guylain chevrier

@guylain chevrier
Vous êtes vraiment nul. Juste bon a déverser des inepties, ad hominem, l’arme des faibles, à défaut du fond. Allez donc un peu faire bosser vos neurones !

@agent ananas
Tient, oui, ça faisait longtemps ! En voilà un qui arrive après la bataille pour faire de la morale, dire le bien et le mal, mais n’est pas prophète qui veut. Et puis ces sentences définitives qui cherchent par la caricature à faire taire, ça commence à être un peu dépassé. Il faudrait vous renouveler mon gars ! Ne cherchez pas, par cette méthode peur reluisante, à avoir le dernier mot sur un sujet sur lequel vous n’êtes à aucun moment intervenu en trois jours, alors que nous tenions la Une. Vous êtes juste hors jeu !

@Seth

Les droits de l’homme, c’est quoi ? Ce sont ceux de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, droits politiques, libertés individuelles..., ceux contenus dans le préambule de la Constitution de la IVe République, droits économiques et sociaux, repris par la Ve, un ensemble de droits déclinés dans les codes, protégé par notre Constitution. Aujourd’hui, on a tendance à opposer l’Etat de droit, en tant que droits reconnus par les textes internationaux, à la démocratie qui serait le risque de la « tyrannie de la majorité » contre ces libertés. C’est une vision qui est à l’opposé de l’histoire de la conquête de ces droits qui n’auraient jamais existé sans que le peuple ne les impose, avec la conquête de la démocratie, un homme, une voix. C’est l’égalité qui est au cœur de toute révolution, qui a surgi sur la scène de l’histoire par la volonté du peuple. C’est cela qui est avant tout à défendre face à la volonté de substituer à la démocratie, des experts, des commissions, des institutions internationales, sous prétexte de protéger l’Etat de droit de la majorité populaire susceptible de s’exprimer dans les urnes au-delà. On peut voir combien la question des droits de l’homme ne se résume pas à une liste de droits, mais questionne la responsabilité des citoyens vis-à-vis de ce qui adviendra demain.

Il y a quelque chose de la manipulation des foules dans l’usage qui est fait de l’émotion suscitée par cet assassinat pour en faire une dynamique collective tournée contre notre pays (celui des Droits de l’homme) mis en accusation de racisme, et ainsi générer une haine contre lui qui est le ferment de tous les dangers. L’usage de ce genre de technique de la psychologie des foules est de triste mémoire.

@Eric F 

Ce que je retiendrai, c’est que l’humanisme est le produit d’une dissociation de la pensée avec le divin, les religions, la prise de conscience d’une égalité entre les hommes qui leur permet indépendamment des dieux d’agir ensemble selon leur volonté. Ils n’en sont pas devenus pour autant tous athées, tel Victor Hugo, mais c’est cette séparation du religieux et du politique qui a été capitale pour les progrès du monde occidental. Cela se nomme la démocratie et c’est aux Grecs qu’on le doit : le gouvernement des hommes par les hommes. C’est ce que proposera avec son contrat social Jean-Jacques Rousseau, « le citoyen, c’est celui qui fait les lois auxquelles il obéit ». Mais c’est la Révolution française, à travers une conception modernisée des droits naturels de l’homme, qui a fait qu’ils soient des égaux par leur seule appartenance à l’espèce humaine, ce qui remettra la question de l’égalité entre hommes indépendamment de l’idée de Dieu sur l’établi de l’histoire. Voilà une belle raison de combattre le racisme. Cela étant, seuls les États donnent des droits à ceux qui vivent sur leur sol. Ainsi, le sort de bien des peuples est de vivre malgré tout dans l’inégalité. Aussi, porter l’accusation de racisme généralisé contre notre pays qui est celui des droits de l’homme, qu’aucun fait établi ne vient étayer, est une imposture qui ne vise qu’une chose, la récupération politique.