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Les commentaires de Laurent Herblay



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 18 décembre 2010 17:02

    @ Kerjean


    Cher compagnon,

    Je suis toujours porte-parole. Tu peux trouver fréquemment mes articles sur le site de DLR.

    Dans mon second papier, je précise bien sûr que tout ne sera pas simple mais en même temps ceux qui prédisent l’apocalypse sont ceux qui ont construit le système qui a abouti à la crise financière de 2001, celle de 2008-2009 et celle de l’euro en 2010. Peut-on vraiment faire pire ? Non, la situation sera quand même meilleure.

    @ PJF971

    L’euro est déjà un mort-vivant. La question n’est pas de savoir si la monnaie unique va prendre fin, mais quand. Maintenant, il faut préparer l’après, d’où mon second papier.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 18 décembre 2010 12:52
    @ Reveil

    Sur ce que l’on fait après, c’est le thème de mon deuxième papier :

    @ Pastori

    Complètement d’accord. Le « modèle » Allemand est un mythe. Faire d’un pays qui a bloqué tout progrès social pendant 15 ans un modèle est proprement hallucinant. Il faut recréer les conditions d’une progression des salaires en Europe en revenant aux monnaies nationales (pour éviter la compétition vers le bas qu’instaure l’euro monnaie unique) et du protectionnisme commercial.

    Ce n’est pas juste concernant NDA. Je peux vous rappeler qu’il s’est opposé à la privatisation des services publics demandée par Bruxelles et acceptée par l’UMP et le PS. Il s’est justement opposé à la privatisation des autoroutes conduite par DDV. Cela fait des années qu’il dénonce des dérives qu’avant lui P.Séguin (avec qui il a travaillé) et JP Chevènement dénonçaient.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 13 décembre 2010 19:31

    @ Bantil


    Votre rappel historique est intéressant mais ne réponds absolument pas à mes arguments et je ne vois pas en quoi cela vous permet de parler de « délire malsain ». Où y-a-t-il un « délire malsain » dans ce que je dis ?

    @ Omar

    Je ne suis pas d’accord sur l’impuissance qu’aurait une action diplomatique. Aujourd’hui, la communauté internationale laisse faire. Si une partie en venait jusqu’à des sanctions économiques, la donne serait peut-être changée.

    En revanche, point assez juste sur les déclarations « éoliennes » et les bombardements et guerres réels que mènent Israël. Cependant, l’Iran n’est peut-être pas pour rien dans certaines actions terroristes.

    Je crois que la voix de la France n’est pas condamnée à suivre celle des Etats-Unis. Nous l’avons vu en 2003.

    @ Ali8

    Certaines déclarations du président Iranien sont tout de même choquantes. Il n’en est pas resté là et à appeler à la destruction du régime Israélien...

    @ Non667

    Ce n’est pas faux. En ne faisant rien, il y a une forme de complicité. C’est pour cela que je crois que la France devrait prendre des positions beaucoup plus tranchées.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 10 décembre 2010 21:27

    @ Helios


    L’euro ne renforce pas l’Europe, il l’affaiblit économiquement comme politiquement. Economiquement, il pénalise la croissance car il pousse aux dévaluations, pousse à la désinflation salariale et revient à adopter une politique unique pour des réalités nationales différentes. En outre, il affaiblit l’Europe politiquement comme on le voit depuis quelques mois. Jamais les tensions n’ont été aussi fortes en Europe avec les pays qui jouent leur partition séparément, la presse Allemande qui invite les Grecs à vendre leurs îles...

    L’exemple de la Tchécoslovaquie est intéressant car il montre que l’entreprise même d’une monnaie unique pour un ensemble aussi disparate que la zone euro est totalement vain. Si l’Etat Tchécoslovaque n’a pas réussi à faire de cette zone une véritable zone monétaire optimale en plusieurs décennies, cela est juste impossible à l’échelle européenne. Résultat, les pays divergent au lieu de converger, les tensions grandissent... Vous pouvez mettre un budget central, cela ne changera rien, sauf que les peuples se révolteront un jour et on reviendra à l’avant 1957. C’est dommage.

    Un euro cher mais pourquoi faire ? Ses partisans ont fait un magnifique tour de passe passe en trouvant l’adjectif fort qui sous-entend qu’une monnaie surévaluée est une bonne chose. Mais la Chine n’a pas de problème avec sa monnaie sous-évaluée, même si elle importe énormément de matières premières. Après, je ne pense pas qu’il faille laisser nos monnaies se déprécier énormément. Une baisse globale de l’euro de 20% le ramènerait à un niveau plus en rapport avec les parités de pouvoir d’achat et il resterait plus élevé que son point bas (0.825 dollar, il faut se souvenir). Ensuite, le franc conserverait sa parité avec l’euro, le mark s’appréciant, la lire et la peseta se dépréciant.

    Lisez mon papier sur l’euro (assez long) si vous voulez en savoir plus.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 9 décembre 2010 22:47

    @ Labulle


    Voici une analyse un peu plus détaillée sur l’euro :


    Je vais retravailler ce papier pour y ajouter quelques arguments supplémentaires pour la semaine prochaine.

    La solution n’est pas très compliquée, revenir aux monnaies nationales de manière à avoir des politiques monétaires distinctes adaptées aux différentes réalités nationales. Idéalement, il faudrait créer un nouveau Système Monétaire Européen et soustraire aux marchés l’évaluation des monnaies. Les parités pourraient naturellement être réévaluées.

    Le retour au franc serait assez transparent chez nous car si le nouveau franc se dépréciait face au mark, la peseta, la lire, la drachme et l’escudo baisserait davantage. Du coup, on pourrait imaginer que le nouveau franc vaudrait toujours environ un euro, quand le mark vaudrait 1,1 euro ou un peu plus alors que la lire ou la peseta passerait à 0,9 euros ou un peu moins.

    @ Helios

    Mais l’euro n’est pas nécessaire pour que l’Europe fasse bloc. Ce que je dis, c’est que l’euro accroît les problèmes économiques de l’Europe parce que la zone euro n’est pas une Zone Monétaire Optimale. Le SME était une bonne chose. L’euro en est une mauvaise.

    Et ce qui est très intéressant par rapport au discours de ceux qui pensent que l’on peut faire de la zone euro une ZMO, c’est que le cas de la Tchécoslovaquie montre que ce n’est pas possible. L’euro ne peut pas marcher structurellement.

    L’Europe peut être utile, mais pas l’union monétaire à l’échelle de l’Europe.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 7 décembre 2010 18:30

    @ Plancherdesvaches


    Je n’ai jamais qu’il n’y avait pas d’autres facteurs expliquant que les gains de pouvoir d’achat ne se retrouvent pas dans les salaires. J’ai écrit de nombreux papiers (dont un sur l’anarchie néolibérale publié ici) qui reprend les thèses de nombreux économistes sur le fait que le libre-échange et la financiarisation de l’économie font que les multinationales sont aujourd’hui en mesure de récupérer l’ensemble des gains de productivité en leur faveur.

    J’ai également fait un papier récemment pour souligner la baisse du salaire médian, qui montre la paupérisation des classes populaires et moyennes.

    Complètement d’accord sur la loi Pompidou / Giscard / Rothschild : il faut l’abroger et que l’Etat reprenne la main sur la création monétaire, qu’il est totalement anormal d’avoir confiée aux banques privées pour leur profit. Soit dit en passant, la gauche n’a jamais remis en cause cette loi. Et on peut voir dans l’indépendance donnée à la BdF par la gauche une soumission de plus à l’ordre financier établi...

    Enfin, j’ai mis dans la conclusion que les dévaluations provoquent de l’inflation.

    @ Peretz

    Notez le vocabulaire que j’emploie. Je ne dis pas que c’est systématique, mais que cela « peut », cela « favorise ». Il est bien évident que les choses sont plus compliquées. Néanmoins, je crois que l’on constate aujourd’hui qu’en Europe, la rigidité des taux de change (via la monnaie unique) pousse à la compression des salaires alors que le fait d’avoir des changes ajustables (via des monnaies nationales) rendait les hausses de salaires plus faciles.

    @ JeanYvesRobert

    D’accord pour revenir au franc. En revanche, une chose est sûr : mieux vaut ne pas avoir de monnaie surévaluée / trop chère / trop forte (adjectif bien choisi pour véhiculer une image positive alors que les conséquences d’une monnaie forte ne sont que positives, loin de là).

    Beaucoup d’économistes attribuent la bonne performance économique de l’Europe à la fin des années 90 au bas niveau de l’euro par rapport au dollar.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 2 décembre 2010 20:07

    Je peux comprendre le vote FN, qui est un vote de désespérance politique contre un système qui ne traite pas les problèmes de notre pays, mais je ne veux rien avoir à faire avec quelqu’un qui trouve du charme aux dérapages verbaux de son père. Il restera toujours un « détail » (qui n’en est pas un justement) entre moi et eux.


    En outre, le FN est devenu l’idiot utile du système, qui prolonge le duopole UMPS en stérilisant des voix d’opposition sans aucune perspective d’accéder au pouvoir (heureusement d’ailleurs).


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 2 décembre 2010 20:04

    Nicolas a participé, avec beaucoup d’autres parlementaires, à un voyage d’étude aux Etats-Unis, en 2001 il me semble, qui lui a donné ce « titre » mais il n’a plus jamais eu d’autres contacts avec les FAF depuis. C’est une boule puante que certains utilisent contre lui.


    Je crois que son parcours parle pour lui. Entre son opposition radicale au retour de la France dans le commandement militaire de l’OTAN (il a voté une motion de censure déposé par le PS si je me souviens bien) ou son refus de faire quoique ce soit avec Libertas, tout son parcours montre bien son indépendance et la droiture de ses idées.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 2 décembre 2010 20:00

    On peut construire une autre Europe, une Europe des coopérations entre Etats-nations souverains, avec des projets à la carte, comme pour Airbus ou Ariane.


    Sur certaines questions (réforme de la finance notamment), nous serons plus forts à plusieurs. Mais il faut absolument respecter la souveraineté nationale, seule garante de l’intérêt général.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 2 décembre 2010 19:58

    Il y a Nicolas Dupont-Aignan (je sais, je prêche pour ma paroisse, mais c’est la réalité).



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 31 octobre 2010 19:00

    @ Henrique


    Attention, je ne dis que cela l’empêche d’avoir des idées ou de développer un programme alternatif, je veux dire que taper sur les journalistes risque de faire passer au second plan ses propositions.

    Ici, je pose une question sur sa stratégie de communication uniquement et je pense qu’il s’enferme dans une mauvaise voie.

    Après, je partage une grande partie de votre constat (UMPS). Je suis juste en désaccord sur la manière de l’expliquer.

    @ Louise

    Taper sur les journalistes peut faire du bien. Certains abusent bien sûr, mais il ne faut pas généraliser. Je pense qu’en parler de la sorte est contre-productif à terme. Il ne s’agit pas de se faire plaisir et de dire ce que l’on pense sans se poser la question du message global que l’on veut faire passer. Et si cela est fait à dessein, je crois que c’est une erreur car :
    1- tous les partis tapent sur les journalistes
    2- cela enferme dans une attitude protestataire et fait passer le débat d’idées au second plan
    3- cela est en partie abusif

    @ Maikeulkeul

    C’est justement cela, je crois que nous nous ferons jamais tomber l’UMPS avec ce genre de discours...

    @ Pierrot

    Je ne dis pas que JLM ne s’explique pas assez, je dis qu’il dit des choses qui parasitent considérablement son message et facilitent la caricature, au détriment de ses idées.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 30 octobre 2010 14:17

    Je n’avais pas compris que vous réagissiez à un commentaire.



  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 30 octobre 2010 14:17

    @ Elchetorix


    C’était un voyage et un seul, point barre.

    @ Peachy

    Je ne peux pas répondre pour NDA (je ne suis pas sûr qu’il ait intérêt à répondre à une telle question de toutes les façons). En revanche, je peux le faire à titre personnel (et à titre personnel uniquement), sans aucune hésitation : Mélenchon dans les deux cas.

    @ Pastori

    Cette vision du clivage gauche-droite me semble un peu hors du temps. Comme le montrent Lordon, Michéa ou Généreux (vous avez des résumés de leurs livres sur mon blog), la gauche a autant présidé au mouvement de déréglementation néolibérale qui a envoyé des millions de personnes au chômage et paupérisé les classes populaires.

    @ Ddacoudre

    Je ne pense pas que la critique des journalistes soit une bonne idée (je vais faire un papier sur mon blog demain).

    @ Alchimie

    Oui, mais à trop faire le buzz, il risque d’être réduit à ce buzz, ce qui est le danger de sa stratégie.

    @ Nenyazor

    Complètement d’accord sur le bonnet blanc, blanc bonnet de l’UMPS.

    En revanche, vous caricaturez mes propos.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 29 octobre 2010 19:58

    @ Elchetorix


    Nous dénonçons également cette loi à DLR, que ce soit NDA ou moi sur mon blog. Idem sur l’OTAN ou l’euro et nous prônons une réforme radicale de l’Europe (cf plan B présenté aux européennes de 2009, un traité alternatif).

    Sur les Young Leaders, NDA a seulement participé à un voyage d’étude avec d’autres personnes. Il n’a en aucun cas participé à un think tank et toutes ses prises de position le démontrent. 

    @ Tchoo

    En prononçant ces mots, JLM donne le choix aux journalistes de les sélectionner pour parler de lui... Il a une part de responsabilité. En les évitant, il ne leur donnerait pas le choix.

    @ TSS

    Complètement d’accord, Sarko et DSK, ce serait le choix entre la peste et le cholera.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 29 octobre 2010 19:51

    @ Tous,


    Attention : ce papier ne juge que la stratégie de communication et la forme de JL Mélenchon. Notez également les précautions que je prends, les conditionnels les « risque de devenir »... Mon article est plus nuancé que la façon dont vous le prenez il me semble.

    Malgré tout, je persiste complètement, sur tout ce que j’ai écrit. Je me pose des questions sur sa stratégie de communication que je pense risquée. Depuis six mois, JLM multiplie les déclarations fracassantes et je crois que si cela fait beaucoup parler de lui, cela éclipse en grande partie le reste de son discours, cela le caricature. Je crois que les attaques contre les journalistes sont une erreur, quelque soit ce que l’on en pense.

    En critiquant les journalistes, JLM éclipse d’autres parties de son discours plus intéressantes. Bien sûr, ce n’est pas lui qui choisit les extraits que les médias passent de ce qu’il dit. Néanmoins, en prononçant ses paroles, c’est lui qui donne le choix aux médias de ne retenir que ces passages de son discours.

    Bien sûr, cela plait à beaucoup de militants alternatifs (et je partage certaines de ses opinions) et le bruit que cela fait pourra le servir électoralement à court terme. En revanche, je crois que cela est contre-productif à moyen terme car cela le cantonne à un registre protestataire et absolument pas à un registre d’alternative de gouvernement.

    @ Hortus,

    Il n’y a pas d’insultes dans mon papier. Notez par exemple que j’ai choisi à dessein les termes « foucades » ou « déclarations » et pas « dérapages ». Relisez bien ce papier. Il n’est pas hostile à la personne de JLM : le terme « contre-productif » pour une stratégie n’est quand même pas très agressif. Je questionne juste l’évolution de sa stratégie.

    @ Login

    Il y a une différence entre traiter un élu d’idiot et dire qu’il « risque de devenir l’idiot utile du système »... L’idiot utile d’un système, pour moi, c’est quelqu’un qui recueille des voix (parfois beaucoup) sans jamais être position (ou dans le cas présent de se mettre en position) de prendre le pouvoir.

    @ Pyralene

    Je n’ai absolument pas écrit cela.

    @ Grog

    Je pense justement qu’il faut absolument sortir du duopole UMP-PS qui ont soutenu la même politique de libéralisation commerciale, financière et monétaire, y compris pour les services publics.

    Ici, je cherche à m’interroger sur la méthode. Je crois que celle, très incisive de JLM n’est pas la bonne pour renverser ce duopole. C’est tout. Je crois que la direction prise par le patron du PG n’est pas la bonne.

    Sur 2007, je crois qu’il était plus courageux de choisir plutôt que de s’abstenir. NDA a fait le choix de Sarkozy juste après un débat de second tour où S.Royal a été très mauvaise. Pour moi, le choix était clair (j’ai appelé à voter Royal sur mon blog), mais je comprends qu’on ait pu faire un autre choix car S.Royal avait beaucoup de limites.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 18 septembre 2010 14:41

    Je pense que cette perspective est difficile mais réaliste pour une simple raison que vous avancez fort bien : l’UE sans la France (ou l’Allemagne d’ailleurs) n’a plus beaucoup de sens. Notre poids économique et plus encore notre position géographique font qu’il n’est pas possible de se passer de nous.


    Si rien n’a été fait à Lisbonne, ce n’est pas parce que c’était impossible, c’est parce que la France de Nicolas Sarkozy n’avait aucun projet alternatif à mettre dans le « mini-traité ». Ce n’était que du vent... Du coup, sans projet alternatif ni réelle volonté de faire quelque chose de différent, assez logiquement, les chefs d’Etat se sont rabattus sur un TCE bis.

    Imaginons une séquence où un nouveau président Français donne un an à l’Europe pour se réformer radicalement ou sinon la France se retirera. Mon pronostic est que nous arriverions à tout changer (mais uniquement si nos partenaires sentent bien que s’il n’y a pas de véritables réformes, alors nous partirons).

    Et pour éviter que la nouvelle construction européenne ne se remette en tête de créer un état européen, il faut supprimer la Commission Européenne (cela était dans nos propositions de 2009) et la remplacer par des agences thématiques auxquelles participeraient uniquement les pays qui souhaiteraient coopérer sur le thème en question (agriculture, projets industriels, réglementation financière). Naturellement, nous sommes totalement opposés à la primauté du droit européen sur le droit Français.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 18 septembre 2010 12:22

    @ Maldoror


    Je n’ai jamais dit que le reste de la construction européenne allait dans le bon sens, loin de là. Allez sur mon blog et vous verrez au contraire que je pense que l’Union Européenne doit être totalement repensée. D’ailleurs, nous avons fait campagne pour les élections européennes de 2009 avec Debout la République en proposant un « plan B », un traité alternatif radicalement différent des traités actuels.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 18 septembre 2010 00:25

    @ Mmarvinbear


    Si j’ai souligné que près de 40% des Français souhaitent revenir au franc, c’est pour souligner à quel point cette idée avance et à quel point l’opinion publique est décalée de celle des élites. En aucun cas je n’imaginer qu’il faudrait prendre des décisions politiques en fonction de sondages.

    Mes arguments ne risquent pas d’être du copié-collé de P de Villiers puisque je ne fréquente pas les sites du MPF ni ne porte une attention particulière à son discours.

    L’exemple tchécoslovaque montre simplement qu’il est parfaitement possible de revenir en arrière sur une unification monétaire.

    Ce que je trouve intéressant dans le décalage d’opinion entre les élites et le peuple, c’est que les premières en profitent car le second en est une victime. Il y a donc une belle cohérence.

    @ Helios

    Commentaire très intéressant, typique d’une certaine gauche. Mais je crois que ce que vous ne comprenez pas, c’est que plus d’Europe, c’est plus de néolibéralisme, quels que soient les dirigeants et les majorités politiques d’ailleurs. Cela fait 25 ans que cela fonctionne ainsi et je ne vois pas ce qui pourrait changer...

    @ Alchimie,

    Les plus jeunes sont plus critiques vis-à-vis de l’euro et sont presque 50% à souhaiter un retour au franc.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 17 septembre 2010 17:39

    @ Tous les lecteurs


    Ce papier n’est qu’un parmi d’autres que j’ai écrit sur l’euro sur mon blog. Le lire sans lire les liens vers lesquels je renvoie (notamment l’analyse de fond) vous donnera l’impression d’une critique trop rapide de la monnaie unique. Mais si vous lisez les autres papiers vers lesquels je renvoie, je crois que vous verrez qu’il ne s’agit pas juste d’une critique sans analyse.

    @ Ariusz

    Clairement, la politique de la BCE est absurde. Libéraux (Aglietta, Cotta...) comme keynésiens (Stliglitz, Krugman...) la critiquent vertement (voir mes résumés de livres d’économistes sur mon blog).

    Concernant la zone euro, je crois qu’il faut une coordination, notamment pour éviter la politique du moins-disant salarial, social, fiscal ou environnemental. En revanche, la zone euro n’est absolument pas une Zone Monétaire Optimale selon la théorie économique. Ce n’est pas un espace géographique apte à partager la même monnaie. Et même un budget fédéral serait insuffisant pour faire fonctionner une monnaie unique (cf analyse de fond). En revanche, l’euro pourrait être transformé en monnaie commune, une monnaie de réserve qui pourrait concurrencer le dollar.

    @ Jean d’Hôteaux

    Sans l’euro, le franc se serait sans doute déprécié par rapport au mark, mais cela n’a pas été une catastrophe dans les années 1970 et 1980. En outre, il faut noter que la peseta et la lire auraient sans doute davantage baissé que le franc, ce qui fait qu’au final, la parité du franc avec l’euro serait sans doute restée stable, le mark s’appréciant, la lire et la peseta se dépréciant ou dévaluant...

    Mais les mouvements de parité monétaire, quand ils sont raisonnables, ne sont pas une calamité. Je vous invite également à aller sur le lien pour lire une analyse plus détaillée.


  • Laurent Herblay Laurent Pinsolle 17 septembre 2010 13:38

    @ Cassino


    Il vous suffit de cliquer sur le lien « une analyse de fond de la monnaie unique » pour trouver un papier fouillé sur la question.

    @ Ariusz

    Vous pouvez également vous référer à ce lien pour un article beaucoup plus fouillé (notamment sur la course à la compétitivité).

    La surévaluation de l’euro est forte, y compris par rapport au dollar. A parité de pouvoir d’achat, l’euro devrait coter entre 1 et 1,15 dollars selon de nombreuses évaluations (P.Artus, M.Aglietta, The Economist....). On peut imputer cela à l’euro du fait du biais monétariste de la BCE (qui avait monté ses taux en juin 2008 alors que la Fed les avait déjà baissé de 3 points, propulsant l’euro à 1,6 dollars).

    J’espère que l’autre papier vous satisfera.