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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 septembre 2014 11:29

    Sur la question de l’alternative, j’ai, j’ai eu, des idées. En fait, nous en avons tous.

    Mais le comment les envisager est fondamentalement lié à l’analyse réelle de la situation. Une soi-disant bonne idée, un modèle alternatif, s’il ne se situe pas d’abord en envisageant la réalité, a de fortes chances d’échouer.

    Et l’hyper-crise qui nous affecte est d’une complexité inégalée jusqu’à présent. Je crois que fondamentalement la course au profit à tout prix ne peut avoir de sens dans un monde aux ressources limitées. Cela signifie tout simplement « appropriation ».

    Nous avons oublié que nous étions les locataires de la planètes, et pas les propriétaires. Et si nous n’y prenons garde, nous allons tous nous retrouver en fin de bail.

    Plus profondément, tant que nous regardons les autres comme des ennemis, des personnes à exploiter, des affreux exploiteurs, etc. le progrès sera limité dans le temps et l’espace.

    Il faudrait d’abord considérer que chaque être humain a une valeur infinie, quel qu’il soit. Chaque être humain est habité par l’infini.

    Cela ne veut pas dire que j’approuve ses actes, voire sa pensée. Cela signifie que je dois le considérer comme ayant en lui cela, cet infini, dont je n’ai pas le droit de le dépouiller.

    Notre société devrait partir de là, ce qui veut dire la dignité, le droit à la dignité, pour tous.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 20 septembre 2014 18:39

    Dans la démarche de la VI° république, il subsiste un point obscur d’une importance néanmoins cruciale : le rapport à l’Europe, ou plutôt l’UE telle que dans sa configuration actuelle.

    Tant que les choix économiques sont décidés à Bruxelles et Berlin, tant qu’un droit de regard est conféré à la commission, quel que soit le type de régime, celui-ci sera soumis aux exigences hyper libérales de l’UE, de l’OMC, et du FMI.

    Il faut donc, pour avoir une indépendance réelle, se dégager de l’UE, avec sa cohorte de traités et de directives toutes orientées vers l’ouverture à tout prix des marché et la privatisation à marche forcée.

    Et dans ce cas, si la France ne veut pas être seule, avec un Obama (ou son successeur) près à tous les affrontements, il faudra qu’elle trouve des alliés de part le monde.

    Le déroulement des faits géopolitiques montrent qu’il est impossible de ne pas se poser ces questions, sans lesquelles aucune crédibilité de pourra être trouvée.

    Tout est imbriqué, et une nouvelle politique économique qui ne repose plus sur le profit à tout prix nécessitera forcément un affrontement avec les États souteneurs du libéralisme.

    Par rapport aux mouvements Podemos et 15 M (les indignés) en Espagne, la situation est beaucoup plus tendue, et en même temps la population beaucoup plus impliquée qu’en France, y compris sur des questions comme les expulsions suite au nom paiements, qui alimente tout un courant en création, en mouvement, et très fluide. Mais ces mouvements ne se traduisent pas dans la vie politique « institutionnelle », le PP (droite) restant majoritaire dans le pays.

    Si en France les organisations, politiques et syndicales, étouffent les mouvements de la population, en Espagne ceux-ci ont du mal à se traduire en termes politiques.

    Mais tout change très vite, et l’hyper-crise en cours va nous réserver bien des surprises, bonnes ou mauvaises.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 septembre 2014 19:46

    J’ajoute qu’au niveau symbolique, les dents sont le symbole de l’agressivité.

    Dire les « sans dent », c’est avouer qu’il estime que le peuple français est sans agressivité, mou, comme si son image avait déteint sur la population désormais atone, soumise, introvertie et timide.

    Il oublie que parfois le calme plat précède la tempête, et que plus d’un Roy se sentant indétrônable a dû fuir lorsque celle-ci a fini par détruire le château.

    Les « sans dents » pourraient bien alors montrer leurs dents.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 septembre 2014 19:38

    « Sans dent »

    Plusieurs choses me choquent dans cette expression.

    La première est d’abord sa profonde vulgarité, sa grande laideur, au niveau de l’expression elle-même. Il aurait pu dire « édenté », ça aurait eu un petit côté humoristique, un rappel aux temps anciens, une farce presque littéraire. Non. Il dit « sans dent », terme plat, stupide et vulgaire.

    Certaines insultes insultent plus celui qui les tient que ceux qu’elles visent.

    La deuxième est celle d’un profond mépris pour la population, et sa réalité. Comme si l’image prônait sur tout. On peut avoir des rêves et être édenté, on peut apprécier Tolstoï et être édenté, on peut créer des choses magnifiques et être édenté. On peut être généreux et être édenté. On ne peut pas faire partie des amis de Hollande et être édenté. Et alors ?

    J’ajouterais que ce mépris s’adresse à ceux qui l’ont élu, et qu’il est censé représenter. Pas diriger, ni soumettre, mais bien représenter car le peuple reste souverain en république. Cette expression n’est pas celle d’un républicain, mais d’un monarchiste !

    La troisième est que l’absence, complète ou partielle des dents est le résultat des politiques hyper-libérales qui ont détruit le système de soins, et qui visent à ne soigner que les riches, ce qui est contraire aux droits de l’homme, la santé étant un droit fondamental. C’est la politique qu’il défend qui prive les français de leurs dents, qui les appauvrit, qui réduit leur espérance de vie tout en prétendant le contraire. Il se moque donc des ravages de sa politique sur la population.

    Cela explique que toute sa politique soit favorable à l’oligarchie et cherche au niveau des entreprises à augmenter les dividendes en abaissant les droits des salariés, en diminuant les impôts des entreprises, en offrant des cadeaux aux plus riches d’entre elles via le pacte d’irresponsabilité.

    Ce faisant, il accroît la crise en augmentant la récession, ce qui diminue les recettes de l’Etat et justifie des coupes supplémentaires qui à leur tour réduiront le niveau de vie des français.

    Il est la vis sans fin de la crise qui se perpétue afin d’alimenter le trou sans fond des grands actionnaires ; Et ce sont les victimes (chômeurs notamment) qui sont accusées de ne pas faire d’efforts.

    Tout est lié, et cette expression montre bien sa vilénie, au service de la partie la plus cupide de la population, ce qu’autrefois on appelait la très haute bourgeoisie.

    Par lui la fausse gauche se transforme en droite dure, de laquelle il n’y a plus rien à attendre.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 août 2014 21:11

    Il me semble que c’est la quatrième qui est issue du CNR, et non la cinquième, élaborée par CDG.

    c’est bien là notre pb : une constitution prévue par et pour un homme exceptionnel, quels que soient ses défauts par ailleurs.

    Aujourd’hui, nous avons des incompétents et des valets.

    Les présidents incompétents s’entourent de plus incompétents qu’eux pour deux raisons : ne pas paraître ridicule et prendre des politiciens dont la carrière est dépendante de leur chef, non des personnes compétentes qui doivent leur carrière à leurs talents.

    Les sous-incompétents ne feront pas de vague, et les mauvaises décisions jamais critiquées ;

    La quasi-dictature française consiste alors à choisir un personnage d’après un projet qui à aucun moment ne sera suivi, c ar le vrai projet est édité à Bruxelles ou au MEDEF, ou à l’OCDE.

    La pantin change, mais la politique anti-sociale et anti-démocratique continue.

    Il faudrait non seulement changer la république, mais aussi l’UE et en sortir si ce n’est pas possible.

    Bien entendu il faut sortir de l’OTAN qui est en train de fomenter la destruction de l’Europe.

    En ce moment tous les vernis pseudo-démocratique sont en train de craquer, et un monstre immonde apparaît, celui du fascisme, version moderne hyper-libérale.

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