un des radis noirs semés en Octobre et qui ont « bien profité » des pluies de cet hiver. Avec mon petit fils Mathieu nous l’avons mangé
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@oncle archibald
Franchement, je crois bien qu’on ne peut rien pour vous : Errare humanum est, diabolicum perseverare ! Moi, je suis un type plutôt conciliant, mais si Delphine Batho lisait ça, je ne pense pas qu’elle vous ferait grâce. Les « pluies de cet hiver », comme vous dites, ne savez-vous donc pas qu’elles sont chargées de toute sorte de polluants : ions acides, oxydes de plomb, dérivés du benzène, traces de kérosène et de titane à cause des navions, nicotine et fullérènes, et j’en passe.
Delphine Batho, dans son dernier opus, oppose les Terriens et les Destructeurs. Vous êtes un destructeur, à n’en pas douter. Cyniquement, vous induisez votre innocent petit-fils à imiter votre corruption et vous osez vous en vanter ; c’est un comble !
Que vous avait-il fait, ce radis ? C’est sa couleur qui vous dérangeait ? Vous seriez raciste ? Pourquoi vous en prendre ainsi à la Nature, détruire des créatures qui ont autant que nous le droit d’exister, et nuire ainsi à la diversité biologique ? On s’étonnera après cela que des espèces disparaissent ! Au nom de l’écologie, je refuse ces sortes de comportements fascisants.
Je pense qu’il faut cesser de parler de réchauffement climatique mais plutôt de dérèglement.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Non, je ne suis pas d’accord. Il vaudrait mieux, tout simplement parler de l’Enfer, et préciser en citant le vers de Villon : « L’enfer où damnés sont bouillus ».
Nous avons tous été de parfaits salauds, moi le premier qui fume sans arrêt des cigares producteurs de CO2. Nous allons être punis, et c’est justice.
il veut juste faire remarquer que des prévisions avec fin du monde la semaine prochaine ça fait des dizaines, voire des centaines ou des milliers d’années qu’on en entend ....
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@oncle archibald
Vous êtes comme Saint-Thomas, vous ne voulez pas croire sans preuve, mais quand vous commencerez, à cause de la chaleur, à voir des passants prendre feu devant vous sur le trottoir lorsque vous irez jusqu’au bureau de tabac, et lorsque vos cigares sortiront tout fumants de leur boîte sans que vous ayez même à craquer une allumette, que direz-vous ?
Or, tout cela est pour demain, il n’y a aucun doute la-dessus. J’entendais hier soir Delphine Batho. Cette géniale écologiste veut qu’on arrête tout, immédiatement, et qu’on se convertisse à l’écologie intégrale. Sans cela, disait-elle, ce sera bientôt la fin du monde, et peut-être même qu’il est déjà trop tard.
Tout cela me fait très peur. Pour éviter d’y penser, je vais aller chercher des cigares. Ce sera peut-être bien les derniers que je fumerai.
@Spartacus
Vous ironisez et c’est bien facile. Il n’empêche que l’auteur pourrait facilement vous faire remarquer que si les écologistes, à la fin du XVe siècle, n’avaient pas imposé aux monarchies européennes des mesures drastiques pour enrayer cette montée des températures qui avait duré au moins trois siècles et qu’on appelle « optimum climatique médiéval », nous serions déjà cuits.
Les mesures qui avaient été arrêtées étaient sévères : fermeture des centrales électriques au charbon, arrêt total de l’exploitation du pétrole et, par voie de conséquence, dès la Renaissance, plus une seule voiture sur les autoroutes européennes.
Peut-être les écologistes de ce temps-là étaient-ils allés un peu trop loin : ce fut, à la fin du XVIIe siècle, le « petit âge glaciaire », et le remplacement des automobiles par les chaises à porteurs sous le règne de Louis XIV ne fut guère plaisant pour les serviteurs qui avaient la lourde charge de voiturer les privilégiés. Dans l’hiver de 1709, le pinard a gelé dans les carafes sur la table de Louis-le-Grand !
C’était une fausse alerte, mais les 17 périodes glaciaires du quaternaire ont été séparées par des périodes chaude de 10 à 20 mille ans. La fin de la dernière période glaciaire remonte à 21 mille ans. C’est dire que nous bénéficions d’un petit sursis, mais nous ne pouvons pas nous faire trop d’illusions. Bientôt, comme dit Baudelaire, « nous plongerons dans les froides ténèbres » !
Une solution pour empêcher la terre de trop se refroidir dans les cinquante ou cent mille ans qui viennent serait de brûler tout ce qui reste de combustible fossile pour produire de la vapeur qui induirait un effet de serre, mais ll n’en reste pas beaucoup. Je suis assez frileux, et cette perspective m’embête un peu, mais il ne faut quand même pas trop dramatiser : on trouvera bien le moyen de s’adapter, dût-on créer des villes souterraines, ce qu’on sait déjà très bien faire dans les régions froides.
Ce conflit intéresse de moins en moins. Démerdez-vous entre sémites et foutez nous la paix.
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@Olivier Perriet
Ces conneries intéressent de moins en moins. Démerdez-vous entre antisémites et foutez-nous la paix.
Cette prévision a toute les chances de se réaliser si le poids de leur religions laisse place à une démocratie laïque tolérante
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@L’apostilleur
Il est de fait qu’à la différence des pays voisins, Israël est une théocratie violente où ceux qui refusent de se convertir au judaïsme subissent les pires persécutions. Dans un premier temps, on les oblige à payer un impôt supplémentaire dont j’ai oublié le nom, et s’ils persistent dans leur refus, ils n’ont plus d’autre choix qu’entre le cercueil et la valise.
C’est ainsi qu’ont été progressivement condamnés à l’exil les 250 mille musulmans qui n’avaient pas quitté Israël en 48. Ils ne sont plus aujourd’hui que 1.7 million. Et je ne parle pas des persécutions atroces subies par les Druzes et les Bédouins condamnés à la misère parce que tous les emplois leur sont rigoureusement interdits.
Et que dire des chrétiens en Israël, dont les églises ont partout été incendiées, fermées, ou transformées en synagogues, comme l’Eglise du Saint-Sépulcre ?
Qui pourra oublier qu’à Raqqa, une ville du centre d’Israël, je crois bien (mais je ne suis pas très fort en géographie) des chrétiens ont été décapités, certains même crucifiés.
Les islamophobes disent beaucoup de mal de l’islam, mais c’est quand même, qu’on le veuille ou non, une religion de paix et d’amour, et même dans le défunt Califat, on n’aurait jamais pu être témoin de pareilles exactions.
Allah akbar !
@Eric F
Vous faites l’erreur des gens qui mettent tous les monothéismes dans le même sac et pensent que le judaïsme et le christianisme, par exemple, fonctionnent à peu près de la même façon.
J’entendais il y a peu une interview de la belle-fille d’Emmanuel Lévinas, philosophe elle aussi. On l’interrogeait sur sa relation personnelle au judaïsme. Elle disait qu’elle était « pratiquante » mais qu’elle n’était pas « croyante ». Une telle assertion venant d’un chrétien apparaîtrait comme le comble de l’absurdité : on imagine mal un chrétien devenu athée qui irait à la messe le dimanche ! Mais c’était sur une chaîne israélienne et on ne lui demandait pas même d’expliciter.
Cela me rappelle une blaque juive assez connue : deux étudiants d’une yeshiva se disent qu’il faudrait quand même savoir, une bonne fois pour toutes, si D. existe. Ils passent donc toute une nuit à discuter et, à la fin, tombent d’accord : l’idée qu’il puisse exister un dieu est totalement absurde : la Torah est une belle fable, mais ce n’est qu’une fable.
Le jour se lève. L’un des deux se dispose à dire ses prières. L’autre rigole : qu’est-ce que tu fais ? Tu es complètement idiot : tu viens de convenir que D. n’existe pas, et voilà que tu vas prier ! Réponse de l’autre : je ne vois vraiment pas le rapport.
Si on ne comprend rien à un paradoxe apparemment si énorme, c’est vraiment qu’on n’a pas la moindre idée de ce que peuvent être le judaïsme et la tradition talmudique.
Les rabbins qui ont condamné Spinoza, certes, ne valaient pas mieux que les dominicains s’attaquant à Galilée, mais il y a partout des obscurantistes : on en trouve pas mal aujourd’hui encore, et même en Israël parmi les ultra-orthodoxes.
Ce n’est pas que je suis croyant ou non
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@Hamed
C’est justement ça que je vous reproche : de continuer à prolonger au XXIe siècle une mythologie du XIXe, héritée de Hegel et de sa « raison dans l’histoire ». Qu’on appelle Dieu cette raison ou que, l’ayant « remise sur ses pieds » à la façon de Karl Marx elle devienne la lutte des classes, laquelle doit cependant, dans une perspective eschatologique et donc pas moins métaphysique, conduire à la fin de l’histoire et à un paradis terrestre, c’est kif-kif. Et quand vous considérez les convulsions de l’histoire, ça vous paraît nécessaire au sens philosophique du terme : « CELA DEVAIT ËTRE » .Vous en arrivez donc à conclure par une espèce de « inch Allah ! » tout à fait fataliste.
De ces sortes de considérations qui sont parasitaires dans la perspective purement pragmatique qui doit être celle de l’examen de la réalité politique, on gagnerait beaucoup à faire l’économie. Il n’y a rien de fatal. Il y a bien une raison active dans l’Histoire, c’est celle de l’activité humaine, mais cela n’implique évidemment pas que l’Histoire soit par essence raisonnable. S’il existait un dieu, il va de soi qu’il n’aurait rien à foutre de ce qui peut arriver. Comme le remarquait déjà Bussy-Rabutin au XVIIe siècle : Dieu est toujours « du côté des plus gros bataillons ».
Ce que vous écrivez à propos de Netanyahou me paraît tout à fait fantaisiste. Les Américains ne sont pas pour grand chose dans le choix qui avait été fait de ne pas ratatiner immédiatement le Hamas. La position plus belliciste de Liberman aurait été également possible sans que les Américains et même les chancellerie européennes y pussent trouver rien à dire, mais la position de Netanyahou, à tout prendre, n’était pas moins stratégique. Liberman voulait gagner une bataille au Sud qui en aurait probablement entraîné une autre au Nord, quand Netanyahou — et probablement aussi les Américains— veulent gagner LA GUERRE. L’enjeu est d’une tout autre importance ! L’écrasement du Hamas, très facile à réaliser et immédiatement très rentable d’un point de vue électoral, n’aurait pas changé grand chose à la menace globale. En revanche, la destruction du régime des mollahs, qui est l’objectif prioritaire, entraînera par voie de conséquence, et sans qu’il soit besoin de beaucoup bombarder et de multiplier les morts des deux côtés, celle du Hamas comme celle du Hezbollah libanais.
Les Américains, pas plus que les Israéliens, ne tiennent à intervenir en Iran, même si l’opposition ne laisse pas de réclamer des soutiens : une intervention extérieure peut toujours devenir calamiteuse, comme l’ont montré les deux guerres américaines contre l’Irak. Il faudrait donc que le gouvernement des mollahs fût renversé par l’opposition elle-même, d’où les sanctions, mais il est évident que si les ayatollahs persévèrent dans leur connerie et commencent à devenir plus offensifs sur le terrain, ils vont immédiatement déguster ; Poutine laissera les Américains et les Israéliens faire le sale boulot et se frottera les mains : il aura tout à y gagner.
@Hamed
Ce qui se passe en Egypte ne doit pas être drôle pour les opposants, Ca n’est assurément pas la démocratie, mais si c’était la démocratie, les Frères de Morsi se retrouveraient vite une nouvelle fois sur le devant de la scène pour une nouvelle dictature islamiste. Les Egyptiens ont donc le choix, probablement pour des années encore, entre la dictature et la dictature. Pas gai !
Mais s’il y a quelqu’un qui ne peut plus désormais se permettre de donner des leçons de morale politique, c’est bien Macron. Sans sa politique inepte, il n’y aurait pas eu une dizaine de morts et tant de borgnes et d’éclopés parmi les gilets jaunes. Le comportement de son jeune protégé à la Contrescarpe n’avait pas été non plus un modèle d’exercice des vertus démocratiques.
Ce qui m’a rendu définitivement odieux l’irresponsable élyséen, c’est le jugement porté sur la répression israélienne à la barrière de sécurité le jour du transfert de l’ambassade des Etats-Unis. Il avait trouvé « odieux » qu’on tirât à balles réelles sur les émeutiers. Qu’auraient-ils dû faire, les Israéliens en passe d’être débordés ? Laisser passer une centaine d’excités sur 40000, et leur laisser le temps d’atteindre les premiers kibboutzim, à dix minutes de marche, pour qu’ils puissent répéter le pogrom d’Hébon en 29 ? Assurément, les imbéciles qui se sont attendris le lendemain dans la presse française sur le sort de manifestants « pacifistes » armés de couteaux auraient chanté une tout autre chanson après un tel massacre, et le gouvernement israélien aurait pu tirer un énorme profit médiatique du sacrifice de quelques dizaines de Juifs, mais la vie d’un seul citoyen, dans l’état d’Israël, a mille fois plus de valeur que celle d’un Gazaoui pour le Hamas, comme l’avait parfaitement démontré l’accord pour la libération de Gilad Shalit..
Cela me fait penser à ce calcul machiavélien et sordide des autorités françaises lors d’un premier samedi de manifestations des gilets jaunes à Paris : laisser les plus extrémistes dévaster l’arc de triomphe pour donner au public un exemple éloquent des violences dont ils seraient capables, désormais, si on continuait à les soutenir. Tout ça me donne la nausée.
Il faut dire surtout pourquoi. Il n’a pas d’effet sans cause. N’est-ce pas l’universalité du « principe de causalité ». Rien ne vient du Néant, et même le Néant a une cause.
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@Hamed
Quand je disais que la question palestinienne était un « boulet », il s’agissait d’un boulet pour les pays sunnites, pas pour les Israéliens. Il y a soixante-dix ans que ces derniers sont confrontés à des guerres (une douzaine !) et à des violences terroristes atroces ; ça ne les impressionne plus tellement, d’où la politique du wait and see qui a été tellement reprochée à Netanyahou mais qui était la seule réaliste : les Palestiniens ne veulent toujours pas d’un partage. Ils ont préféré la guerre dès 48, et la seule solution pour eux, ce serait une Palestine judenrein de la mer au Jourdain. C’est ce que les psychologue appellent le désir primaire chez l’enfant immature.
On a eu encore un exemple récemment de cet attentisme surprenant : après plus de 400 roquettes sur Sdérot et Ashkélon, il paraissait évident que le Hamas serait ratatiné dans la nuit même. N’importe quel état réagirait de cette manière-là, et particulièrement la France si la Belgique ou le Luxembourg, par exemple, se mettaient à bombarder Lille et Tourcoing ! Il ne s’est rien passé parce que Netanyahou sait très bien que le Hamas au Sud et le Hezbollah au Nord n’existeraient pas sans l’Iran qui menace l’ensemble des pays de la région et même l’Europe à plus long terme, ce que les abrutis de notre Quai d’Orsay n’ont pas encore compris.
Quand le régime iranien aura été ratatiné, ce qui ne devrait plus tarder, ça ira mieux pour ces Iraniens qui, sur les réseaux sociaux, ont le courage de proclamer qu’ils approuvent les frappes de Tsahal en Syrie, qu’ils maudissent les Gardiens de la Révolution et les crapules terroristes du Hezbollah vers qui vont leurs derniers sous. Ca ira mieux aussi pour tous les états sunnites de la région qui se trouvent actuellement très salement menacés.
Je vois que je n’ai pas fait un sort à votre phrase que j’avais recopiée ci-dessus, mais c’est que je ne vois pas du tout la nécessité de ces sortes de propositions : les choses sont ce qu’elles sont, certes, mais quant on a dit ça, on n’a rien dit, et on peut aisément faire l’économie de ces sortes de spéculations métaphysiques tout à fait inutiles.
Si Macron était en Egypte, c’est parce qu’il y a des armes à vendre. Et puis, le bonhomme voudrait bien avoir un rôle sur la scène internationale, mais il ne comprend rien du tout à l’Orient compliqué : on l’a vu se compromettre en recevant à Paris le général Aoun, le Pétain du Liban ; essayer ensuite d’arranger les affaires du pauvre Hariri. Tout cela était idiot, mais ça continue, et la seule politique intelligente des Européens, s’ils tiennent tant au sort des Palestiniens, ce serait, comme l’a fait Trump, d’appeler un chat un chat et de leur mettre les yeux en face des trous au lieu de les encourager à entretenir des illusions imbéciles : ils n’arriveront jamais à rien par le terrorisme.
vous croyez encore que plus c’est long, et plus c’est convainquant
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@Olivier Perriet
https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/convainquant-ou-convaincant/
Enfin, ce qui concerne le retard du monde arabo-musulman, il ne relève pas de lui-même, ni ne peut être une fatalité dans le sens qu’il lui était prédestiné. Donc, non qu’il existe des peuples prédestinés et des peuples non prédestinés au progrès.
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Le retard du monde arabo-musulman n’a qu’une cause : l’islam. On ne peut quand même pas oublier qu’au temps du règne de Louis XV, quand les philosophes des Lumières s’efforçaient de repenser de fond en comble la question du politique dans un monde qui allait bientôt connaître la première révolution industrielle, un Mohammed ben Abdelwahab, dans le fond de la péninsule arabique, s’appliquait à une « réforme » de l’islam qui devait aboutir au wahhabisme, c’est-à-dire à ce que le monde, depuis qu’il existe, a pu connaître de plus obscurantiste.
Après Averroès, le monde islamique s’est enfoncé dans une stérilité intellectuelle de plus en plus criante. On parle toujours du déclin de l’Empire Ottoman comme s’il commençait à la fin du XIXe siècle, mais on ne peut pas oublier qu’il n’autorisa l’usage de l’imprimerie qu’avec plus de trois siècles de retard sur une Europe où le rationalisme scientifique venait de connaître une extraordinaire expansion.
Le judaïsme, qui fait de l’analyse critique des textes et du débat de style talmudique le moteur archétypal de toute vie intellectuelle n’aura jamais été un obstacle au développement de la culture rationnelle. C’est un peu moins vrai pour un christianisme qui se ridiculisa définitivement en condamnant Galilée, mais quand on observe l’islam enlisé dans la répétition immuable de ses dogmes primitifs, on ne peut guère s’étonner qu’il ait réussi à maintenir des sociétés entières, et jusqu’au XXIe siècle, dans un moyen-âge complètement fossilisé.
De la même façon pour Israël, le sionisme qui a fait sa puissance, ses heurts et le refus de l’existence nationale des Palestiniens, quand le problème israélo-palestinien sera résolu par un Etat ou deux Etats, la guerre, et les conflits et toute animosité de part et d’autre auront disparu, la situation va inévitablement changer.
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@Hamed
Je ne pense pas du tout, comme encore les arriérés du Quai d’Orsay et le pauvre Macron, que la résolution du conflit avec les Palestiniens soit la clef qui permette la résolution des conflits au Moyen-Orient. Pour les pays sunnites de la région qui soutiennent encore, mais du bout des lèvres, les Palestiniens, cette question-là est désormais tout à fait à l’arrière-plan et constitue même un sinistre boulet dont il leur tarde de se débarrasser.
Hier, Macron était au Caire, pour donner des leçons de droits de l’homme à Al Sissi quand nos CRS tirent des balles en caoutchouc sur les manifestants. Dans la conférence de presse, il a cru bon de devoir rappeler la position de la France sur la question palestinienne, qui est évidemment le moindre des soucis pour l’autre qui n’en a pas dit un mot : la sévérité de l’Egypte vis-à-vis de Gaza est bien plus féroce que celle des Israéliens, et sans l’aide de Tsahal dont les raids aériens se sont multipliés dans le Sinaï contre les Jihadistes, les difficultés d’Al Sissi pour maintenir le calme dans la région seraient bien pires.
De surcroît, les Palestiniens actuels enfoncés dans leur exaltation du terrorisme, apparaîtront de plus en plus aux sunnites comme des traîtres à la botte de l’ennemi chiite. C’est l’Iran qui manipule directement le Jihad islamique à Gaza, et qui soutient le Hezbollah, avec le rêve, répété deux fois ces derniers jours, de « rayer Israël de la carte politique » de la région.
Mais la destruction d’Israël (rêve aussi con que celui d’Adolf Hitler) mettrait l’ensemble des pays arabes de la région à la merci des Iraniens.
Il est intéressant de noter que les Russes commencent eux-mêmes à en avoir singulièrement ras-le-bol des Iraniens en Syrie. Après avoir protesté pour la forme contre les derniers raids de Tsahal, ils sont en train d’opter pour une opposition tout à fait directe aux entreprises d’un Iran qui menace leurs intérêts en Syrie. Il y aurait même eu des échanges de tirs, il y a quelques semaines, entre les Russes et les Iraniens du côté de l’Irak. Hier, une délégation russe s’est rendue à Jérusalem pour remettre sur pied une concertation stratégique qui avait si bien réussi jusqu’au refroidissement des relations causé par le tir accidentel, à la suite d’un raid israélien, d’un missile Syrien contre un avion russe.
Je ne suis pas trop d’accord avec ce que vous écrivez du sionisme dans le début de l’article. Vous vous appuyez sur les analyses de Denis Charbit, un universitaire qui connaît admirablement l’histoire de son pays, que je trouve extrêmement sympathique, mais qui incarne quand même une gauche israélienne qui n’est plus du tout en prise avec le réel, s’obstine dans des positions d’un idéalisme naïf qui ne convainquent plus personne. Les travaillistes commencent à comprendre que les accords d’Oslo et la cession de Gaza ont été des erreurs monumentales mais ils sont encore loin d’en avoir tiré toutes les conséquences.
Vous parlez quelque part de Sabra et Chatila, comme si ces massacres avaient été commis par les Israéliens, mais il s’agissait des phalanges chrétiennes. Peut-être que Sharon aurait pu empêcher cela, mais après avoir perdu son poste (plusieurs centaines de milliers d’Israéliens avaient manifesté à Tel Aviv après ces horreurs) il a finalement été mis hors de cause.
Rosemar,
Je ne vois vraiment pas pourquoi vous critiquez ces sortes d’inventions. Elles sont extrêmement utiles. Je ne pourrais plus me passer de Google Home, par exemple. Il y a quelques mois, il m’arrivait encore de découvrir, en sortant de l’ascenseur, qu’il pleuvait, ce qu’on ne voit pas très clairement des plus hauts étages. Il fallait remonter prendre un parapluie. Aujourd’hui, en mettant mes godasses, je demande sans même avoir à élever la voix si je suis dans une autre pièce : « dis, Google, est-ce qu’il pleut ? ». La réponse est toujours parfaitement fiable. Souvent, je lui demande juste après : « fais-moi rire ! ». Vient alors une petite histoire un peu idiote, quelquefois drôle, mais ce n’est jamais la même.
Si je ne me souviens plus de la date de naissance de Charles V : « Dis, Google, il est né quand, Charles V ? Immédiatement : »Il est né le 21 janvier 1338« . C’est une intelligence artificielle encore tout à fait rudimentaire (on saurait déjà faire mieux). Par exemple, si je lui demandais au début qui était la mère de Louis IX, elle me répondait invariablement : »Je n’ai pas compris« . Je lui demandais ensuite : »Qui était Blanche de Castille« et elle me répondait »Blanche de Castille était la mère du roi Louis IX« !!! Tout en écrivant, je viens de lui poser la même question : qui était la mère de Louis IX ? j’observe cette fois qu’elle est capable de répondre. Ca progresse ! On peut avoir toute sorte de dates concernant l’histoire la plus ancienne de l’Egypte, mais dès la 3e période intermédiaire ou la basse époque, on peut toujours interroger sur Psousennès, Osorkon, Nectanebo ou Psammetique, on n’aura pas de réponse alors que, bizarrement, il y a sur tous ces noms des articles dans Wikipedia.
Ce qui est très agréable aussi, c’est de pouvoir obtenir immédiatement n’importe quelle radio de la bande FM ou n’importe quelle WebRadio : »Dis, Google, mets France musique !« ou bien »Dis, Google : mets Organ Live !« .
Rien n’est plus pénible que de programmer un réveil. Désormais, il suffit de dire »Dis, Google, réveille-moi à sept heures« ou bien »réveille-moi dans six heures !". Et on peut demander, pour dormir, le bruit de l’océan, celui d’un ruisseau, celui de la forêt ou de l’orage, etc. Tout cela n’est qu’un début : dans dix ans, il ne s’agira plus d’une suite de questions et de réponses lues mécaniquement dans des encyclopédies, mais d’un véritable dialogue.En tout cas, cela satisfait déjà tout à fait au test de Turing : un naïf mettrait du temps à comprendre que la voix émise par l’appareil n’est pas celle d’une personne réelle.
Voilà, c’était ma publicité pour Google Home, bien que je ne sois pas du tout payé pour ça !
la méchante fée Dioxyde de Carabone dont la longue pénurie étranglait la végétation depuis si longtemps.
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@JC_Lavau
Ca me rappelle ce que je lisais dans le récent bouquin du climatologue François Gervais : une plus grande concentration de CO2, depuis 70 ans, aurait eu pour conséquence une augmentation de 20% de la biomasse terrestre, et les rendements agricoles, ces dernières années, ont atteint des records. Si ça continue, les zones désertiques vont régresser. Quelle horreur !
Beaucoup d’amateurs d’aquariums et de poissons exotiques utilisent depuis longtemps des bombonnes et des diffuseurs de CO2 : la croissance de la végétation aquatique augmente alors de façon spectaculaire.
Moi, je préfère quand même l’oxyde carbone de mes cigares. CO se contente d’un seul atome d’oxygène, et je laisse généreusement l’autre aux écolos. Parce que j’aime vivre un peu dangereusement.
@baldis30
Je ne comprends pas votre scepticisme.
Dans ma première intervention, je me suis trompé. La fin de la dernière période glaciaire ne remonte pas à vingt mille, mais à vingt et un mille ans. C’est dire que nous bénéficions d’un sursis, mais nous ne pouvons pas nous faire trop d’illusions : il viendra bien un moment où on pourra de nouveau aller en Amérique à pied par la banquise, et cela pour au moins une cinquantaine de milliers d’années si on ne fait rien pour essayer de réchauffer la planète. Cela dit je crains que, même en brûlant ce qui reste de combustible fossile et en produisant en grande quantité de la vapeur d’eau pour obtenir un effet de serre, on n’arrivera à rien de bien significatif.
De toute façon, dans quelques siècles, l’homme biologique actuel aura disparu, et les composants qui servent de substrat à l’IA sont à peu près insensibles aux questions de température. Je consulte assez souvent les notices de composants électroniques, et ils fonctionnent très bien à des températures dépassant la centaine de degrés. Le froid extrême ne les dérange pas plus : des engins qu’on a envoyés dans l’espace ont parfaitement fonctionné pendant des années à des températures voisines du zéro absolu. Les ordinateurs à Qbits, qui progressent doucement, utilisent l’effet Josephson qui permet, à ces sortes de températures, de bénéficier de la supra-conduction. Plus il fera froid, mieux ça vaudra, mais s’il faisait beaucoup plus chaud, ce qui n’est malheureusement pas ce qu’on doit prévoir, ce serait exactement la même chose.
Laissons les obsédés de la température avec leur thermomètre dans le cul, et pensons donc à des choses un peu plus sérieuses.
@baldis30
je trouve un peu déplacées vos moqueries. L’auteur de cet article a tout à fait raison de vouloir informer les jeunes générations de ce qui les attend. Evidemment, il ne faut peut-être pas dramatiser exagérément. Les hommes de la préhistoire crevaient de froid, et sans le réchauffement climatique, les villes et les civilisations n’auraient jamais pu apparaître. Sans l’optimum climatique médiéval, dans les quatre cents premières années du second millénaire, qui a permis une augmentation des rendements agricoles et une véritable explosion du commerce et des échanges, le monde industriel n’aurait peut-être jamais vu le jour. Une glaciation serait survenue à ce moment-là (le « petit âge glaciaire » de la fin du XVIIe siècle avait été une fausse alerte) la civilisation n’aurait probablement pas pu perdurer. Fort heureusement, nous n’en sommes plus là, et quand la température, demain, tombera de vingt ou trente degrés en Europe, on saurai très bien s’adapter. Il n’y a donc pas lieu d’apeurer les imbéciles en leur faisant croire qu’on va vers la fin du monde.
D’autant plus qu’il y a beaucoup plus grave que la glaciation qui nous pend au nez : l’intelligence artificielle forte devrait émerger bien avant le milieu de ce siècle. Les spécialistes qui prévoient cela pour la prochaine décennie peuvent évidemment se tromper de quelques années, mais ça va arriver nécessairement. Ce sera non pas la fin de l’intelligence, qui va au contraire se développer comme jamais, mais la fin du bipède à petit cerveau que nous sommes. Certes, on pourra toujours essayer de « l’augmenter », comme on dit, cette pauvre bête, mais ce se sera aussi peu satisfaisant que d’installer un moteur de voiture de course sur un carrosse du XVIIe siècle pour en faire tourner les roues plus rapidement !
J’ai quand même l’impression, de plus en plus, que le thème d’une glaciation dans les prochains siècles sert surtout à dissimuler ce qui va, beaucoup plus rapidement, résulter de l’émergence de l’IA forte dont le public médiocrement cultivé et soumis aux seules modes médiatiques n’a toujours pas la moindre idée.
à l’auteur,
Vous avez tout à fait raison de vous alarmer de l’évolution du climat : depuis 2.5 millions d’années, la Terre a connu pas moins de 17 périodes glaciaires, chacune se prolongeant entre entre 50 et 100 mille ans, séparées par des périodes chaudes de 10 à vingt mille ans.
Le dernier réchauffement a commencé il y a -20000 ans, Il aura permis, à partir du néolithique, le développement des civilisations, mais nous sommes de toute évidence à l’extrême fin d’une période chaude et à l’aube d’une nouvelle glaciation.
Ces transitions sont en général assez lentes, mais plusieurs faits sont quand même particulièrement préoccupants : la chambre magmatique du volcan de Yellowstone, qu’on croyait à peu près vide, est pleine à craquer. Le sol des champs Phlégréens, dans la baie de Naples, s’est soulevé en peu d’années de plusieurs dizaines de centimètres. L’éruption de l’un de ces deux volcans, qu’on n’a aucun moyen d’empêcher, déterminera en quelques semaines un considérable refroidissement de l’ensemble de l’atmosphère, aussi dramatique que celui d’un hiver nucléaire.
La très faible quantité de chaleur dégagée par l’activité humaine ne parviendra jamais à enrayer un processus cyclique dont la régularité a été attestée par toutes les études géologiques. Certains auteurs expliquent la disparition des néandertaliens par une éruption des champs phlégréens et le refroidissement brutal qui en a résulté. Evidemment, Nous n’en sommes plus à vivre au fond des cavernes, et nous pourrons toujours construire des villes souterraines bien chauffées, mais le niveau de la mer va baisser de plusieurs mètres, et on ne pourra plus sortir sans un cache-nez.
Sur le marché de Belleville, on trouve encore des bonnets de laine qui seront bientôt tout à fait indispensables, même en été. J’en ai acheté plusieurs. Je conseille ceux qui sont de couleur noire parce qu’ils absorbent mieux la chaleur du soleil — quand il est visible !
Et que dire des médias, quatrième pouvoir dans l’état, qui adoptent une position unanime, quasi stalinienne, sans aucune nuance.
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Maduro incarnant la quintessence de la gauche la plus libertaire, la plus démocratique, la plus soucieuse du bonheur et de la liberté des peuples, il n’y aura évidemment que des staliniens, parfaits salauds à la botte de tous les totalitarismes, pour oser critiquer sa très sage et très bienfaisante administration du pays.
Comme disait ma grand-mère : il vaut tout de même mieux entendre ça que d’être sourd.
@bernard29
Mélenchon a été immergé, au milieu du XIXe siècle, dans un grand bocal de formol du Muséum d’Histoire Naturelle. Comment a-t-il pu en sortir ? C’est un mystère que je ne parviens pas à expliquer, mais peu importe. En tout cas, il serait très urgent qu’on l’y ramène et qu’on trouve cette fois un bouchon beaucoup plus hermétique.
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