Salutations, oui tout à fait de mon point de vue. même chose pour la France et aussi d’ autres pays
je cite : Quelques entreprises technologiques tiraient leur épingle du jeu, mais
souvent au détriment du pays, en délocalisant leurs bénéfices en Irlande
ou dans d’autres pays
Oui j’ai vécu 20 ans en Irlande et la manne des compagnies us est faramineuse au niveau des salaires..et sûrement des pots de vins etc Mais bon la compétition créant un tas majoritaire de perdants................c’est le principe et but, tout ceci en apparaît comme la confirmation et est donc logique..etc
= agitation Trumpiste pour les taxes à l’importation aux usa Nota Bene, ce mot de tariffs en anglais est là pour essayer de cacher que ce sont des taxes à l’importation..ceci est juste mon ressenti donc ??
Même les pingouins tarifés de l’île Heard, dans le Pacifique Sud, savent que les effets certifiés de la TTT comprendront une hausse de l’inflation aux États-Unis, de graves souffrances pour leurs entreprises - délocalisées - et, surtout, l’effondrement complet de la « crédibilité » américaine en tant que partenaire commercial fiable et digne de confiance, qui s’ajoutera à sa réputation certifiée de « capacité de non-accord » - comme le Sud global le sait si bien. > Ант : Un empire rentier FIRE (financiarisation, assurance, immobilier, comme l’a magistralement analysé Michael Hudson), qui a délocalisé ses industries manufacturières et a été englouti par un tas de fonds spéculatifs surendettés, de produits dérivés de Wall Street et de surveillance totalitaire de la Silicon Valley, décide finalement de se frapper... lui-même.
TTT s’en prend à tout le monde, en particulier à l’UE (« née pour nous faire du mal », selon le maître de cérémonie. Faux, car l’UE a été inventée par les Américains en 1957 pour garder l’Europe sous contrôle). L’UE exporte environ 503 milliards d’euros vers les États-Unis par an, tandis qu’elle en importe environ 347 milliards. Trump ne cesse de se plaindre de cet excédent.
Une vendetta de contre-mesures s’annonce donc inévitablement, comme l’a déjà annoncé la toxique Medusa von der Lugen à Bruxelles - soit dit en passant, le sponsor de tous les producteurs d’armes en Europe.
Mais le TTT est avant tout une guerre commerciale contre l’Asie. Des droits de douane « réciproques » - pas vraiment réciproques - ont été imposés à la Chine (34 %), au Viêt Nam (46 %), à l’Inde (26 %), à l’Indonésie (32 %), au Cambodge (49 %), à la Malaisie (24 %), à la Corée du Sud (25 %), à la Thaïlande (36 %), au Myanmar frappé par un tremblement de terre (44 %), à Taïwan (32 %) et au Japon (24 %).
Avant même le TTT, une première a été réalisée : le maître de piste a suscité un consensus unique entre la Chine, le Japon et la Corée du Sud, qui ont décidé de coordonner leur réponse.
Le Japon et la Corée du Sud importeront des matières premières semi-conductrices de Chine, tandis que la Chine achètera des puces au Japon et à la Corée du Sud. Traduction : Le TTT renforcera la « coopération de la chaîne d’approvisionnement » au sein de cette triade qui, jusqu’à présent, ne s’est pas montrée très coopérative.
La frénésie tarifaire du maître de cérémonie Trump, baptisée par
lui-même « Jour de la libération », est largement interprétée dans le
monde entier - dans le Nord comme dans le Sud - comme le Jour de
l’abattoir. Cette entreprise de démolition économique incontrôlée de
facto commence par le fantasme tordu selon lequel lancer une guerre
douanière contre la Chine est une idée brillante. Aussi brillante que de
collecter quelques milliers de milliards de dollars supplémentaires en
droits de douane en supposant que le reste de la planète sera quelque
peu « encouragé » à vendre à l’hégémonie, tout en prétendant que ces droits
de douane conduiront à la réindustrialisation des États-Unis. Le masque tragi-comique d’un maître de piste autoproclamé du turbo-capitalisme peut
être aussi pathétique que la rage des chihuahuas européens qui
augmentent leur « revanche » via le réarmement - avec des fonds qu’ils
prévoient de voler sur les comptes d’épargne de citoyens qui ne se
doutent de rien.
L’indispensable Michael Hudson a configuré le problème clé. Permettez-moi une petite retouche : « Les sanctions et les menaces sont la seule chose qui reste aux États-Unis. Ils ne peuvent plus offrir aux autres pays une situation gagnant-gagnant, et Trump a déclaré que l’Amérique doit être le gagnant net de tout accord international qu’elle conclut, qu’il s’agisse d’un accord financier ou d’un accord commercial. Et si l’Amérique dit « dans tout accord que nous concluons, vous perdez, je gagne », ce stratagème d’extorsion mafieux ne reflète pas exactement l’art de l’accord.
Le professeur Hudson décrit parfaitement les tactiques de négociation de Trump : « Lorsque vous n’avez pas grand-chose à offrir sur le plan économique, tout ce que vous pouvez faire, c’est proposer de ne pas nuire aux autres pays, de ne pas les sanctionner, de ne pas faire quelque chose qui irait à l’encontre de leurs intérêts. » Or, avec TTT, Trump « offre » effectivement de leur faire du mal à tous. Et ils vont certainement investir dans toutes sortes de contre-tactiques pour « s’éloigner » de cette « stratégie » de la « diplomatie » américaine.