Et d’un à l’étude quantitative s’ajoute une étude qualitative qui va dans le sens très favorable aux gilets jaunes et vous voudriez peut-être que l’on ne montre aucune de leur violence. Et de deux toutes les études le montrent la masse de bruit médiatique, d’autant plus quand la tendance majoritaire est positive (ce qui est le cas ici) a un effet sur le ressenti et ici un effet de microscope électronique sur la perception de la réalité numérique de ce mouvement et donc sur l’envie de son soutien. Faire 640 000 fois mention de ce mouvement en 60 jours soit 10 000 fois par jour c’est d’évidence lui donner une importance phénoménale et le nier est comme nier que l’eau ça mouille. Le thème de ce livre est bien l’importance complètement folle donnée à un mouvement numériquement très faible dans la rue.
Bien que vous m’insultiez je vais vous répondre. La majorité du vocabulaire (enquête sur les unes de 45 journaux pendant 8 semaines a été faite) sans ces accusations mais plutôt ceux de détermination, pouvoir d’achat, colère, mépris (subi) etc. Alors certes il a été parlé de quenelle d’antisémitisme, mais de façon peu abondante et vers la fin. Les violences ont été montrées mais dans la grande majorité des cas en en dédouanant les gilets jaunes et enfin quand eux-mêmes ont eu la parole des milliers d’heures sans que jamais (pas une seule mention sur 1 000 occurrences du journal Le Monde) la parole n’ait été donnée à un péquin qui n’était pas d’accord avec eux alors qu’au minimum selon les sondages de soutien (70 contre 30, puis 55 contre 45 - tiens au fait au dernier sondage électoral ils ne font plusqu’à 7,5 %) à 2 heures de gilet jaune aurait dû être proposée une heure de non gilet jaune, puis ensuite une pour une. Il y a un déficit de plusieurs centaines d’heures au détriment des Français silencieux et sans voix qui ne les soutiennent pas.
En résumé l’immense majorité des mentions concernant les gilets jaunes étaient soit informatifs (leur déclarations, leurs pages Facebook, leurs vidéos, leurs mots d’ordre, leurs actes, leur réclamations, leur colère, leurs commentaires sur le pouvoir, les propositions, les déclarations de Macron, leur véléité de participer ou non au débat) ou les flatteries sur leur fraternité, leur difficulté de vivre, leur sympathique campement. Leur violence, leurs menaces n’ont été montrées et commentées qu’un minimum. De plus temporellement les violences étaient plus le WE ce qui veut dire que 5 jours sur 7 les media comblaient avec des reportages sur les ronds-points, leurs commentaires sur l’acte passé et l’acte à venir, et comme dit ce qu’ils pensaient de l’actualité nouveaux oracles savants en tout.
Voilà les chiffres délirants viennent de tomber et prouvent ô combien l’auteur avait raison. C’est de la folie furieuse.
Entre le 15 novembre et le 14 janvier il y a eu dans les media 645 000 mentions des gilets jaunes soit 10 000 par jour. Et les gilets jaunes se plaignaient ? On rêve. Et BFM le champion du monde de la vanne ouverte aux gilets jaunes 28 428 mentions rien qu’à elle toute seule soit près de 5 000 par jours en gros une mention par minute. Et les Caliméro en jaune qui les bastonnent !
Le jour de gloire est le 4 décembre avec près de 18 000 mentions. Si on compte 18 heures d’écoute cela 1 000 par heure ! Et si on comptait large avec 100 media différents cela ferait 10 mentions par heure. Et tout ceci sans compter leur voix officielle Russia Today. De la pure folie furieuse. Et avec une telle couverture sans doute dix fois plus que la guerre du golfe, les gilets jaunes n’étaient le 11 janvier que 84 000.
À tous nos Insoumis et mariniers ils ont l’air bien malins à prétendre que les merdias comme ils les appellent, les courroies des milliardaires, ont été leurs ennemis. Ils ont été totalement sur exposés, sur médiatisés comme aucune autre information ne l’a jamais été en France. C’est tout simplement hallucinant et scandaleux et les media devront un jour en répondre.
Fox News non ? Il doit vous manquer un peu de culture historique. Je suis partout c’est plutôt du ressort de Fly Rider. Si vous autres commentaires sont du niveau de cette référence vous aurez droit à un 11 septembre the thruth d’or.
Onfray c’est le penseur puissant qui, drogué à Twitter (aucun philosophe digne de ce nom ne peut utiliser Twitter symbole hyperbolique de la réflexion courte, éruptive et instantanée), a tweeté lors de l’attentat de Charlie Hebdo (oui on sait fomenté par la CIA et le pouvoir en place) : « Charlie Hebdo : notre 11 septembre ». C’est vrai tout paraît si évident entre la préparation, les conséquences, le nombre de cibles et de morts, les modalités, l’organisation tout est pareil avec la tragédie de Charlie Hebdo. Alors un penseur si puissant qui sort une telle connerie laisse douter de sa capacité à réfléchir sainement. Mais je croyais qu’après ses autres propos odieux sur les attentats il avait décidé de se taire définitivement.