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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 8 novembre 2010 21:15

    Il est vrai que je pars d’où je suis, d’un point de vue particulier que j’essaie d’étendre au général.

    Mais je crois que les mêmes mécanismes que je dénonce sont à l’œuvre au niveau international. Et plus profondément, nous, en tant que population, aurions plutôt intérêt à partager, qu’à subtiliser. les dégâts commis ici sont du même ordre que ceux commis ailleurs.

    La catastrophe de BP avait déjà eu lieu au Niger, et les grands ducs qui nous gouvernent n’ont pas plus de considération pour un « blanc cassé » que pour un africain qui tente de rejoindre l’Europe sur une barque de fortune. C’est une question de dosage et de temps, mais nous y venons peu à peu.

    Lutter pour notre survie implique évidemment de lutter pour celle des autres, ou plutôt d’être en phase avec leurs luttes, avec le chemin qui leur est propre.

    Je ne vois pas par ailleurs de nostalgie des États totalitaires. Au contraire. L’échec du soviétisme est dû pour une grande part à leur hyper rigidité. Il s’agit d’imaginer un monde démocratique, souple, humain, et post-capitaliste. Il s’agit de dépasser un type de société qui montre ses limites et devient dangereux pour la survie de l’humanité, et qui le devient au nom de la conservation du bonheur pour une oligarchie qui se croit omnipotente.

    L’accroissement vertigineux des inégalités montre d’ailleurs à quel point le système tend vers sa fin. C’est comme un symptôme d’une maladie grave.Comme à Rome de l’an + 400, où les dépenses dispendieuses étaient devenues la règle.

    Le partage dont vous parlez (ou du moins le non partage actuel) implique bien entendu également la transformation des comportements, d’un consommer plus à un vivre mieux, ensemble, dans l’intelligence. Considérer que le don est supérieur à la possession, que le droit de propriété n’est pas le droit à tuer dans la propriété, ou le droit à détruire au nom de la liberté des biens.

    Aujourd’hui, dans notre belle Europe, le droit à la grève est mis en cause au nom de la libre circulation des biens. C’est-à-dire que les biens finissent par avoir plus de droits (ou celui qui les possède) que l’être humain.

    Je crois à un équilibre, du genre de celui de la république qui est répudié par les gouvernants eux-mêmes. Il faut y réfléchir et le renouveler. Liberté, égalité, fraternité. Sans cette dernière, tout s’écroule.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 6 novembre 2010 12:20

    Le problème de « nos organisations de classe » est qu’elles sont aujourd’hui elles-mêmes squizées.
    Entre celui qui est au fond du trou et voit chaque jour sa détresse augmenter, qui milite dans l’espoir de limiter les dégats, et celui qui est dans son bureau à assurer sa carrière de syndicaliste, avec un staff et des réunions de haut niveau, je ne pense pas que ce soit vraiment les mêmes intérêts, la même lutte, et finalement la même classe.
    C’est la même chose dans les partis de gauche.
    La lutte de classe se situe à l’intérieur même des organisations, et non plus entre les organisations. Même si chacune représente des intérêts eux-mêmes antagonistes : il y a aussi une lutte entre le MEDEF et les syndicats, mais elle n’est pas du même ordre.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 octobre 2010 13:04

    On a les dirigeants que l’on mérite.

    En 2007, le peuple français, dans son ensemble, a choisi pour le second tour deux incompétents. Le plus cohérent, le plus libéral, le plus « charmeur » a été choisi. C’était aussi le plus incompétent.

    C’est l’incompétence du peuple français qui a choisi un président incompétent qui lui-même s’entoure de plus incompétents que lui, et ainsi s’accroît par descente successive dans les échelons l’incompétence globale du pays.

    Par les médias, l’habitude aux coups bas politiques, la lassitude des affaires, et finalement leur acceptation, de d’autres mécanismes, dont l’un des plus puissants est le racisme, le peuple français accroît encore son incompétence.

    En 2012, ce sera pire.

    Après une crise économique, dont nous ne voyons que les prémisses, (2011 risque d’être une année chaude), avec un désarroi généralisé, avec des médias devenus débiles à force de ne plus rien comprendre à ce qui arrive tout en ayant une grille d’interprétation inchangée, comment savoir ce qui se dessinera alors ?

    Quoiqu’il en soit l’état de la France sera tel que DSK refusera de quitter un poste somme toute tranquille pour vouloir diriger un pays au bord de la crise de nerf, si celle-ci n’a pas eu lieu avant.

    Peut-être DSK, au-delà de sa grille ultralibérale du FMI, pressent-il cela, et se réserve le choix le plus tard possible.

    Lui, d’un certain point de vue, est très compétent pour appliquer à la lettre un dogme qui conduit l’humanité dans le mur. Ce qui à un niveau plus élevé traduit l’incompétence généralisée, qui nous empêche de choisir les bons principes aux bons moments.

    Nous n’arrivons pas à changer de paradigme alors que celui-ci mène à notre propre destruction.

    Jusqu’à quand ?



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 9 octobre 2010 12:34

    Il serait temps qu’ils se débarrassent des ultralibéraux type DSK ou PL (Pascal Lamy), et ceux qui participent à la Trilatérale et/ou à Bilderberg.

    Voir lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/05/18/bilderb erg-trilaterale-et-transversalite-de-gauche.html

    On ne peut plus se prétendre de gauche et favoriser la spirale antisociale qui épuise les populations et profite à la seule oligarchie financière.

    Leur but, est d’accumuler avec des taux de profit toujours plus élevés. Pour cela, ils veulent détruire toute répartition, aide sociale à une population dont ils n’ont plus besoin, instruction à des gens qu’ils veulent tenir sous leur joug, programme sanitaire à ceux qu’ils veulent voir mourir quand ils sont hors marché.

    La question des retraites et de la Sécurité sociale concerne ce dernier aspect.

    • Pourquoi soigner les gens qui sont inutiles à créer du taux de profit ?
    • Pourquoi laisser des travailleurs en dehors du marché sous prétexte qu’ils sont âgés ?
    • Pourquoi aider des personnes dépendantes si elles sont inutiles ?

    On voit se dessiner un système où l’utilité financière justifie l’indifférence au sort d’autrui. Dans ce sens, chaque crise, provoquée par l’application de leur dogme, justifie un tour de vis (vice ?) antisocial supplémentaire.

    Car en plus d’être un délit contre l’humanité, leur dogme à terme est autodestructeur. Car en restreignant les coûts pour augmenter les taux de profit, ils diminuent la base de consommation possible.

    Ceci les indiffère (comme le sort des êtres humains réels et vivants), car leur raisonnement est à court terme, afin de faire monter leurs avoirs via la bourse ou autres spéculation : chaque tour de vis crée un événement positif et fait monter la bourse, pour quelque temps.

    DSK et autres ne sont pas des hommes politiques, ce sont des spéculateurs (spéculatueurs).



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 16 septembre 2010 23:23

    Droits d’auteur, vraiment ?

    Ou droits des Majors, droit de faire du profit à partir d’une œuvre dont la reproduction ne coûte rien et que l’on fait payer à celui qui la regarde/télécharge ?

    Le téléchargement « illégal » n’est pas un vol, mais un « crime » de lèse profit, surtout lorsqu’il est fait par des gens qui n’auraient pas les moyens d’acheter les films. Tout comme la production d’un vaccin générique par un pays pauvre est un « crime » vis-à-vis des multinationales pharmaceutiques. Il sauve des vies, mais empêche le profit.

    Quant aux auteurs, les rares qui ont de réelles retombées des ventes, quel sens cela a-t-il de « rémunérer » au prorata des ventes ? Est-ce en rapport de la qualité, de ce qu’apporte l’œuvre ?
    Entre une recherche qui se risque et le convenu d’un spectacle bien huilé, pourquoi est-ce toujours ce dernier qui est reconnu ?

    Comme il existe (pour combien de temps encore ?) des budgets pour la recherche décorrélés des résultats industriels, ne pourraît-il pas y avoir un tel budget, issu d’un licence globale, permettant l’innovation, l’errance, la surprise, le plantage aussi, sans que la ruine s’ensuive ?

    Mais il s’agit d’une autre société, moins marchande, plus créatrice, plus interrogatrice, et au fond plus généreuse de la découverte de l’inconnu. Rien à voir avec l’économie vue par les majors, et les créateurs d’Hadopi. Pour ces derniers, pire encore que les Majors, seule compte la répression.

    Godard est du côté des chercheurs, pas des financiers. C’est un grand résistant.

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