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Kader Hamiche

Kader Hamiche

Citoyen engagé, blogueur, écrivain amateur.

Tableau de bord

  • Premier article le 14/11/2009
  • Modérateur depuis le 17/08/2016
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Derniers commentaires



  • Kader Hamiche Kader Hamiche 10 février 2012 06:44

    J’avais dit que je n’interviendrais plus mais voici un extrait de la fiche d’Abdelwahab Medded dans Wikipédia. C’est l’Islam comme je l’aimerais.


    Islam et modernité

     

    Lors du débat qu’il tient face à Tariq Ramadan, pendant l’émission /fr.wikipedia.org/wiki/Ce_soir_(ou_jamais_!)" title="Ce soir (ou jamais !)">Ce soir (ou jamais !) du 30 janvier 2008, Meddeb explicite la condition pour concilier l’islam avec la modernité. Pour lui, seule l’avancée vers la laïcité peut dégager l’islam des archaïsmes qui l’entravent. Il appelle donc au dépassement de la charia et à l’abrogation du jihad (fût-il défensif) par l’islam officiel, c’est-à-dire celui des États. Il explique aussi que l’accès à la modernité exige une rupture avec sa propre origine qui engendre un « travail du deuil » dans la « douleur de la scission » (Hegel). Ainsi sauve-t-il de l’islam sa dimension spirituelle et l’éthique de la nuance théorisée et vécue par les maîtres du soufisme. Un tel legs spirituel s’accommoderait parfaitement avec la condition moderne et participerait même à son enrichissement. Meddeb appelle donc les musulmans à élaborer une « transmutation des valeurs » (Nietzsche) qui devrait les amener à cesser de juger les actes et les paroles sur le seul critère dichotomique du châtiment et de la récompense, de l’Enfer et du Paradis. Les recours à de telles références élémentaires appauvrissent à ses yeux le champ de l’expérience intérieure et la réduisent à un « marchandage de bazar » tout en renforçant lacensure sociale et la police des mœurs : ce sont là pour lui des tentations intégristes attentatoires à la liberté individuelle et à l’intégrité du corps, lesquelles constituent les deux acquis précieux de la modernité dont l’islam ne peut éluder ni différer l’adoption.

     Bonne lecture !



  • Kader Hamiche Kader Hamiche 10 février 2012 06:23

    Que les lecteurs de bonne foi m’excusent de ne pas intervenir dans ce débat de comptoir. Je crois avoir dit ce que j’avais à dire. Je n’ai rien à y ajouter ni à en retrancher. Deux mots, tout de même, car j’y suis invité.

     

    Certaines réactions de lecteurs Arabes parlent d’elles-mêmes. Mais je ne les accable pas : ils ne savent pas qu’ils seront (je dis bien « seront » car c’est pour bientôt, grâce à Hollande) les premières victimes de l’entrisme des Islamistes dans la société française. Quand leurs filles ne pourront plus s’habiller comme elles veulent et que leurs fils ne pourront plus écouter du Rap, ils comprendront mais un peu tard, comme le comprennent, mais un peu tard, les Tunisiens, les Lybiens et les Egyptiens un tant soi peu ouverts sur la modernité. Ce qui, pour autant, ne doit pas faire regretter la révolution dans ces trois pays.

     

    Un lecteur prend prétexte de mon texte pour insulter Abdelwahab Meddeb (voir Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelwahab_Meddeb, puisque, apparemment, c’est la Bible...) auquel, sans doute, il n’arrive pas à la cheville. C’est la méthode de Tarik Ramadan consistant à disqualifier l’interlocuteur lorsque celui-ci a des arguments trop pertinents. On a vu ce que cela a donné lors de leur tête-à-tête du 30 janvier 2008 à Ce soir ou jamais ! sur France 3. 

     

    D’autres en profitent pour insulter les Kabyles alors que je n’ai jamais prétendu parler au nom des Kabyles. Quelqu’un a dit que les Harkis étaient en majorité des Kabyles. Il a raison. Les fellaghas aussi étaient en majorité des Kabyles et des Berbères des Aurès. Pour la gouverne des jeunes et des ignares qui parlent de ce qu’ils ne connaissent pas, la plupart des chefs de leur « révolution » chérie étaient des Berbères. Ils ont tous été éliminés après une courte guerre civile qui a eu lieu en 1963 entre les « Arabes » Ben Bella et Boumediène et les Kabyles de Aït Ahmed. Pour être complet, la raison était que les premiers voulaient instaurer un régime arabo-socialo-islamiste, les seconds voulaient que l’Algérie reste dans la mouvance française. Cela dit juste pour info. Personnellement, je m’en bats rétrospectivement l’œil. Les Harkis étaient pour l’Algérie française et je suis d’autant plus d’accord avec eux que, chaque jour qui passe, les Algériens eux-mêmes leur donnent raison. C’est le peuple algérien qui en a pâti et en pâtit encore, obligé qu’il est de venir en France trouver sa pitance alors que l’Algérie détient le record de devises par habitant (3fois plus que la Chine) tandis que ses dirigeants accumulent les biens en France.

     

    Précision : contrairement au discours des enfants de Harkis renégats qui ont seuls l’accès aux médias politiquement corrects, les Harkis sont fiers d’eux-mêmes et ne se posent nullement en victimes. Etre appelé traître par des gens qui, pour survivre, ont couru après ceux dont ils avaient mordu la main qui tenait la gamelle n’est nullement une honte. La honte est pour ceux qui se targuent d’être des « moudjahidine » et qui ont dû suivre les « colons » pour que leurs enfants puissent manger. La honte est pour leurs enfants décérébrés qui chantent « Ou bladi, ou bladi  ! » (Mon pays, mon pays !, sous-entendu l’Algérie) les pieds dans la merde des banlieues françaises, au lieu de se battre dans leur propre pays pour être dignes de son indépendance. Je suis fier de mon père, fier d’être Français par le sang versé et non à titre alimentaire. Et je suis heureux d’avoir reçu de la France une culture à vocation universelle qui me permet à la fois de respecter l’Islam (que je considère comme une religion attachante que des malades oscurantistes s’efforcent de dévoyer par haine de l’autre) et de taper sur ses fanatiques revanchards qui reportent sur la France la responsabilité de leurs propres insuffisances.

     

    Pour finir, à celui qui cite si volontiers Montesquieu, voici de quoi méditer :

    "Je ne demande à ma patrie ni pensions, ni honneurs, ni distinctions : je me trouve amplement récompensé par l’air que j’y respire ; je voudrais simplement qu’on ne l’y corrompît point." Montesquieu

    Et aussi :

    "Je hais l’idéalisme couard qui détourne les yeux des misères de la vie et des faiblesses de l’âme. Il faut le dire à un peuple sensible aux illusions décevantes des paroles sonores : le mensonge héroïque est une lâcheté. Il n’y a qu’un héroïsme au monde : c’est de voir le monde tel qu’il est et de l’aimer." Romain Rolland 

    Kader Hamiche, Fils de Harki et fier de l’être

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