort du choléra à Paris lors de l’épidémie de 1832. Buvez autant d’eau que vous le pourrez, et faites-vous soigner, si possible en urgence.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 10:47

    à l’auteur :

    Votre position est très sage : wait and see. Les dictatures, de toute façon, finissent toujours par s’effondrer. Le IIIe Reich n’aura pas duré bien longtemps. Il aura fallu 72 ans pour voir s’effondrer l’Union soviétique, un peu plus de quarante ans pour voir disparaître les mollahs iraniens, mais à la fin, la raison démocratique finit toujours par prévaloir.

    Ajoutons que les Vénezuéliens commencent à crever de faim. Plus il en mourra dans les mois qui viennent, et mieux ça ira ensuite pour les autres : il y aura moins de chômage et plus de richesses à répartir entre moins de citoyens. La grande peste du milieu du XIVe siècle aura eu, statistiquement, sur l’économie européenne, des effets bénéfiques à long terme.

    Cela dit, vous avez probablement de quoi manger au fond de votre assiette ; moi aussi, et il faudrait peut-être demander aux Vénézuéliens ce qu’ils en pensent.



  • Christian Labrune Christian Labrune 15 février 2019 10:26

    @JC_Lavau
    Donc vous allez devenir plus prudent dans vos délires, c’est une bonne bouvelle

    =========================
    @Gilles Mérivac

    Je crains que vous ne vous fassiez des illusions : « quand les bornes sont passées, il n’y a plus de limites » disait Alfred Jarry !