Clark Kent

@Pale Rider

https://www.youtube.com/watch?v=Stz8SQ_xeNk

@sylvain

Le point commun entre les trois, c’est faire reposer sur d’autres, les contribuables ou les générations futures, les conséquences d’un risque qu’ils n’ont pas pris : escompter l’apuration du passif quelle que soit la conjoncture.

La meilleure illustration de la « dette » que vous décrivez est celle d’Haïti vis-à-vis de l’état français qui avait imposé des dédommagements à la conquête de l’indépendance et obligé le nouvel état à contracter des emprunts auprès de banques privées française pour pourvoir payer cette « rançon ». Les intérêts cumulés ont été supérieurs à l’emprunt lui-même, et les remboursements se sont étalés pendant un siècle et demi, saignant à blanc les finances du pays.

"La dette est soldée en 1883, mais les agios de l’emprunt ne seront réglés qu’au milieu du xxe siècle".

Merci pour cet article agréable à lire et un brin croustillant.

Vous pouvez vous attendre à une volée de bois vert si quelque féministe venait à s’égarer dans les ruelles mal fréquentées d’Agoravox, et qui ne pourraient pas laisser passer une phrase comme : "Une jeune personne pulpeuse, à consommer vite et sans modération".
Mais peu importe, moi ça me met plutôt l’eau à la bouche.

Au risque de passer pour un pinailleur, je vous ferai remarquer cependant que ce n’est pas Brassens qui souligne les tristes effets de la nature, mais Corneille qu’il cite dans la chanson incriminée. C’est seulement l’occasion pour Brassens de confirmer ses convictions épicuriennes : « carpe diem ».

Je sais bien que la majorité des électeurs qui ont voté aux dernières élections ont mis en place une majorité qui représente d’autant moins les citoyens que, même parmi ceux qui ont voté, une bonne partie d’entre eux l’a fait pour « faire barrage » et non pas pour « porter au pouvoir ».

Mais ce phénomène n’est pas nouveau, en fait, et les gouvernements de présentent toujours la classe dominante, par la plus nombreuse en effectifs, mais celle qui détient les leviers pour utiliser l’état pour servir ses intérêts.

Alors je me demande toujours pourquoi des gens comme l’auteur qui ne sont pour rien dans la politique extérieure menée par les dirigeant du pays se culpabilisent jusqu’à la flagellation en décidant de porter les péchés de ceux-là mêmes qui l’oppriment lui aussi.

Pourquoi dire « La France » (qui serait comme une personne) et non pas les gouvernements français (qui sont l’exécutif de décisions partielles et partiales prises par des « représentants » amnésiques sur leurs propres origines ?

Qu’il s’agisse de Mayotte, de la Corse ou du Pas-de Calais, les députés ne se heurtent pas à "La France", mais à une gouvernement quand ils sont dans l’opposition et ne s’y opposent pas quand ils sont dans la majorité. La France a une réalité géographique et administrative (cartes et papiers officiels) mais pour ce qui est de l’intégration et de l’assumation *(fait d’assumer) de politiques gouvernementales par l’ensemble de la population, c’est une autre histoire.

* j’aurais bien écrit « assomption » dont c’est le vrai sens, mais ça fait un peu trop 15 Août et ça aurait engendré des malentendus.

@Francis, agnotologue

bien vu
suaf que les castagnettes sont des percussion et que l’iPhone a un clavier
alors, ce serait plutôt le descendant du clavecin ...