• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 95 850 3068
1 mois 0 23 0
5 jours 0 5 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 177 150 27
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 22 novembre 2014 18:09

    Du n’importe quoi à son complet effondrement, elle aura parcouru en peu de temps l’escalier s’Escher qui d’un pauvre lui fait revenir à son point de départ.

    Ici, il s’agit de pauvreté morale et intellectuelle.

    je ne résiste pas à la tentation de citer un « vieil » article que je commis sur elle.

    Ici

    Il me semble toujours d’actualité



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 1er novembre 2014 11:38

    Oui, les époque féodales et aristocratiques fonctionnaient de la sorte.

    Les privilégiés ne payaient pas d’impôts et les manants mourraient de faim, tandis que de somptueux édifices étaient bâtis sur la mort de ceux qui les construisaient. Ces monuments font partie de notre patrimoine. Des merveilles minérales aux fondations de sueur, de larmes et de sang.

    La République fonctionnait différemment, car c’était l’Etat, qui à travers la collecte équitable (en principe !) des impôts pouvait bâtir des monuments et des musées ouverts au public, et gérés par le public.

    Le centre Beaubourg en est un exemple récent. on y voit les œuvres marquantes de l’Art contemporain, avec un parcours à la fois thématique et historique.

    Le fait qu’un oligarque puisse aujourd’hui se payer ce que l’Etat amoindri par cette oligarchie même ne peut plus, est pour moi la preuve d’une régression, à savoir le retour à l’ordre féodal modernisé via l’hyper-libéralisme.

    Quant à l’architecture, elle est flamboyante, comme Gugenheim-Bilbao, pourquoi pas ? On est à l’ère de l’image. Une belle coquille renfermant le vide, comme suggère Docdory. Ceci dit, de loin, j’avais vu le bâtiment se construire, il m’avait fait penser à l’Opéra de Sydney.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 1er novembre 2014 11:10

    Ou bien :

    En passant de Charybde à Scylla, on a évité le Styx !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 29 octobre 2014 15:26

    Lorsque l’oligarchie peut à ce point corrompre l’Etat, et créer des monuments privés que ce même Etat n’a plus le moyens de se payer, parce que les impôts de ces gens-là sont minimes du fait des lois d’exonérations, de la fraude fiscale et de l’explosion des paradis fiscaux, on n’est pas loin de la chute.
    N’est-ce pas le même Barnard Arnault qui demandait que ses employé des magasins de luxe puissent travailler au-delà de 22 h ?

    Une oligarchie à la cupidité sans limite, qui se paie, aidés par des artistes-valets, une aura culturelle, mais aussi des exonérations d’impôts (puisse qu’il investit dans l« Art ») conséquentes, avec mise à disposition par le public d’un terrain.

    Privatisation du public, publicisation du privé, mélange des genres et des intérêts à tous les étages, et surtout soumission de l’Art à la spéculation capitalistique. Quelle œuvre critique du système aura sa place dans un tel musée ? Aucune. à ces ouvres critiques, ouvertes sur l’imaginaire, sur la distance, sur la réflexion, seront préférées des œuvres provocatrices, qui expliquent combien peu peuvent en accepter le sens, et qui célèbrent en fait le collection qui les a acquises.

    Un privé fait ce qu’il veut, sans rationalité, sans vision rassemblant les contraires, mais avec un choix arbitraire de sa propre subjectivité. C’est son droit.

    Mais lorsque ce droit a pour corolaire l’affaiblissement de l’Etat démocratique, du service public, et finalement du public, et la privation d’un espace auparavant privé, là il y a problème.

    Sous Rome à sa fin, les Grands commis construisaient des temples majestueux alors que tout autour d’eux périclitait. Ce temple de l’ego de BA, alors que l’Etat français est en train de disparaître, est un signe de la fin de notre civilisation.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 octobre 2014 16:23

    L’abolition de l’Etat ?

    Milton Friedman, Friedrich Hayek, en étaient les fervents défenseurs (hormis pour sa main droite, la répression) !

    L’oligarchie a bien ce but là dans la tête, sauf qu’ils utilisent les structures étatiques (comme en en Europe) pour les détruire de l’intérieur.

    Qu’il n’y ait plus aucune barrière mise contre l’hybris des grands groupes internationaux (Google, Exxon, Goldmann Sachs, Veolia, etc.), qui se permettent via les traités de poursuivre les Etats lorsque des lois sont votées contre leurs intérêts.

    Les interventions US ont également ce but : détruire les Etats et tous leurs résidus, avec cette fois y compris la privatisation de la main droite (mercenarisation des polices). Ainsi le fort peut sans vergogne taper sur le faible, jusqu’à le détruire entièrement.

    En voulant détruire l’Etat démocratique, vous êtes du côté du système euro-atlantique dont le but est de détruire, non seulement toute redistribution via son fonctionnement, mais toute socialité organisée. Du côté de l’effondrement par l’hyper-puissance des multinationales qui deviennent des complexes financiaro-mafieux à tendance thanatocrate.

    L’Etat est actuellement avec tous ses défauts la dernière instance avec un reste de démocratie. Les libertariens veulent le détruire, non pas pour le remplacer par un système d’autonomie humaniste, mais par un système qui leur permettra de nous détruire, ainsi que toute la population qu’ils considèrent inutile.

    Alors oui, chaque être humain a une valeur infinie, mais reconnaître cela passera par des luttes locales qui s’agglomèreront, pas par la destruction de tout lien via une globalisation marchando-financière.

    Au-delà des discours néo-marxistes avec des références d’avant la révolution turbo-capitaliste, il s’agit de savoir de quel côté on est, avec les références d’aujourd’hui.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv