Qui a vendu des frégates à Taïwan,
Des sous-marins nucléaires au Pakistan ?
Je voudrais pas me montrer trop insistant
Je vous laisse chercher la réponse idoine.
Qui était assis sur un tas de pognon,
Et aussi dans le fauteuil de Matignon ?
« Boulot dodo et rétrocommissions »
N’était pas l’thème de sa campagne.
Qui c’est qu’était chargé des commissions,
Et d’aller acheter le meilleur champagne,
De faire approuver les comptes de campagne ?
Je vous laisse deviner son nom.
Début de chanson :
Qui a manipulé le milliard,
Qui a transité par Matignon,
Le milliard révélé par Millon ?
Un petit trésorier très débrouillard !
Qui a soustrait des éléments à Van Ruymbeke
Pour que ce juge d’instruction tombe sur un bec
Qui a son nom sur un listing de Clearstream ?
Je vous laisse deviner et faire la rime.
Ah ! Au fait, Voris Bian a publié un album 2 titres drôles et caustiques. Et ça balance, ça commence par un cha cha cha. « ça va pas la dette ! »
A écouter en boucle jusqu’à ce que vous en ayez par-dessus la dette.
« Espoir crédible » : En effet car Sarkozy n’offre aucun espoir et il n’est plus crédible...
Il voulut d’abord nettoyer
La racaille avec le Karcher
Les promesses, elles ne coûtent pas cher
Mais on le vit s’encanailler,
Railler, brailler, aboyer, batailler, chamailler, ferrailler, guerroyer, rudoyer, foudroyer.
Il dit ensuite faut travailler
Et faire des heures supplémentaires.
Et pas de grève sinon karcher !
Mais on le vit alors bailler,
frayer, pagailler, papagailler, se déployer, arsouiller, pas travailler.
Il dit faut économiser
A cause des gouffres budgétaires
Et supprimer des fonctionnaires.
Mais on le vit défrayer, monnayer, gaspiller, s’auto-amnistier, s’auto choyer.
Il dit qu’il a beaucoup changé :
Irréprochable, honnête et fier.
Mais Bettencourt l’a soudoyé. Les journalistes il les a empaillés ou bien il les fait surveiller.
Ce soir il dira qu’il faut continuer.
Sans Borloo le dépenaillé,
Avec un gouvernement qui n’est plus dépareillé.
Mais c’est le même poulailler qui ne fait que tailler, s’auto
ravitailler, noyer et tournoyer, broyer, rouiller, souiller et
magouiller !
Il n’est plus temps de pinailler, louvoyer, délayer, essayer ni de ployer.
Alors ce soir je coupe la télé.
C’est la meilleure chose à faire.
Le shadow cabinet produit régulièrement des articles sur le site officiel du MoDem. Cela concerne tous les domaines de compétence de ce gouvernement « alternatif ». Il vous suffit d’aller sur le site et de prendre connaissance de ces contenus.
« En politique, on appelle ça rendre l’avenir désirable. » Et aussi « se rendre désirable »...
Présidentialisez-moi
Présidentialisez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Présidentialisez-moi
Mais ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d’abord, le regard
Tout le temps du prélude
Ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m’habitue, peu à peu...
Présidentialisez-moi
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m’hypnotiser, m’envelopper, me capturer
Présidentialisez-moi
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien Hulot
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, vers Hulot
Voilà, ça y est, je suis
Près de la porte ouverte
De votre main si verte, allez-y...
Présidentialisez-moi
Maintenant tout de suite, allez vite
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Présidentialisez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l’homme... Agissez !
Présidentialisez-moi
Et vous ? Ah, vous voterez Bayrou ?
Victime du remaniement,
Woerth peut toujours faire du maniement
de fonds suspects et mettre la main au panier
de Loréal comme son comparse François-Marie Banier.
Corinne Lepage m’a beaucoup déçu quand elle a décidé de quitter les centristes du MoDem pour rejoindre ces groupes gauchistes intransigeants et l’extrême-gauche.
Ils étaient à Neuilly-sur-Seine
A critiquer sur toutes les chaînes.
François Bayrou.
Autour d’la star élyséenne,
Ils faisaient les beaux comme des chiennes
Rock à Bayrou.
On attendit comme l’Arlésienne
Leur révolte copernicienne
Rock à Bayrou.
**
Pour des raisons politiciennes,
Ils avaient tous quitté l’enseigne
D’François Bayrou.
Au nom d’leur amitié ancienne,
Ils voudraient venir au MoDem
D’François Bayrou.
Pas besoin d’être cartomancienne
Pour voir qu’ils veulent piquer la scène
De François Bayrou.
**
Alors vraiment la coupe est pleine.
Y’a vraiment rien qui les retienne,
François Bayrou !
Y’a un qui connaît pas le peigne
Et qui est toujours à la traîne
De François Bayrou.
Quand il était à Valencienne,
Il faisait pas encore des siennes
A François Bayrou.
**
Qu’ils aillent donc chez Ségolène,
Qui leur chante le chant des sirènes.
Pas comme Bayrou.
Paraît que c’est une magicienne
Et qu’elle fait un tabac sur scène
Mieux que Bayrou.
Et en plus elle est pas vilaine,
Ils la trouveront, ces éoliennes,
Mieux que Bayrou.
**
Ta bravitude et puis la mienne
C’est sûr qu’on passera à l’antenne
Devant Bayrou.
Nos qualités tribunitiennes
Feront pour toi comme un diadème.
Pas pour Bayrou.
Borloo lève son verre “à la tienne !”
Et il se jette sur Ségolène
(Pas sur Bayrou).
**
Mais comme il a mauvaise haleine,
Elle lui lance alors, cette teigne :
“Va chez Bayrou !”
Il est vexé qu’elle le dédaigne
Et tout-à-coup la trouve obscène,
Appelle Bayrou.
Il lui dit “salut toi çà baigne ?
Je voudrais que tu te souviennes…”
Oui mais Bayrou,
Il lui ce n’est pas la peine
De pleurer comme une Madeleine,
Comme un mérou
Je trouve ta démarche très moyenne
Il est trop tard pour qu’tu reviennes,
Lui dit Bayrou.
Qui c’est qui va gagner
Dans le panier des remaniés ?
Qui c’est qui va gagner
La place près du Timonier ?
Qui c’est qui va régner ?
Qui va signer, contresigner ?
Qui c’est qui va saigner,
Qui va finir excommunié ?
Qui c’est qui sera premier ?
Avec champagne et Grand Marnier ?
Qui c’est qui sera dernier
Et que l’on tiendra éloigné ?
Qui va accompagner
Carla à l’opéra Garnier ?
Qui c’est qu’on va saigner,
Qui devra toujours besogner ?
Qui c’est qu’on va soigner,
Qu’aura droit à tous les greniers ?
Qui devra épargner
Et compter le moindre denier
Qui c’est qu’on va renier,
Humilier et excommunier ?
Et qui va trépigner
Dans l’ombre et va devenir rancunier ?
Qui sera désigné
Pour être honni et calomnié ?
Qui va-t-on éborgner
Ou seulement égratigner ?
Car, quand ça va cogner,
On les verra tous alignés.
On ne va pas leur épargner
La grande bataille des chiffonniers.
Aux chaises musicales,
Qu’animera Gilbert Montagné,
Certains seront résignés,
D’autres joueront les fumiers.
Au pied du Timonier,
Certains joueront du tisonnier,
Au ballon prisonnier.
C’est trop d’la balle les remaniés !
On s’kiffe à mort dans le panier
Mais quand vient le nouveau panier,
On les voit bientôt se magner
Pour être servis les premiers.
Aux pieds du nouveau désigné
Ils se presseront, les remaniés
Troquant leurs mines renfrognées
Pour des sourires moutonniers.
Ils manqueront pas de témoigner
Auprès du nouveau Timonier
Leur dévotion, les remaniés !
Mais ils iront dans un charnier…
La cour des remaniés
Qui c’est qui va gagner
Dans le panier des remaniés ?
Qui c’est qui va gagner
La place près du Timonier ?
Qui c’est qui va régner ?
Qui va signer, contresigner ?
Qui c’est qui va saigner,
Qui va finir excommunié ?
Qui c’est qui sera premier ?
Avec champagne et Grand Marnier ?
Qui c’est qui sera dernier
Et que l’on tiendra éloigné ?
Qui va accompagner
Carla à l’opéra Garnier ?
Qui c’est qu’on va saigner,
Qui devra toujours besogner ?
Qui c’est qu’on va soigner,
Qu’aura droit à tous les greniers ?
Qui devra épargner
Et compter le moindre denier
Qui c’est qu’on va renier,
Humilier et excommunier ?
Et qui va trépigner
Dans l’ombre et va devenir rancunier ?
Qui sera désigné
Pour être honni et calomnié ?
Qui va-t-on éborgner
Ou seulement égratigner ?
Car, quand ça va cogner,
On les verra tous alignés.
Aucun ne sera épargné
Dans la bataille des chiffonniers.
Aux chaises musicales,
Qu’animera Gilbert Montagné,
Certains seront résignés,
D’autres joueront les fumiers.
à suivre...
Absolument pas d’accord avec votre phrase « Il est fort probable que nous assistions à une réconciliation médiatisée des poids lourds du Centre ». Borloo et Morin font un peu la tête mais ça va leur passer et ils rejoindront bien sagement leur mentor, Sarkozy. Ils n’oseront même pas se présenter en 2012.
Pas pu lire le fichier PPT. Il faut que je lise d’un autre ordinateur.
Salut Olivier
C’est la Sarkozy connexion.
Et pour ce qui est du remaniement, on peut dire que le gouvernement fond en fermeture.
Tu trouveras sur mon blog une texte amusant « Borloo lourdé en chansons » et mon album sur le G20 « La comédie américaine ». On peut tirer le persil des oreilles car c’est musical (j’ai fait des efforts).
Borloo recalé en chansons de Souchon (Borloo commence sa traversée du désert à Colombo-les-deux-églises) :
C’est le remaniement : « Y’a de la rumba dans l’air. »
Mais « C’est pas toi qui y es, c’est pas toi qu’es beau. »
« On peut pas être gentils tout le temps.
On peut pas aimer tous les gens. Y a une sélection. C’est normal. »
« Quand j’serai KO, poussé dehors par des plus forts que moi. » Alors, ce sera « l’ultra moderne solitude… »
Comme il est parti, Jean-Louis a les nerfs
Jean-Louis boit du gin dans sa Chrysler
La presqu’île, le boulevard de la mer est con
Comme il est parti, attention : Jean-Louis tourne en rond
« J’ai perdu tout c’que j’aimais. C’est une mélancolie banale, Vodka orange et Gardénal. »
« Tant d’angélus. Ding. Qui résonne. Et si en plus. Ding. » Je n’étais personne.
« J’suis bidon. »
Nicolas : « Tout ce que tu m’as dit, c’était menti. »
J’suis compétent. « Si tu m’crois pas hey ! Tare ta gueule à la récré. »
« Passez notre amour à la machine. Faites bouillir pour voir si les couleurs d’origine
Peuvent revenir. Est-ce qu’on peut ravoir à l’eau de Javel des sentiments, la blancheur qu’on croyait éternelle, avant ? »
- « Tu vois pas qu’on s’aime pas. »
« Ecoutez d’où ma peine vient. »
« Tu verras qu’un beau matin fatigué, j’irai m’asseoir sur le trottoir d’à-côté. Tu verras bien qu’il n’y aura pas que moi assis parterre comme çà. »
« C’est comme vous voulez. Où vous irez, j’irai » (reprise du tube de Kouchner).
Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir si Jupé s’défile.
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir si Jupé s’défile.
Remaniement bobo : han han, c’que tu m’a fait c’est pas beau.
« Les cadors on les retrouve aux belles places, Nickel. Les autres, c’est Saint-Maur, Châteauroux Palace, plus de ciel. » Jean-Louis se sent « comme dans ces nouvelles pour
dames de Somerset Maugham. » Tu verras qu’il finira sur la « Rive gauche à Paris »...
« Oh, oh, oh, et je rêve
Que Soudan, mon pays, soudain, se soulève...
Oh, oh, rêver, c’est déjà ça, c’est déjà ça. »
Mais on avance, on avance, on avance. C’est une évidence, j’ai pas assez d’essence pour faire la route dans l’aut’ sens.
Papa mambo. On est foutu, mon Borloo. Qu’est-ce qu’on f’ra quand on s’ra gros.
« Elle dit que je suis carrément méchant, jamais content. » Pourtant je plais aux « foules sentimentales. » Oui, je sais, tout ceci n’est qu’une « banale song ».
Alors, « saute en l’air ! » car...
« La vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie »
L’A330
L’A330,
Parce que j’avais eu cette envie brûlante,
Après avoir plus que triplé ma rente,
J’ai trouvé cette idée marrante.
L’A330,
Parce que pour moi c’était l’affaire urgente,
C’est pas des choses dont on plaisante.
Avec les gens que je fréquente.
L’A330
C’est ma merveilleuse machine volante
Qui me porte au-dessus des tourmentes.
J’suis heureux dans mon A330.
L’A330
Il va à Tokyo, à Séoul ou à Trente
Il me fait voyager quand ça me chante.
J’suis heureux dans mon A330.
L’A330,
C’est mon Versailles, mon étoile filante.
Et de là-haut, la vue est excellente.
J’suis heureux dans mon A330.
L’A330,
Avec lui ma femme est toujours partante.
J’ai tout le confort jusqu’à l’horloge parlante.
J’suis heureux dans mon A330.
L’A330,
Je peux bailler, garder les mains ballantes,
Ecouter Bigard et ses blagues poilantes.
J’suis heureux dans mon A330.
L’A330,
J’ai le même que les boss du CAC 40,
Il donne de moi une image brillante.
J’suis heureux dans mon A330.
L’A330,
Il me grise d’une joie permanente.
Et même si la France est souffrante,
Moi au moins j’ai l’A330.
Justement ! Il part...« J’suis heureux dans mon A330 »
Cette petite chanson plaisante m’ a été - très librement - inspirée ce matin par deux articles, l’un de Yann Wehrling, l’autre de Jean-Luc Bennahmias. Mais ces articles sont plus sérieux que ma chanson.
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
Parce que ça dégénère.
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
D’accord mais comment faire ?
Qui c’est qui l’éteindra ?
Ce s’ra pas les quadra,
Pas les quadragénaires.
Qui c’est qui s’ra gêné ?
Pas les quinquagénai,
Pas les quinquagénaires.
J’entends quelques voix doctes
Dire qu’on n’a pas besoin
D’autant d’octogénaires
D’autres plus innocentes
Disent “coupons les retraites
De tous les centenaires !”
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
Parce que ça dégénère.
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
D’accord mais comment faire ?
Quelqu’un d’autre ânnona
“On touche pas aux nona,
Pas aux nonagénaires”,
Un vieux concept tua
Toutes les septua
Les septuagénaires.
D’autres mirent à bas
Tous les sexagénai,
Tous les sexagénaires !”
Alors on dit comme çà
Qu’il fallait faire payer
Seulement les fonctionnaires.
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
Parce que ça dégénère.
La dette, la dette,
Il faut faire quelque chose
D’accord mais comment faire ?
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